chapitre vingt-sept

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STERENN A CRU SENTIR son cœur se fissurer en voyant ces images

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STERENN A CRU SENTIR son cœur se fissurer en voyant ces images. Les mains crispées sur le bras de son ami, elle attend comme tout le garage, des nouvelles du monégasque qui peine à sortir de sa monoplace.

- Il sort Sterenn, c'est bon, murmure Elio pour rassurer la jeune femme.

Toutefois, les images ne la rassurent pas. Les médecins de la safety car se voient contraints de l'aider à marcher jusque la voiture tant il ne parvient à le faire seul. De nombreux applaudissements s'élèvent des tribunes, réchauffant le cœur de l'écurie et des amis du brun par la même occasion. Il essaie de montrer que tout va bien malgré tout, et Sterenn soupire en le voyant disparaître de son champ de vision.

- Il se passe quoi ensuite ? demande-t-elle, inquiète.

- Le protocole doit le faire passer par le centre médical du paddock ; si tout semble bon, il peut revenir dans le garage, et s'il doit faire des tests plus poussés, on l'envoie à l'hôpital, explique Joris.

- Il va être sanctionné, celui qui a causé l'accident ?

- Je pense que la FIA est en train d'étudier l'accident, mais quand on regarde les images, pour moi il se prendra un stop and go de dix secondes, Elio sourit en remarquant le regard perdu de la bretonne. Ils doivent immobiliser la voiture pendant dix secondes dans la voie des stands, ça fait perdre énormément de temps.

Sterenn hoche la tête. Elle aperçoit du coin de l'œil une personne en combinaison noire arriver devant le garage, casque dans la main. Cela doit être le pilote qui a causé l'accident, se dit-elle. La jeune femme a déjà oublié comment est-ce qu'il s'appelait, mais elle le sait bienveillant en l'entendant demander des nouvelles de Charles et s'excuser plusieurs fois dans la même minute. La course est arrêtée durant une demie heure et le temps semble long.

La bretonne attend impatiemment des nouvelles de son ami qui pour le moment ne viennent pas.

Ce n'est qu'au bout de quarante-cinq longues minutes, après les deux tiers de la course passés, que l'écurie a des informations à donner ; le monégasque va être transféré dans l'hôpital le plus proche afin de faire des examens supplémentaires.

- Bon premier grand prix, Sterenn, déclare ironiquement Elio.

La jeune femme rit nerveusement. Elle n'a aucune envie de rester plantée dans un garage qui n'a plus de vie puisque la monoplace est totalement détruite et le pilote out. Sterenn demande aux deux garçons s'ils peuvent se rendre à l'hôpital et le photographe acquiesce en précisant qu'il allait chercher quelques affaires appartenant au pilote.

- Sterenn, Elio !

Une voix les interrompt dans leur discussion, et ils aperçoivent Arthur débarquer vers eux, vêtu de son polo DAMS, écurie pour laquelle il roule en formule deux.

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