Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
chapitre super long, enjoy it
LA CHALEUR D'ABU DHABI effleure la peau pâle de Sterenn, tellement rassurée d'être présente pour le grand final de la saison deux-mille vingt-trois mettant à l'épreuve les deux rivaux de chez Redbull et Ferrari, Max Verstappen et Charles Leclerc. Le prochain match de basket-ball de la Roca Team de Monaco n'ayant lieu que dans six jours, elle s'est vue octroyer le droit de quitter la principauté durant le dimanche, et le lundi, avant d'être au travail avec son maître de stage le mardi matin sans aucun retard.
Néanmoins, ce n'est pas la version officielle donnée au pilote monégasque tout au long du week-end aux Émirats. Le brun a été très déçu d'apprendre qu'il était impossible pour la jeune femme de venir jusqu'au Yas Marina Circuit afin de le supporter aux côtés de l'entièreté de sa famille. Famille évidemment complice de ce stratagème. Sterenn a dû faire face à de nombreuses crises de nerfs dans cet appartement niçois face au stress, à l'angoisse de cette date fatidique où le monégasque peut entrer dans l'histoire.
Ces nombreuses soirées lors desquelles elle a eu le tournis en l'observant faire les cent pas dans son vingt-cinq mètres carré en se demandant s'il allait enfin réussir.
Le soleil commence à peine à pointer le bout de son nez quand Sterenn apparaît dans le haul de l'immeuble, sa valise à la main. Son anglais parfait permet à la jeune femme d'avoir les clefs de sa chambre à l'étage où logent les frères et la mère du pilote. La bretonne dépose ses affaires avant de s'affaler sur son lit, marquée par la fatigue accumulée par les dernières semaines de stage épuisantes. Elle traîne sur les réseaux sociaux et aperçoit le statut "en ligne" du brun, ce qui est inhabituel lui qui émerge plus tard lors d'un jour de grand prix.
Aidé par Arthur, elle connaît donc le numéro de sa chambre et se décide à mettre un terme à cette mascarade.
Son cœur bat la chamade.
Elle devrait songer à y mettre des barricades.
Trois coups sont portés à la surface plane et Sterenn imagine déjà le pilote grommeler des sottises avant de se déplacer jusque celle-ci. Ses pas se font entendre et la jeune femme ne peut plus attendre. Son cœur pourrait sortir de sa cage thoracique tant il bat à vive allure, animé par l'adrénaline de cette surprise, le stress, ou bien peut-être... l'amour qu'elle lui porte. Ses songes la font secouer la tête.
La poignée s'abaisse et malgré la pénombre du couloir, ses iris se perdent dans celles du brun qui est paralysé par cette situation inespérée. Des bras viennent l'entourer avec avidité et ses pieds quittent rapidement le sol alors qu'aucun mot n'est prononcé encore. La porte claque brutalement et même le monégasque sursaute, arrachant un rire à la jeune femme qui retrouve enfin la terre ferme.
— Je savais que je n'aurais pas dû te croire.
— Je ne pouvais pas rater le sacre de mon ami, monsieur Leclerc.
