Chapitre 28

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Le temps défile et Floyd grandit à vue d'œil, seul le changement des saisons m'indique les périodes écoulées, mais ce matin, alors que je pensais que ça serait un jour comme les autres, je suis plongée dans une voiture pour un client. Il a voulu que l'on mette plus de chevaux dans la caisse, alors le boss qui est mon seul contact humain m'a laissé pour la matinée seule.

Je suis occupée à faire des réglages quand j'entends grogner mon chien.

Sans même sortir la tête du moteur, je dis aux visiteurs :

— visiblement ce chien ne vous aime pas, alors partez et revenez après-midi, Marc sera présent et il s'occupera de vous. Dis-je sans intérêt.

— Ce n'est pas Marc que nous voulons voir Charlie, c'est toi.

Je sors la tête du moteur, et appel Floyd. Il vient se coller à ma jambe mais grognera encore si les menaces approchent.

— Daryl, Monsieur Kovalsky, vous savez que ce n'est pas un plaisir de vous voir. Mais je suis toujours en vie, donc voilà il faudra patienter avant de faire la fête. Dis-je froidement.

— Charlie, Catharina n'avait pas d'importance à nos yeux, et jamais tu n'as pensé qu'en venant la tuer chez nous, tu te mettais en danger ? dit mon père Boris Kovalsky.

— le seul danger que j'ai refusé de voir était celui de perdre toute ma famille, mais je te rassure, je m'y suis faite. J'ai repris mes séances d'autohypnose comme Véronica aimait à me le faire. Cela fait six mois à présent, alors pourquoi ? pourquoi êtes-vous ici ? qu'est-ce que j'ai encore fait ? je vais encore être punie ? Dis-je sans aucuns sentiments.

Je prends les clés de ma corvette, et je la regarde pour regarder Daryl et Boris et leur jeter les clés.

— voilà, elle a eu l'entretiens pas plus tard qu'hier, les pneus sont neufs. Il vous suffit de l'emmener avec vous et donner là à votre James, vu qu'il ne lui manque que cette voiture. Maintenant, partez et ne revenez jamais. Dis-je avec des larmes naissantes.

Un dernier regard sur cette voiture qui m'aura suivi partout où je me suis rendue. Je ferme le capot de la voiture du client et laisse Floyd près de la caisse.

— Garde la caisse Floyd, et reste.

Je quitte la pièce et me rend sur le circuit, je vais marcher sur le circuit à pied, en pleurant ! que je déteste cette vie. Pourquoi faut-il qu'ils soient ici ? Comment m'ont-ils retrouvée ? Je ne prête pas attention à ce qu'il y a autour de moi, mais les revoir m'a fait quelque chose. Je suis divisée entre la tristesse et la joie. Une voiture rouge s'arrête derrière moi, et j'entends la voix de Daryl.

— Charlie, c'est toi que l'on vient chercher et non ta voiture.

— Je ne suis qu'un boulet partout où je passe, je n'attire que des problèmes. Je n'ai de l'intérêt pour personnes ! seul avec mon chien et crois moi, vous êtes bien plus heureux comme cela.

Je vois arriver Floyd en courant. Je prends mon chien dans mes bras.

— C'est encore à nous de juger si nous sommes heureux ou malheureux ! dit une autre voix.

— pourquoi venir après six mois, monsieur Kovalsky junior ? Choisissez ce qu'il vous plait, moi cela m'est totalement égal. J'ai dû tirer un trait sur vous tous, vous avez refusez de me parler, jamais un appel de votre part, rien. Alors heureux ou malheureux James, je m'en fiche totalement. Vous n'existez plus aucuns, vous n'êtes que de pure produit de mon imaginations, rien de tout cela n'est vrai .Dis-je sans leur prêter attention.

éclosion 2Where stories live. Discover now