Chapitre 7

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Point de vue de Daryl.

Charlie a beaucoup changé depuis que je lui ai dit que c'était terminé. Cette petite souffre mais peut être autant, si pas plus que moi et cela ne fait qu'un seul jour. A la réunion, elle est restée comme absente, mais agressive et visiblement son jugement se porte sur les jumeaux et Catharina. Mais je ne suis pas épargné. J'ai eu beau l'avoir au téléphone, je n'arrive pas à faire un trait sur elle. Peut-être ai-je fait une grosse erreur que de la supprimer de mes relations !

Un mal intérieur me prend et reste comme permanent. Même en présence de mes fils, c'est elle, Charlie qui attire mon attention, je crois que nous sommes deux à souffrir le martyr pour une chose que je ne devrais même pas prêter attention.

Je téléphone à Sebastian qui lui me dit que Charlie est dehors et elle reste à pleurer contre sa voiture. Au final, je fais la route pour aller la retrouver, Sebastian étant prévenu, il m'attend et visiblement, Charlie est toujours là à voir la présence de ses deux voitures.

— Daryl ça va toi ?

— je t'avoue que ce n'est pas simple. Sebastian je ne sais pas expliquer, c'est comme un mal-être. Dis-je

— Tu es accro à Charlie Daryl, mais Charlie a raison, tu ne fais en aucun cas les quarante balais. Vient, elle est endormie à sa voiture.

Je l'accompagne et elle est en boule contre la roue de sa voiture. Je ne peux que m'asseoir. Et la prendre afin de l'avoir contre moi. C'est stupide à dire, mais rien que cela, ce contact et cette proximité me comble. Je vais la veiller toute la nuit et au petit matin, je me confronterai à ses dire.

La nuit semble longue et pourtant, Sebastian qui est le premier amour de Charlie reste avec moi et veille également. Je ne sais plus quand je me suis endormi, mais au matin, c'est une douce odeur de café qui fume et me réveille lentement. Je cherche à tâtons Charlie mais je ne sens rien.

Je me réveille alors en sursaut

— Charlie ? Ou est tu ? M'écriais-je.

— calme toi, je suis là. Tu es fou Daryl, dormir dehors à ton âge ?

Dit-elle en riant.

— oh mon dieu que c'est bon d'entendre ce rire. Attention et mesure tes paroles jeune fille, le papy pourrait encore te donner une raclée. Dis-je en riant.

— allez venez et rentrons, ça sera mieux pour déjeuner et discuter surtout. Dit Sebastian.

Charlie a l'air d'être si calme, mais peut-être allons-nous savoir parler. Elle pose la tasse de café sur sa voiture. Et elle me tend la main pour m'aider à me relever.

Je saisis sa main et elle me tire afin de me relever. Je me retrouve avec Charlie presque dans mes bras. La distance est si courte, je n'ai pour mots que :

— on ne peut pas se fâcher, comme ça Charlie.

— c'est toi qui as dit juste relation patron, bras droit ! Quand vas-tu te rendre compte que Catharina a bousillé tout ! Elle est pire que Nathalie. Me dit -elle

— ah vous discutez dehors finalement ? Venez manger au moins. Cria Sebastian.

— excuse-moi mais ... Enfin rentrons. Et parlons. Dis-je.

Je le cachais à Charlie mais c'était les jumeaux contre moi, et cela elle l'ignorait. Nous sommes restés la matinée à parler de tout et de rien et Charlie fuit mon regard. Je devrais me laisser aller mais c'est tellement compliqué et si simple à la fois. Ce que je redoute c'est les illégales. Trop de monde et elle se fou royalement des règles, Charlie est devenue comme un animal sans règle, qui agit comme elle veut comme elle le sent, et je suis foutu.

éclosion 2Onde histórias criam vida. Descubra agora