Chapitre 27 : Coup pour coup.

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Quelques heures plus tôt. Ayla.

- Espèce de petit con ! T'a mouillé le canapé ! Hurlais-je en tremblant des pieds à la tête.

Je n'en revenais pas, je ne comprenais même pas comment avais-je pu m'endormir sur le canapé en toute sérénité.
Un glaçon coula le long de mon cou, me refroidissant plus que je ne l'aurais cru.

- Arrangez-vous je me casse, annonça nonchalamment Cade.

Je sursautai en l'entendant parce que je ne l'avais pas vu. Il prit la clé de l'une de ses voitures et s'en alla sans même nous décocher un regard.
Je ne fis face qu'à son dos incroyablement bien sculpté dans son blazer.

La porte claqua quand il partit ce qui laissa le temps à Warren de surenchérir :

- Oh pardon je t'ai dérangé ? Tu voudrais peut-être que je te sèche aussi ?

- Mmh et apporte-moi un café tant qu'on y est, ironisai-je en secouant mes mains pour faire partir l'eau.

Il ne s'attendait sûrement pas à ce que je rentre dans son jeu parce que sa mâchoire se serra brusquement, le rendant encore plus agressif qu'il ne l'est déjà.

- Je suis bien plus fort et puissant que toi, alors à ta place je me la fermerais gentiment, il se rapproche doucement. Moi, je suis là, dit-il en mimant un escalier imaginaire sur lequel il se met sur la première marche. Et toi ? Ta marche n'existe même pas encore.

Mes lèvres se pincent dans un sourire moqueur. Alala les hommes et leur ego, c'est toute une histoire.

- C'est dommage que je ne sois pas un homme, ses sourcils se froncent, on aurait pu jouer à celui qui a la plus grosse.

- Tu ne te rends même pas compte à quel point j'ai envie de te noyer.

Ne le provoque pas Ayla, ne fais pas ça tu risques de regretter. C'est un Burns, il ne parle jamais pour rien.

- T'attends quoi ? Je m'approche jusqu'à ce que la pointe de mes pied touche la sienne. Hein ?

Ses yeux se remplissent de malice alors qu'il se retient de sourire de son air de fauteur de trouble. Sans que je puisse m'y attendre sa main se fourre violemment dans mes cheveux pour me jeter au sol.

Je ne sais pas ce qui m'arrive mais je ris. Comme une  déchaînée. C'est à se demander si leur folie ne m'a pas contaminé parce que je ne me reconnais plus. Atteinte d'hystérie, je me roulerais presque au sol alors qu'en réalité il n'y a rien de drôle.

Je m'explose le ventre à rire si fort et ça l'énerve au point qu'il se jette sur moi.

Ses mains me prennent par les hanches et pendant quelques secondes je suis soulevée du sol à la simple force de ses bras jusqu'à ce que je retombe lourdement sur l'os de son épaule.

- Aïe ! râlais-je

- Putain mais t'est tellement tarée que t'irait vraiment bien avec mon frère toi !

Je tape de toutes mes forces dans son ventre avec mes jambes. Ce qui je procure une réelle satisfaction en l'entendant grogner.

Qu'il souffre.

- Lâche-moi ! Tu regretteras Warren !

- Ne prononce pas mon nom, de ta bouche sa sonne comme de la gerbe et c'est moche.

Ce qu'il peut être bête !

- Ça me fait une belle jambe, ricanais-je dans un son écrasé par son t-shirt. 

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