Un été éternel [All Might X OC] (✿◠‿◠)

Chapitre 27

Je suis seule à la maison, Toshi est parti et à mon avis il m'en veut à mort. Normal.

J'ai arrêté de pleurer et je tourne en rond dans le salon attendant le retour de Toshinori pour m'excuser des choses que j'ai dites. En marchant je remarque que la porte de l'entrée est décrochée sur le haut à cause d'une paumelle cassée.

Et là vous vous dites sûrement "C'est quoi une paumelle ?", c'est les petits cônes sur lesquelles pivotent la porte et qu'on emboîtent. Si jamais G00gle peut vous aider. Tout ce qu'il faut piger c'est que la porte penche et qu'elle ne ferme plus.

J'observe la paumelle cassé pour déterminer ce qu'il me faut comme outil pour la réparer ou la remplacer. Je fouille dans le garage avec la détermination d'une huître toujours en pensant à ce que j'ai dit à Toshinori.

Pour ne pas arranger les choses, je ne trouve rien dans le garage, ce qui m'énerve encore plus. J'attrape mon sac à main et file au magasin en claquant la porte ce qui n'arrange pas son état.

J'intercepte le vendeur en train de fermer boutique en le suppliant de pouvoir acheter quelque chose pour réparer ma porte cassée. Il accepte gentiment et me donne même quelques conseils. Je repars avec un petit sac plastique remplit de ce qu'il me faut.

Je suis resté un petit moment au magasin et j'espère trouver Toshinori à mon arrivée à la maison. D'ailleurs, la porte d'entrée est ouverte. Ok elle est cassée mais quand même, là elle est vraiment ouverte. J'entre en appellent :

- Toshinori ?

Personne ne répond, je dépose le sac plastique sur le meuble et m'aventure vers les escaliers quand la porte d'entrée claque violemment. Il y a quelqu'un à l'entrée et ce n'est pas Toshinori, ni quelqu'un que je connais.

- Bonsoir mademoiselle, je me permets de fermer la porte pour pas que vous n'attrapiez froid. Dit-il en se léchant les lèvres et me reluquant.

Il est plutôt grand avec des habits noirs ou marrons. Impossible de savoir si c'est de la crasse ou la vraie couleur des vêtements. Il a des cernes aussi noirs que du charbon et surtout des cicatrices sur le visage, pleiiiiin de cicatrices. Il me donne froid dans le dos.

- Qu'est-ce que vous voulez ? Dis-je avec un semblant d'assurance.

- Juste discuter, maintenant que vous êtes seule.

Maintenant que je suis seule ? Il sait que Toshinori a quitté la maison ? Il nous espionne ou quoi ?

- J'ai pas envie de discuter avec vous, repartez d'où vous venez !

- Oh non, j'en connais un qui ne serait pas content que je revienne sans ce qu'il me faut. Dit-il en rigolant sournoisement. Je vous prie de vous asseoir mademoiselle.

- Je n'en ai pas envie. Dis-je fermement pour bien lui faire comprendre.

Il soupire à ma réponse et en un éclair il se retrouve derrière moi une main sur ma nuque à faire plonger mon visage sur le parquet. Le choc fait un bruit sourd et ça ne fait pas franchement du bien. Je suis un peu sonné et fais face au sol avec du sang. Mon sang.

D'un coup il se met à crier :

- Je n'aime pas qu'on me désobéisse ! Après ça finit toujours comme ça !

Il est taré ce mec ! Il a un dédoublement de la personnalité ou quoi ?

- Fais chier, je voulais pas te faire mal, mais maintenant que j'ai commencé je vais plus pouvoir m'arrêter !

Il se relève et s'éloigne de moi en se tenant la tête et réfléchit à voix haute. J'en profite pour me relever et essuyer le sang qui coule de mon front. Mon pauvre front prend cher en ce moment... Il est distrait, c'est le moment ou jamais de faire quelque chose !

Fuir ou combattre ? Combattre !

Je me concentre et fonce vers lui de manière sournoise pour le frapper sous le menton. Je suis aussi rapide qu'un ninja, mais je ne sais pas comment il fait, il esquive mon coup sans difficulté et me frappe en retour. Je m'appuie contre le mur pour reprendre mon souffle, de son côté il réfléchit toujours à voix haute comme si je n'existais pas.

D'un coup il se retourne avec de grands yeux, fonce sur moi, me plaque contre le mur tenant fermement mes poignets. Sa bave me tombe dessus tellement son visage est près du mien. Ça me répugne.

- Tu vas me dire où elle est ?! Dit-il en criant avec insistance.

- Qui ça ?! Je lui réponds.

- Je sais pas si tu sais, mais elle nous doit beaucoup d'argent ! Continue-t-il.

- Mais de qui vous parlez ?

- Le maître aime partager mais il aime aussi être payé !

J'ai l'impression qu'il ne m'écoute pas du tout, comme s'il était ailleurs.

- Je t'ai vu au commissariat, je sais que tu peux tout savoir, ALORS DIS MOI !

- Au commissariat ? Je réponds intriguer.

Sans attendre il me frappe de nouveau me propulsant contre le mur adjacent. Il a de la force le bougre. J'en chie à mort, j'ai la tête qui tourne et je ne sais même pas ce qu'il veut.

Il retourne à ses pensées, regardant le plafond pour mieux réfléchir. C'est le moment ! Je ne peux pas le battre, il est bien trop rapide pour moi. Il faut fuir !

Mon regard fait plusieurs fois le voyage entre la porte d'entrée et ce type avant que je m'élance en courant, mais il m'attrape de nouveau et me plaque au sol. J'ai mal partout, et des larmes de douleur et de frustration apparaissent dans mes yeux.

- Tu ne peux pas m'échapper, mon Alter est basé sur la vitesse. Tu ne peux ni combattre, ni fuir. Tout ce que tu peux faire c'est répondre à mes questions sagement.

Je ne l'écoute presque pas, ma tête me faisant trop mal. J'ai juste envie qu'il arrête de me faire mal.

Je regarde la porte, prie au plus profond de moi et murmure :

- Toshinori... à l'aide...