Chapitre 44

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   Il fait nuit noir dans le ciel lorsque nous survolons un partie de la méditerranée. Le ciel est pourtant dégagé et j'observe avec admiration les points lumineux des villes encore agitées que nous survolons à haute altitude. L'avion dans lequel nous nous trouvons est plus petit que ce que nous avons l'habitude de fréquenter et par conséquent, plus bruyant et moins solide dans les airs. Je ne suis pas du tout rassurée par les turbulences et Charles s'en est aperçu. Alors cette fois, et contrairement à toutes les autres fois, je suis avachie contre lui et ses bras son enroulé autour de moi. Il dessine des gestes circulaire sur la peau nu de mon ventre tandis que je l'imite sur son bras et je ne tarde pas à m'endormir tant ça m'apaise.

Je suis réveillée par les doux baisers que le pilote monégasque dépose sur mon front, par le son délicieux de mon prénom prononcé de sa voix suave du probable sommeil dont il vient probablement de sortir. Je me redresse après m'être étirée sous le regard attendri de mon voisin. Nous sommes encore dans le ciel mais sur le point d'atterrir. Je le sens aux sensations que je déteste dans mon bas ventre. J'attrape instinctivement la main de Charles qui m'observe cette fois en fronçant les sourcils et je n'ai besoin de rien lui dire pour qu'il comprenne. Je n'aime vraiment pas ça.

Il n'y a pas Gloria lorsque je descends les escaliers, Charles à mes trousses, en fait, il n'y a personne d'autres que les employés du jet qui nous ont accompagnés durant tout le trajet. J'observe Charles, qui porte à la fois son sac à dos et mon sac de voyage parce qu'il a clairement insisté. Il s'aperçoit du regard paniqué que je lui lance mais ça à clairement l'air de le faire rigoler. Il attrape son portable qu'il enlève de son mode avion et souri doucement en me montrant le message qu'il à reçu. Un message de Gloria.

- Chauffeur ce soir, il précise au cas où je n'aurais pas compris alors que l'italien est ma langue natale, elle doit être déjà occupé.

Ou en train de dormir, vue l'heure, j'imagine. Je ne sais pour quels raisons ils nous ont trouvé un vol aussi tard mais peu importe. Charles visse une casquette sur sa tête, non pas pour se camoufler, parce qu'elle est carrément à l'effigie de son écurie, et m'impose de faire la même chose. Il m'explique qu'on se posera moins de questions en cas de photos. Et j'imagine que c'est une bonne stratégie. Pour avoir été diffusé sur la page officielle de la Scuderria, et à la caméra durant les grands prix, mon visage n'est clairement plus inconnu et la plupart savent exactement qui je suis, et le rôle que j'ai aux côtés du pilote avec qui ils adorent me prendre en photo. Pour d'autres, par contre, ça reste compliqué. Certains sont persuadé que je suis la nouvelle petite copine de Charles, ou la future. Certains d'entre eux me détestent déjà parce qu'ils me tiennent responsable de la futur rupture du pilote et de l'étudiante en architecture énormément appréciées. Quant à moi, j'ai encore du mal à trouver ma place. Entre eux deux. Entre les caméra. A contrario de l'équipe qui elle, m'a accueilli à bras ouvert, m'a intégrée sans aucune difficulté. Là-bas, j'ai clairement ma place, et cette fois, je l'ai bien trouvée.

Je suis sur la banquette arrière en train de scroller les réseaux sociaux pendant que Charles m'observe du coin de l'œil, assis de l'autre côté. Il discute en anglais avec le chauffeur qui a l'air passionné par les sports automobile en général et leur conversation est franchement intéressante. Je n'interviens pourtant pas, malgré mes connaissances lié à mon enfance. Mon propre père est autant passionné qu'ils ne le sont tous les deux alors leur discussion n'a aucun secret pour moi. J'ai beau avoir dormis pendant les deux heures de trajet aérien que nous venons d'effectuer, je baille à m'en décrocher la mâchoire. Je laisse tomber ma main lourdement contre mon corps et je tressaute quand Charles s'en empare pour la caresser naturellement.

L'homme au volant nous remercie pour notre bienveillance et notre gentillesse et nous en faisons de même. J'ai un sourire jusqu'aux oreilles en observant Charles. Il a l'air ravi de son échange avec l'homme qui était bien trop polie et il m'explique à quel point c'est rare de tomber sur des personnes pure comme lui. Ce n'est pas moi qui vais lui dire le contraire. Je pourrais passer des heures à l'écouter parler de cette façon et de ce sujet. Charles ne se rend pas compte qu'il se comporte avec les gens exactement de la même manière que cet homme et il fais mine de rien quand je le lui fais remarquer. A la place, il m'ouvre la porte de l'hôtel et pose une main dans le creux de mon dos pour me faire entrer. On discute un moment avec la réceptionniste pour un problème de chambre et ça dure une éternité. L'une des deux qui nous sont destiné à un problème de verrou et le réparateur n'est toujours pas arriver. J'ai l'impression d'attendre une éternité et Charles perd clairement patience. Il est une heure passée, il a l'air autant épuisé que je ne le suis et demain nous nous levons aux aurores pour nos journée de travail respectives.

Tears Of Risk  |  Charles Leclerc Where stories live. Discover now