Tears Of Risk | Charles Leclerc

Chapitre 33

Week-end de course ❤️ Qu'avez-vous pensé de la performance de notre petit protégé ? Moi j'étais frustrée... je crois que j'avais beaucoup trop d'attente tellement ça m'a manqué.. 🙃

Désolé pour les deux derniers jours sans chapitres... j'avais des soucis perso à régler et c'était pas la joie pour moi alors je n'ai pas su écrire.. toujours est-il que je reviens en force aujourd'hui ♥️

Je vous embête pas plus. Juste, j'ai changé la photo du début d'histoire si vous voulez aller y jeter un œil. Et je voulais vous remercier aussi pour tous votre soutiens et vos gentils commentaires. C'est toujours un plaisir d'interagir avec vous ♥️

Merci pour tout ♥️

J'ai l'estomac en vrac en observant Charles monter dans sa monoplace quelques minutes avant le début de la première séance de qualification. Il ne se plaint d'aucune douleur et ne montre aucun signe de gêne mais quelque chose me dit qu'il doit être en train de prendre sur lui. Contrairement aux employé autours de moi, je ne porte pas les couleurs du groupe, mais j'ai bien un badge à mon nom autour du cou qui me permets d'aller et venir n'importe où.

   La session n'a pas encore débuté mais Charles est déjà sur les chapeaux de roues. Il s'arrête devant le feu à quelques pas du garage en attendant de pouvoir prendre le départ et mon cœur bat au ralentit. Pour l'avoir vu à plusieurs reprise, et pour l'avoir étudié, je sais à quel point cette course est particulière. Grand nombres de pilotes y en a déjà fait les frais. Entre Ricciardo et Verstappen en deux-mille dix-huit, celui de Charles l'année dernière et celui d'hier. Et j'en passe.

   Le début de la session est lancé et Charles s'élance le premier. Il ne roule pas vite et tâte le terrain, se met dans ses conditions. Les autres le suivent de près sans pour autant tenter de le dépasser et mon rythme cardiaque s'accélère lorsqu'il annonce son tour rapide de par la radio que me retransmet mon casque contre mes tympans. Il frôle les murs lors de ses virages à une vitesse folle et j'ai parfois l'envie de fermer les yeux. C'est plus impressionnant de le vivre à cette proximité plutôt que dans son canapé devant la télé. Tout me semble décuplé et mon rythme cardiaque en prend un sacré coup.

   Il est le seul à signer un chrono lorsqu'on annonce le drapeau rouge. J'entends l'ingénieur prévenir son pilote qui doit déjà être au courant au vu des drapeaux qui s'agite à tout va sur la piste. Je regarde l'écran qui retranscrit la course en elle-même et pas seulement celle de celui que je supporte avec anxiété. Il s'agit de Stroll. Il est partit à la faute dans le virage quinze et a l'air de grandement s'en vouloir. L'accident est en replay et il est impressionnant à observer. On demande aux pilotes de rejoindre leur stand et la course est interrompu pour plus de sécurité.

   Les ingénieurs pose les écrans devant Charles avec toutes les informations nécessaires. Je me retiens de m'approcher pour prendre de ses nouvelles, c'est plus fort que moi, mais je n'ai strictement pas le droit. Alors je me ravise et prends sur moi. Le temps me parer durer une éternité et je me demande comment ils parviennent à garder leur calme. Parce que moi je suis littéralement une boule de nerf.

   Plusieurs longues minutes s'écoulent avant qu'on informe l'équipe que la session va reprendre d'un moment à un autre. Cette fois mon cœur s'emballe en rythme avec l'équipe qui s'affole dans le garage. Je les observe retirer les housses chauffantes des roues de chacune des monoplaces et l'un des ingénieurs lance le départ. Cette fois ci, Carlos s'élance le premier et c'est la cohue à la sortie des stands. Chaque pilote, impatient, négocie la meilleure place pour prendre le meilleur temps.