Chapitre 32

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   Les douces caresses sur mon bras me font me réveiller l'échine pleine de frisson. Je mets un certain temps à émerger. Les rayons du soleil me pique les yeux et je grogne dans mes dents. J'entends un rire familier recouvrir le silence de la pièce et je relève la tête vers la source du son délicieux. Charles m'observe avec un sourire à tomber par terre.

- Bonjour.

Sa voix est douce et bienveillante. Je lui rend son sourire et je le laisse poser un tendre baiser sur mes lèvres. Ses doigts continuent de glisser contre ma peau et soudain je me rends compte de l'endroit où nous nous trouvons. Nous sommes toujours dans la chambre d'hôpital de Charles où il a été gardé toute la nuit en observation et je me suis endormie sur lui. Littéralement. J'ai la tête posé sur son torse depuis la veille au soir et ça me fait grimacer et me reculer.

- Je suis désolé, je ne peux m'empêcher de m'excuser, est-ce que je t'ai fait mal ?

- Tu ne m'as pas fait mal Livia, il me rassure en passant sa main sur mon visage, au contraire. J'ai pas aussi bien dormis depuis un moment.

Je souris de toute mes dents, parce que c'est aussi le cas pour moi. Je pose naturellement un chaste baiser sur ses lèvres pour le remercier de ses mots et me recule instinctivement pour me lever. Il a l'air déçu, mais on a déjà prit trop de risque depuis la veille et il ne faudrait pas que ni Mattia ni Gloria ne nous aperçoit aussi proche que ça. Déjà que j'ai fait la bêtise d'assurer à la standardiste que j'étais sa petite copine. Je dois faire une drôle de tête parce qu'il fronce les sourcils.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Charlotte doit venir ?

- Je ne pense pas, pourquoi ?

L'air est devenu plus tendue en prononçant se prénom un peu tabou entre nous deux. Charles n'est probablement pas au courant de la conversation que j'ai entretenu avec elle le soir du restaurant, et je ne suis pas non plus au courant de celle qu'il a entretenu avec elle le lendemain lorsque nous nous sommes embrassés pour la première fois.

- Parce que..., j'hésite avant de lui dire la vérité, j'ai peut-être fais croire à la fille de l'accueil cette nuit que j'étais ta petite copine.

Je lève les mains en l'air innocemment et j'ai peur de sa réaction. Je me fais plus petite que je ne le suis déjà mais son sourire s'agrandit. Il à clairement l'air attendrit et plutôt content. Cette fois, c'est à mon tour de froncer les sourcils.

- Tu n'es pas fâché ?

- Pourquoi je le serais ? Il ne perd pas son sourire et ça me fait fondre. Je trouve l'idée que tu te fasses passer pour ma petite amie plutôt cool.

J'entrouvre la bouche et j'ai du mal à croire ce qu'il vient de dire. Nous n'avons pas vraiment le temps de discuter. Parce que Mattia et Gloria débarque dans la chambre sans prévenir de leur présence, et je me dis que j'ai clairement bien fait de sortir du lit aussi précipitamment tout à l'heure. Charles est prit autant de court que moi. Mattia me salue gaiement, pas le moins étonné de ma présence ici. Il se tourne vers son pilote.

- Tu vas pouvoir sortir maintenant, lui annonce-t-il, tes constantes sont très bonne et tes résultats ne montre aucune lésions importante. Tu vas pouvoir conduire ce week-end.

J'ai cru ne pas bien entendre. Pourtant le pilote en a l'air clairement ravi. Il se redresse dans la plus grande de ses formes, grimace légèrement mais remet ses baskets comme ci de rien était. Gloria ne dit rien, elle se contente simplement de sourire. J'ai l'air d'être la seule à être vraiment inquiète pour la suite.

Tears Of Risk  |  Charles Leclerc Where stories live. Discover now