Chapitre 34

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21/12/2017, 8h, Appartement de Marco,

Je me réveille en sueur. Ma nuit a été très agitée, peut-être un peu trop. Je repense instantanément à hier soir, je sais que je dois m'excuser. Je sors de ma chambre et pars en direction du canapé, vide. Juste des draps et un oreiller défaits. Il a dû partir... J'essaie de l'appeler, son téléphone est en mode avion. Je suis trop stupide.

Je vais à ma salle de bain me mettre un peu d'eau sur le visage pour me réveiller. J'ouvre la porte et tombe sur Antoine dans un bain plein de mousse. On voit que sa tête d'ailleurs. Sérieusement ?

Moi (rougissant)
« Ah.. Merde désolé. »

Antoine (souriant timidement)
« Ça va, c'est quand même chez toi ... Non ? Attends je vais sortir. »

Moi
« Non non, prends ton temps. Je préfère même que tu sois là, plutôt qu'à l'aéroport... »

Son visage se ferme.

Moi
« Je dois m'excuser pour hier. Je n'avais pas à te dire ça. J'ai mal géré mes émotions, tu as pris pour les autres, j'aurais jamais dû aller aussi loin. »

Antoine
« Je comprends... »

Un silence se fait. J'attends qu'il s'excuse pour hier, il faut qu'il comprenne. Il n'a pas l'air de le faire, je lui force un peu la main.

Moi
« Par contre ... Parlons honnêtement. La prochaine fois que tu tentes de lever la main sur moi, tu disparais de ma vie Antoine. J'aime un footballeur, pas un boxeur. »

Une larme coule le long de sa joue.

Antoine
« Je .. Je suis désolé Marco... Je sais pas ce qui m'a pris, j'avais jamais fait ça à quelqu'un que j'aime, juste tu m'as foutu hors de moi, je pouvais pas te laisser dire ça comme ça... »

Moi (me rapprochant de lui)
« Tant que tu comprends ta connerie, ça passe pour cette fois. Mais c'est la dernière fois. »

Je lui essuie sa larme, lui caresse tendrement les cheveux, et m'éloigne de lui. Il me retient par le bras et me tire à lui. Il m'embrasse passionnément, mes cheveux sont pleins de mousse, et lui semble galérer. Je ne sais pas ce qui me prend, je me déshabille et le rejoins. On s'embrasse, on se caresse, tout semble s'intensifier et se ... durcir. Les hormones matinales sont les pires. Malheureusement, ma baignoire n'est pas assez grande pour pouvoir faire de grandes pirouettes, on se contentera alors simplement de caresses un peu plus osées que d'ordinaire. Je sais juste que Monsieur Griezmann n'a pas qu'un très gros fessier, tout semble proportionnel à ce niveau-là. Lorsque l'on calme le jeu, je me pose entre ses jambes. C'est un réveil bien plus agréable. Alors que je commençais à me rendormir, Antoine commence à discuter.

Antoine
« Je suis désolé si t'as pu penser que je pensais qu'à moi. T'es quelqu'un de très important pour moi Marco. Je pense à toi tout le temps, je rêve de toi, je ferai tout pour être à tes côtés tous les jours... Je suis là pour toi, je veux t'aider, mais j'ai aussi des impératifs qui pourront toujours te donner cette sensation. Il faut que tu les oublies, tu dois comprendre que je t'aime. Sincèrement, réellement, fortement. »

Je ne réponds rien et l'embrasse. Il semble avoir quelque chose à rajouter.

Antoine
« Du coup, j'ai deux choses de prévues. La première, c'est un rendez-vous cette aprem' avec Alex et Elise ... »

Moi
« C'est mort. »

Antoine
« Je te rappelle que sans elle, t'aurais jamais pu arriver chez moi. Tu lui dois un service, non ? Alors rends-lui celui-là. »

Dans tes yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant