Cela fait plus de deux heures qu'on poirote comme deux idiotes dans la salle d'attente qu'on vienne me chercher. Silvia est rivée sur son téléphone à régler les problèmes de l'hôtel avec son amoureux qui n'aurait jamais dû accepter que mon amie s'absente ainsi de son travail.
Quant à ma séance de dédicace, elle a été repoussée à demain en fin d'après midi. Je suis heureuse qu'on ait pu trouver un terrain d'entente avec la librairie.
Mais je suis énormément énervée contre mon amie qui m'a poussée jusqu'ici contre mon gré. Pourquoi ? Pour patienter dans ce lieu plus que déplorable et devenir encore plus malade que je le suis déjà. Ma tête n'arrête pas de tourner en rond dès que je fais le moindre mouvement. C'est déconcertant ! Je ne sais plus où donner de la tête, c'est le moins que je puisse dire !
— Mariana Pinto ?
— Oui ! Nous sommes ici ! répond Silvia à ma place.
— Suivez moi ? nous indique une belle jeune infirmière.
Je m'accroche le plus fermement possible à ma copine dans l'espoir de ne pas tomber au milieu de tout ses gens. Je ne veux pas encore me ridiculiser comme une idiote. En entrant dans cet endroit j'ai eu un vertige ce qui m'a fait m'écrouler comme une merde à terre. Je me suis retrouvée à quatre pattes devant une multitude de personnes, me donnant en spectacle. Tous les regards étaient braqués sur moi.
L'infirmière m'aide à m'installer sur un brancard dans une minuscule pièce avant de repartir.
— Un médecin va venir vous ausculter !
Quelques minutes plus tard, un charmant monsieur d'une cinquantaine d'années apparaît et m'informe qu'il est le docteur qui va s'occuper de moi. Tout d'abord, il demande à Silvia de quitter la pièce, puis m'interroge sur ma présence aux urgences.
Je lui explique que j'ai des vertiges, des nausées par moment et une fatigue passagère depuis quelques semaines. Et que tout cela s'est aggravé ces dernières vingt-quatre heures.
Il décide de me faire passer des examens sanguins après m'avoir examiné des pieds à la tête. Son visage n'est pas des plus rassurant lorsqu'il me laisse seule.
L'infirmière prend le relais pour la prise de sang et mon amie revient dans la pièce en attendant que les résultats reviennent du laboratoire. J'en profite pour dormir un peu, je dois vous avouer que je suis exténuée !
A mon réveil, Silvia est toujours là ! Elle fait les cent pas ! Elle semble préoccupée...
— Le médecin est revenu ? Tu sais ce que j'ai ?
— Non ! Et impossible d'en savoir plus ! Il faut patienter !
Cela n'est pas son fort et pas le mien non plus ! Je ne vais pas attendre éternellement qu'on vienne m'apporter de mauvaises nouvelles. Je suis déjà assez stressée comme ça ! Ils ont intérêts à se dépêcher !
Ça fait des heures que nous sommes à l'hôpital est toujours aucune réponse. Si personne ne me dit rien dans la demie heure qui suit, je prends mes cliques et mes claques et je m'en vais d'ici sans avis médical.
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Et voilà le premier chapitre de la semaine, le suivant est pour mercredi.
Soyez au rendez-vous !
Très bonne semaine à tous et à toutes ! A très vite !