— Allez Nina ! C'est la belle ! Si on met ce but, on a gagné ! je l'encourage à faire de son mieux.
On menait deux à un quand leur père m'a dévié de la trajectoire avec son charme. Ce qui est de la pure tricherie ! Mais je ne me suis pas encore avouée vaincue ! On va le faire et monsieur le milliardaire n'a qu'à bien se tenir.
Je passe le ballon à ma coéquipière qui se donne à cœur joie et évite de justesse le tacle fait par son frère qui essaye de toutes ses forces de lui enlever l'objet qu'elle traîne à ses pieds et me le relance à nouveau mais celui-ci est rattrapé par l'homme qui dit m'aimer mais qui fait tout son possible pour que je perde ! J'essaye de lui enlever le ballon mais monsieur est très doué et m'évince très facilement mais sa fille Nina prend la relève.
Et pendant qu'elle fait de son mieux pour reprendre le ballon moi je me mets en face de lui et soulève délicatement ma jupe, si vous voyez ce que je veux dire, pas trop haut non plus car je ne veux pas attiser la foudre sur moi, mais assez pour que Julio me fixe et oublie l'accessoire tant convoité. Nina me fait la passe et je tire un but magistral en direction de la cage fictive de mes adversaires !
— Et c'est le but ! je crie haut et fort.
— On a gagné ! charrie la petite fille son frère qui n'est pas très content.
Il ne doit pas être habitué à perdre ce grand gaillard. Quant à mon amant, il ne dit rien et part s'allonger sur notre serviette. Je le rejoins et l'embête un petit peu.
— Alors qu'est ce que ça fait de perdre monsieur Madeira ?
— Qui t'a dit que j'ai perdu ?
— Tu n'as visiblement pas assister au même jeu que moi !
— Ah ! Celui où tu as fait exprès de me séduire ouvertement ?
— Oui ! En effet ! Mais dois-je te rappeler que c'est toi qui a commencé !
— Je ne vois aucune défaite ! Pour moi on a tous gagné !
— Vraiment ?
— Oui ! me prend t-il la main pour me faire tomber à ses pieds.
— Eh ! je proteste avant qu'il confesse :
— Ton sourire et celui de ma fille valent plus que n'importe quelle victoire !
Cet homme sait vraiment parler aux femmes ! Il trouve toujours les mots qu'il faut pour me faire fondre littéralement à ses pieds.
— Tu devrais le dire à ton fils ! je proclame.
— C'est un mauvais perdant ! Il va finir par passer à autre chose, laisses le ! Il est seulement déçu que sa sœur l'est gagné !
— Déçu ? Je dirais qu'il est en colère !
— C'est un petit mec !
— Aussi capricieux que son père !
— Eh ! proteste t-il à son tour. Je ne suis pas capricieux !
— Si tu l'es ! Et surtout me concernant ! Tu ne lâches jamais l'affaire !
— Ce n'est pas être capricieux ça !
— Ah non ? Comment appelles tu le faite de chercher toujours à avoir de moi un oui ?
— De la persévérance ! Et je sais ce que je veux ! La plus capricieuse entre nous deux, c'est toi !
J'ai un mouvement de recul à son annonce. Quand est ce que j'ai fait ma capricieuse avec lui ? Jamais ! Je n'en ai pas le souvenir du moins...
— Ce n'est pas vrai ! je me défends. Quand est-ce que j'ai fait un caprice ?
Il se rapproche de moi et me murmure à l'oreille :
— A chaque fois que tu as envie de moi !
Et là je deviens rouge pivoine ! Je le sens ! Mon visage me brûle soudainement de partout. Il a raison ! Mais c'est entièrement de sa faute aussi ! Il fait durer les prémices tellement longtemps que je ne peux pas faire autrement que de le supplier !
— C'est de ta faute !
— Et j'adore ça ! me sourit-il avant de remettre son masque. Mais plus sérieusement, je dois te parler de quelque chose de plus sérieux.
Deux fois le mot sérieux dans la même phrase, il me fait peur ! Qu'à t-il de si urgent à me révéler ? Vous allez voir que ses enfants ne sont pas qui ils sont ? Non ! Mais ça le mérite de me faire sourire alors que mon corps est tout en ébullition en attendant qu'il se lance.
— Je sais que tu ne veux pas travailler pour moi ! Je me trompe ? Et je dois t'avouer que ça m'arrange mais...
Qu'est ce qu'il me chante là ? Je n'y comprends rien ! Il veut m'offrir un job ? Non ! Mais j'ai accepté de l'accompagner dans son pays, que veut-il de plus ?
— Le poste de la fondation qui t'était proposé il y a deux mois, se retrouve à nouveau libre, cela t'intéresse t-il encore ?
Waouh ! Comment peut-il me demander ça ? C'est le job de mes rêves, il allie travail et plaisir. Quoi vouloir de plus ?
— Oui ! Bien sur que oui ! j'explose de joie avant de me calmer et d'exiger : Mais je ne veux pas être pistonné par toi, je veux pouvoir envoyer ma candidature et voire ce que cela va donner !
Son regard s'est assombrit. Je ne sais pas si c'est le faite que je veux ce travail ou bien que je lui demande de ne pas s'en mêler...
— Tu n'as pas l'air ravi ?
— Si, c'est ce que tu veux, ça me va !
— Oui ! Je pourrais exercer du Brésil, n'est ce pas ? je tente de le rassurer.
Pensant que c'est peut-être ça le problème, je devrais certainement travailler d'ici...
— Bien sur ! Je ne t'en aurais pas parlé sinon !
Alors qu'est ce qui le met dans cette humeur massacrante ? Si ce n'est pas le faite que je doive rester ici... Je ne vois rien d'autre !
Bon je ne vais pas m'en soucier dans l'immédiat. Il faut d'abord que je sois prise ! Je croise les doigts pour que ça fonctionne !
Ma vie est sur le point de faire un virage à cent quatre-vingt degrés voire trois cent soixante... L'avenir nous le dira !
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J'espère que ce chapitre vous a plu ? N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé...
J'ai terminé d'écrire cette histoire mais je continuerai à vous poster 2 chapitres par semaines, cela va me donner du temps pour écrire une nouvelle histoire, qui j'espère vous plaira tout autant.
Merci pour vos lectures, le compteur a atteint les 30 000 vues ce week-end ! Alors merci du fond du cœur !
Jamais je n'aurais cru que l'une de mes histoires pourrait rencontrer un tel succès ! Tout ça c'est grâce à vous ! Vous ne pouvez pas savoir à quel point cela me touche ! Encore mille mercis !
Je vous souhaite une bonne semaine et à vendredi pour la suite...