RONII (Terminé)

By FanSilver

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Et si De Vinci avait laissé plus que des notes et des toiles derrière lui ? Une dernière création, une ultime... More

Bande annonce
Test de personnalité
Prologue
1 (1.1)
1 (1.2)
10 (2.1)
10 (2.2)
11 (3.1)
11 (3.2)
100 (4.1)
100 (4.2)
101 (5.1)
101 (5.2)
110 (6.1)
110 (6.2)
111 (7.1)
111 (7.2)
1000 (8.1)
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1001 (9.1)
1001 (9.2)
1010 (10.1)
1010 (10.2)
1011 (11.1)
1011 (11.2)
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1101 (13.1)
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1111 (15.1)
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101101 (45.1)
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101110 (46.1)
101110 (46.2)
101111 (47.1)
101111 (47.2)
110000 (48.1)
110000 (48.2)
110001 (49.1)
110001 (49.2)
Épilogue (article 1)
Épilogue (article 2)
Épilogue (article 3)
Épilogue (article 4)
Épilogue (article 5)
Épilogue (article 6)
Épilogue (article 7)
Remerciements
Mes autres histoires

1100 (12.2)

400 50 67
By FanSilver

 Aucun signe de mensonge, son pouls n'a même pas un peu accéléré à cause de doute. Il n'a même pas dû songer parler de toute cette histoire à qui que ce soit. Ça tombe très bien, ça me retire une épine du pied, je craignais de devoir faire disparaître son cadavre dans la Baie de San Pablo, maintenant, je peux être certaine que je peux lui faire confiance et que je ne prends pas de risque. En plus, avantage incontestable, je ne vais pas être en retard pour récupérer Fauve après son entraînement de basket, je ne suis plus qu'à quelques minutes de Berkeley. Elijah n'a pas remarqué, mais nous avons fait le tour de la Baie de San Francisco et de San Pablo, ce qui nous ramène à la case départ, il ne connaît pas encore assez les environs pour s'en être rendu compte, mais ma conduite sans but n'était pas non plus complètement aléatoire.

— Bien, fais-je en étant à deux doigts de le remercier.

Le silence s'installe entre nous et je vois qu'il commence à surveiller un peu plus la route jusqu'à ce qu'il s'exclame :

— On est là en fait ! Je n'ai vraiment rien suivi de la route qu'on a faite !

— Tu n'es pas très attentif au monde extérieur quand tu parles à quelqu'un. Et il faut bien que je te ramène un jour chez toi.

— Déjà ? J'ai encore un tas de questions pourtant !

— Tu ne crois pas qu'on a déjà bien fait le tour ? Ça fait une heure et demie qu'on discute, je te signale, faut bien que je te libère un jour, souligné-je en ralentissant à l'entrée de Berkeley.

— Est-ce que je pourrais au moins te reparler de temps en temps ? demande-t-il plein d'espoir.

— On verra. À lundi, ajouté-je en m'arrêtant à cinquante mètres environ de chez lui.

Il me regarde et sourit, paraissant très heureux de la perspective, puis il sort de ma voiture et se retourne quelques mètres plus tard pour me regarder. Je réagis alors que je ne suis toujours pas repartie et que je le regardais avancer. Je redémarre et je pars au quart de tour après avoir fait demi-tour dans la petite rue. Je débloque quand même parfois.

Je m'arrête au magasin où j'ai passé commande pour ma sœur et une fois que j'ai tout récupéré, je vais la rejoindre au Haas Pavilion où elle bosse avec son équipe. Elle n'a pas encore fini son entraînement, je suis encore suffisamment en avance, mais ça aurait pu être mieux calculer quand même, je n'avais pas prévu de passer tant de temps avec Elijah. Fauve finit par sortir avec quelques minutes de retard, portant encore le maillot bleu et or des Golden Bears. Comme à chaque fois, elle ne se change qu'une fois à la maison, mais elle dégouline de sueur, alors je lui passe une serviette propre pour éviter qu'elle dégueulasse mes pauvres sièges en cuir.

— C'était bien l'entraînement ? demandé-je curieuse.

— Top, on est prêtes pour ce week-end. Ça va, tu ne m'as pas trop attendu ? La coach nous donnait des conseils de dernière minute.

— Non, c'est bon, j'étais bien occupée, j'ai été parler avec Elijah.

Fauve me regarde, surprise et l'instant d'après, elle est presque effrayée, comprenant sans doute pourquoi je ne l'ai pas prévenu avant. Mais qu'elle se rassure, si je lui en parle, c'est que tout s'est bien passé, elle pourrait avoir confiance en moi quand même, elle ne me connaît pas encore assez après toutes ces années ? Je n'ai encore jamais tué personne après tout.

— Et qu'est-ce qu'il s'est passé ? demande-t-elle vraiment inquiète.

— Rien de particulier, on a discuté, j'ai appris des choses plutôt intéressantes sur lui et je lui ai un peu parlé de moi.

Elle me regarde toujours aussi étonnée, ne semblant pas comprendre par quel miracle Elijah s'en est tiré vivant alors que les chances n'étaient pas de son côté, moi-même, je n'en reviens pas de ne pas avoir eu à le tuer, c'est un véritable miracle.

Elijah ne cherche pas non plus à me parler, ce qui est presque étonnant vu comme il est insistant, mais bon, peut-être après tout que maintenant que le mystère qui m'entoure est brisé, je n'ai plus autant d'intérêt à ses yeux. Je ne vais pas m'en plaindre, mais c'est assez étrange pour être notable. En attendant, je ne sais pas si je fais bien ou non, mais en tout cas, j'efface tous les fichiers que j'ai envoyés au FBI, maintenant, Elijah a de nouveau disparu des radars. Je suis la dernière à le surveiller et je n'ai pas réduit cette surveillance, je ne veux pas être prise de court et je vais tout faire pour que ça n'arrive pas.

Aujourd'hui, je crois bien qu'il aurait apprécié me parler, je l'ai bien vu hésiter à venir me voir à plusieurs reprises, mais il a bien dû remarquer que je n'étais pas ouverte à la discussion puisqu'il ne l'a pas entamé. A priori, il commence à se méfier un peu de moi, ce qui est plutôt intelligent, je peux être très patiente, mais je n'ai toujours pas décidé si j'avais envie de l'être avec lui, ce qui s'est passé la semaine dernière n'y change rien. Je dois même avouer que je suis plutôt soulagée lorsque la fin de la semaine sonne et que je rejoins la voiture pour rentrer chez moi. La route n'est pas agréable pour une fois, Fauve est bien avec moi, mais son entraînement de basket a été annulé au dernier moment, alors ça l'a mis de mauvaise humeur. Traduction, il vaut mieux éviter de lui parler.

— Ça te dit qu'on se fasse un petit match toutes les deux ? demandé-je lorsque nous arrivons à la maison.

Derrière la maison, il y a un petit espace avec un panier de basket, rien d'exceptionnel, mais c'est déjà ça. Et je sais que ma proposition fait très plaisir à ma sœur, elle déteste avoir deux semaines entre deux entraînements de sport. Normalement, j'évite de jouer contre elle, et ce depuis plusieurs années déjà, depuis qu'elle a commencé à montrer un vrai intérêt et un vrai talent pour le basket. Je ne suis pas nulle non plus, je m'en sors même plutôt bien, mais chez moi, ce n'est pas inné, comme pour tout, c'est simplement un programme, et je déteste réussir à la battre, elle mérite bien plus la victoire que moi. Du coup, je m'abstiens le plus souvent, j'ai même refusé de participer aux sélections des équipes de basket universitaire comme Fauve me l'avait conseillé, refusant de rentrer en concurrence avec elle. Mais là, la situation est exceptionnelle et je sens que ma sœur en a besoin.

— Ouais pourquoi pas, affirme-t-elle en ayant des mots bien moins enthousiasme que sa voix, qui elle, prouve qu'elle en meurt d'envie.

Elle tire le frein à main et l'instant d'après, elle est déjà dehors, ayant même abandonné son sac dans la voiture. Je sors à mon tour et je la suis jusqu'à la maison où nous rentrons nous changer. Fauve arrive même à être prête en même temps que moi, un exploit. Contrairement à moi, elle s'en fout de se faire laminer et elle est toujours trop contente de faire un match contre moi. Elle descend les escaliers en faisant déjà dribbler son ballon et nous sortons côte à côte par la baie vitrée qui est juste à côté de la partie la plus plate de notre jardin et du panier.

— Je mets de la musique ? demandé-je en connaissant déjà sa réponse.

— Te prive pas.

Pour une fois, je n'ai même pas besoin de lui demander quel genre elle veut, ça fait plusieurs années que je lui ai créé une playlist que je mets en route à chaque fois qu'elle s'amuse avec son ballon orange. Pour la déconne, je mets en premier Eye Of The Tiger et elle éclate instantanément de rire. Pari réussi, j'ai retrouvé la bonne humeur de ma sœur.

— Tu n'as rien trouvé de mieux ? m'interroge-t-elle en commençant tout de même à jouer, semblant très décidée à marquer les premiers points.

Si elle compte me déconcentrer, je lui souhaite bonne chance, je ne suis pas facile à avoir et je risque de lui récupérer le ballon avant.

— Je peux changer si tu veux ? J'ai d'autres musiques en stock pour ce qui est d'un début de match, remarqué-je en rentrant dans son jeu, changeant au passage de musique pour mettre Hear Beat.

Nos matchs ne sont jamais très loyaux, déjà, à deux, c'est tout de suite plus dur de faire la moindre action, mais notre terrain de jeu n'est pas très grand, alors nous avons possiblement tendance à commettre quelques petites fautes, comme discuter pour récupérer le ballon. Nous connaissons très bien les règles, mais entre sœurs, ça fait très longtemps que nous ne les respections plus du tout. J'arrive finalement à récupérer le ballon sans plus de difficulté que ça, mais elle l'a fait exprès et me le reprend presque l'instant d'après, ce qui lui permet de mettre le premier panier, un très joli Swisher soit dis-en passant. Je récupère le ballon rond dès qu'il touche le sol et je me dépêche de faire un Dunk avant qu'elle n'ait réagi ou m'ait rejoint. Dunk sans doute impossible à réaliser pour une personne de ma taille, mais Fauve a arrêté de prendre en compte mon avantage robotique lorsqu'elle a grandi et qu'elle m'a dépassée de plus de trente centimètres.

Un tir direct réalisé lorsque le ballon rentre dans le panier sans toucher ni l'arceau ni le panneau

Une action de jeu consistant à marquer en s'accrochant à l'arceau, à une ou deux mains, le dunk est l'une des manières les plus spectaculaires de marquer un panier.

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