- Tu vois, tu peux rire sans vomir maintenant, aller viens jouer avec nous à fifa. Me dit-il en me tendant la main.
- C'est bon j'peux me relever toute seule, j'suis pas une assistée, dis-je en me levant.
- Sacré caractère.
Mon regard descendra quelques instant sur son torse, qui désormais était toujours découvert.
- Sacré torse aussi, chuchotais-je pour qu'il ne m'entende pas.
Un peu faible Ana sur ce coup là, me dit une voix intérieure.
- Bon, laisse moi aller te chercher un t-shirt de rechange, repris-je.
- Ouais ça serait gentil de ta part.
Je le dépassa alors, quand il me chuchota à l'oreille.
- J'ai entendu pour le « sacré torse », tu en craque autant pour moi ? Rit-il
- Ne joue pas à ce jeu, le genre mec mystérieux qui parle qu'en chuchotant comme pour faire peur, ne te vas pas du tout. Répliquais-je
- Aah interessant, et tu préfère quel style ? Le genre Aïden intellectuel, sportif, rebelle, narco-trafiquant, ou surfeur ?
- Le genre....
Je me rapprochais de lui, et chuchota de telle manière qu'il savait le faire. Bizarrement, je le sentais se crisper, et je plongea mes yeux dans les siens.
- ... Aïden la statue, ou non même, Aïden le paillasson au moins tu servirais à quelque chose, dis je en haussant les épaules. Maintenant, retournes au salon.
Il partit au salon en riant. Je ressemblais certes, à une gamine, mais au moins il avait fermé sa bouche pendant quelques instants. Et, pour une fois, c'était moi qui l'avait mit mal à l'aise.
J'étais montée à l'étage, et avait désormais dans la main un vieux t-shirt à mon père. C'était un t-shirt croisé avec un maillot de foot disons, il datait d'il y a peine 1ans 1/2 où mon père coachait encore mon frère au foot le samedi. Derrière il y avait écrit en grand « Coach » ce n'était pas le top comme t-shirt mais c'était un des rares à paraître propre, et de plus, je savais que mon père ne voudrait pas le récupérer.
Je descendis au salon, et tendit le fameux t-shirt à Aïden.
- Ce n'est pas ouf, mais si tu n'es pas content, tu peux rester torse nu et alors je couperais le chauffage, puis tu tombera malade, à toi de voir, dis-je.
- Meme si t'as proposition de rester torse nu est tentante, je pense que le t-shirt me conviendrait mieux. Je suis désolé de devoir te couper dans ta contemplation de mon corps.
- Rhabille toi très vite, dis-je calmement.
C'est ce qu'il fit dans les minutes qui suivirent.
Alex nous rejoignis dans le canapé et nous tendait les manettes.
- Alors on fait comment pour les équipes ? Demandais-je
- Pour les équipes ? Dis Aïden perturbé.
- Bah oui patate, un match avec 3 équipes ça n'existe pas, riais-je exaspéré.
- Ou alors, Mademoiselle Ana, on fait comme tout le monde, toi et Alex vous jouer contre et moi je joue contre le vainqueur après. Dit Aïden en se foutant légèrement de moi.
- Ouais aussi, dis-je
- À moins que tu ne veuilles faire équipe avec moi, me dit-il en me faisant un clin d'oeil.
- Je voudrais pas interrompre votre petite discussion, mais du coup on fait comment ? Demanda Alex qui jusque là était resté en retrait.
- Je fais fais équipe avec toi...
Je regarda Aïden, et lui sourit de toutes mes dents.
- ... Alex
Nous avions désormais défini les pseudo équipes : Moi et Alex contre Aïden. Le choix de notre équipe de foot fut, lui, plus compliqué du moins pour Alex et moi. Si bien qu'après 10 minutes d'engueulades et d'opinions divergentes hurlées de manière parfois violentes, nous avons laissé le mode aléatoire faire son choix. L'équipe n'était pas folle, et ne me ravie pas mais je me tu, pour une fois.
Nous avons joué pendant 20 minutes, ris et peut être, que nous nous sommes un peu frappés avec Alex, mais au final nous avons gagné, évident non ? Pensais-je.
Notre victoire dans les arrêts de jeu, et l'amertume d'Aïden nous fit rire. Avec Alex, depuis le début de cette année scolaire, on avait lié quelque chose, je ne sais si notre situation aujourd'hui pouvait se ressembler, il avait perdu son père dans les mêmes circonstances que j'avais perdu la mienne, mais au contraire de lui, il n'était pas à la base de tout ce chamboulement, lui.
Je ne sais pas si on était ami avec Alex aujourd'hui, le seule chose que je savais été le fait qu'il était là pour moi même si je faisais tout pour l'éloigner. Il était aussi un des seuls à savoir pour ma mère, et en réalité c'était plus facile avec lui. Au fond, tout serait plus facile si tout le monde savait, mais quelque chose en moi voulait que cela n'arrive jamais.
Bizarrement, je sentais que je n'étais pas la seule à discerner cette complicité naissante. Aïden nous regardait en réalité très étrangement. Soudain un bruit de moto se fit entendre, mon père était de retour. La moto était là seule chose qui intéressait encore, un tant soit peu, mon père. Avant, j'aimais en faire avec lui, aujourd'hui ça serait beaucoup trop douloureux.
Je regarda alarmé Alex, j'avais peur de comment serait mon père, de ce qu'il pourrait dire ou de ce qu'il pourrait faire. Il comprit très vite mon message.
- Bon aller on dégage Aïden, j'ai un nouveau truc à te montrer, dit précipitamment Alex.
- Euh,... ouais ouais ok on y vas, on y vas, dit Aïden perturbé.
Ils se levèrent du canapé, je les raccompagna jusqu'à la porte. En réalité, ce n'était pas par politesse, mais plus par crainte de l'échange qu'il pourrait y avait entre eux. Avant qu'il ne quitte définitivement la maison, j'attrapais Alex par le bras.
- Tu vois jamais faire confiance à mon pere, lui chuchotais-je. Ah, et merci.
- Merci pourquoi ? Si c'est pour avoir gardé ton frère il me semble que tu l'as déjà fait en ayant fermer ta gueule tout à l'heure, ria-t-il doucement.
- Non pour avoir menti à Aïden sur ma mère.
- Un jour faudra que tu lui dises Ana, reprit-il sérieusement cette fois ci.
- Il y aura peut être plus jamais d'autre jour, dis-je.
Alex regarda furtivement dehors, il était vraiment l'heure qu'ils dégagent.
- On en reparlera plus tard, je ne comprends pas ce que tu me dis là, dit Alex avant de partir pour de bon cette fois.
Je regarda la scène depuis la porte, ils avaient mis trop de temps, et ils croisèrent furtivement mon père. Mon cœur s'emballa, à la différence des filles de mon âge, il ne s'emballait pas pour un gars, mais par peur de voir la mort de mère révélée aux autres gens.
Il ne se passa rien, mon père ne semblait pas leur donner de l'importance et il tailla son chemin jusqu'à moi. La situation étrange fut, elle, venir d'Aïden qui serra ses poings et ne quitta pas du regard mon père jusqu'a ce que celui là ferma la porte.
En repensant aux dernières minutes, je m'apercevais, qu'au fond si je cherchais tant à cacher la mort de ma mère était peut-être par peur du regard des autres, du moins c'est de ce que je me persuadais jusqu'à maintenant. La vérité était que je cherchais à éviter la mort, à la renier comme pour l'oublier, comme pour me dire que cela n'était que cauchemar et qu'un jour je me réveillerais. Mais la vie ce n'est pas ça, ce n'est pas vivre en cachant la mort, parce que je sais que la vie c'est avant tout la mort. Mais je ne suis pas assez grande pour le supporter et l'accepter, je le pensais jusqu'à cet été. Je me pensais cœur de pierre et insensible juste parce que je ne pleurais pas devant un film, ou parce que je croyais avoir aucunes attaches. Il fait vraiment être conne pour tenir un tel discours, et pourtant c'était moi. Parce que le jour où je serais vraiment forte, sera le jour où j'accepterais la mort de ma mère. Pour l'instant, je suis faible, mais je m'en fiche, je dois juste m'occuper de mon frère et terminer le lycée. Parce que ce n'est pas être forte qui me sauveras la vie.
En voyant les 3 hommes se croiser je réalisa autre chose, il n'y avait quasiment plus de femmes dans mon entourage, si ce n'était qu'Olivia ou moi. D'une manière ou d'une autre je cherchais à repousser une présence qui me rappelais maladroitement ma mère. J'étais même ma propre psy' pensais-je.
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Une fois de plus je courus pour prendre mon bus. Ma difficulté à me réveiller le matin était une chose qui n'avait pas changer, malheureusement c'était la seule chose que j'aurais peut être voulue changer.
Mon frere par miracle était déjà parti quand je me suis levée, peut être était ce l'œuvre de mon pere, si c'était le cas, et bien c'était fabuleux.
Une fois montée dans le bus, je ne réfléchis pas et m'assis à côté d'Alex. Mauvaise idée, car samedi soir, ou plutôt dimanche matin, en partant de chez moi, il semblait bien décider à tirer les choses au clair. Et il ne tarda pas à enlever ses écouteurs, et à prendre la parole.
- Alors ça voulait dire quoi ce « il y aura peut être plus jamais d'autre jour » dit-il en imitant ma voix.
- Rien, dis-je en essayant de fuir son regard
- Je ne te crois pas, tu ne penses pas à te suici...
- Non, non, le coupais-je. Je voulais juste dire, que je n'étais pas obligée de dire la vérité à Aïden, parce que c'était juste pour un soir. Je veux dire, c'était cool, mais je n'aurais sûrement plus d'autre moments du genre avec lui.
- Détrompes toi Ana, maintenant qu'il sait pour ta mè... Du moins qu'il pense savoir, reprit-il, il ne te lâchera pas, crois-en mon expérience.
- Toi tu étais son pote, c'est pas pareil.
- C'est peut être pas pareil, mais ça reste Aïden.
Ça reste Aïden. Il avait raison, ça reste Aïden, ça reste donc un mec que j'étais censée ne pas calculer, et pourtant il ne cesse de revenir dans ma vie, même quand chacun de nos deux ne voulions plus nous voir.
Et j'en ai marre de me poser des questions, pensais-je. J'en avais marre de trop réfléchir et de me retenir. Maintenant, tout viendrait comme cela viendrait, et je repousserais rien. Si, Mélody revient, je m'excuserais et ne la repousserais pas. Si Olivia me propose de sortir, je la suivrais. Il fallait que je vive.
- T'as raison, me dis Alex.
- J'ai pensé tout haut ? Demandais-je honteuse.
- T'as chuchoté tout haut disons, mais juste la fin de ta tirade intérieure n'es pas peur.
- Tais toi, rigolais-je
Et c'est ce qu'il fit.
Le reste de la journée fut calme, j'avais assisté au cours du matin et l'après midi j'étais parti travaillé. Seulement je savais que cela ne pouvait pas durer, les absences accumulées deviendraient trop importantes.
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Nous étions vendredi aujourd'hui, je ne travaillais pas cette après-midi et c'était une bonne chose, le rythme commence déjà à me fatiguer. Les cours se terminaient à 15h aujourd'hui, j'aurais le temps d'aller voir le proviseur. Nous étions à 50 minutes de la fin des cours, quand la porte s'ouvra. Aïden, Alex et un autre venaient déranger le cours.
- Pardon Monsieur, problème de voiture, dis Aïden en montrant ses mains pleines de traces noires
- Un problème de voiture qui vous empêche de venir la moitié de la journée ? Bon aller vous assoir, et vous Aïden, aller vous lavez les mains.
Alex vint s'assoir à côté de moi, mon voisin de classe avait eu une sorte de gastro foudroyante et avait complètement évacué le contenu de son estomac à quelques centimètres de moi, heureusement que mes reflex étaient encore là, et que j'avais pu m'écarter à tant. La raison de sa gastro devait être la vidéo du cours de sciences, ou du moins de biologie ou même d'anatomie. En raison, du budget ou de lois, je ne sais pas je n'ai pas écouté, on ne pouvait plus disséquer en cours. Et même en vidéo, mon voisin n'avait pas supporter.
- Tu fais fuir tes voisins pour moi maintenant ? Me demanda Alex
- Et bien oui, tu sais à quel point tu es important pour moi, dis je ironiquement.
- Je le savais, dit-il en me faisant un clin d'œil. Depuis quand tu viens en cours l'après-midi toi ??
- Depuis que je ne travaille pas l'après midi.
- Ah, rit-il.
- Bon si tu veux bien me laisser suivre les quelques 45 minutes de cours qu'il reste pour la journée.
- Comment ça 45 minutes ?
- Les cours finissent à 15h aujourd'hui. Pour une fille qui vient que la moitié du temps au lycée, je suis plus au courant que toi.
- Oh ça va toi.
- Sinon, il s'est passé quoi pour que vous arriviez en retard comme ça ?
- Tu peux me laisser suivre le cours s'il te plaît, dit-il fièrement.
J'entrouvris la bouche, mais ne trouva rien à dire et je me retrouva conne. Je retournais mon regard vers le tableau, frustrée.
- C'est bon je rigole Ana, en vrai c'est bon quand tu fermes ta gueule.
- Merci de le répéter nuit et jour, soufflais-je
- Bon, on a juste voulu aller à la plage.
- En plein hiver ?
- C'était un bon jour pour surfer, dit-il en haussant les épaules.
- S'il vous plaît, taisez vous dans le fond, hurla le prof.
Instinctivement je baissa les yeux, et serra les poings. La dernière chose que je voulais était de me faire remarquer, surtout avec ce prof. Alex le compris, et il se tu tout le long du cours, un miracle pour lui. Le professeur m'avait laissé tranquille durant le cours par la suite. Aïden, lui, ne nous avait pas lâché du regard avec Alex pendant les 5 minutes qui ont suivies la remarque de celui ci. Je le savais, je le sentais.
La sonnerie sonna, et je m'empressa de rejoindre le bureau du proviseur. Je frappe et entra.
- Bonjour, je souhaiterais parler de mes absences.
- Ah, Ana, vous me coupez l'herbe sous le pied.
- Je travaille l'après-midi pour aider mon père vous comprenez ce n'est pas facile quand on est tout seul, dis-je
- Oui je comprends bien, mais vous n'avez sûrement pas à travailler autant Ana, surtout pas à votre âge.
- Et bien figurez vous que si, et j'avais même pensé à arrêter le lycée, mais, bon, j'ai vite changé d'avis et je voudrais avoir mon bac. Je voudrais savoir si... Si, une modification de mon emploi du temps était possible ?
- C'est quelque chose de difficile que vous me demandez Ana, mais en vue de votre situation je peux essayer de trouver une solution.
Il retourna pianoter son ordinateur, et soupira plusieurs fois.
- La seule chose que je peux vous proposer est sur la pause du midi. On peut trouver des profs particuliers qui vous résumerons tout les cours seulement vous mangerez en même temps.
- C'est bon ça me vas.
- Vous aurez 1h30 de cours et après vous serez libre. En temps normal, c'est payant, mais pour vous, l'école prendra à sa charge.
- Merci monsieur, vraiment. Dis-je soulagée.
Je quitta son bureau rapidement, ainsi que le lycée. Je partis en direction de l'école de mon frère, même si elle était loin je m'en fichais, je pourrais prendre le bus, mais je préférais marcher, même si je sais que j'allais en baver.
Il était 16h, et l'école de mon frère allait bientôt sonner le clap de fin de la semaine. Noam fut dans les premiers à sortir, ce qui ne me déplut pas. Voir tout ces parents, et ses mamans à attendre leurs enfants me donner envie de vomir.
- Surprise mon chou, lui dis-je lorsqu'il vint se glisser entre mes bras.
- Ana, j'ai quelque chose à te demander, reprit-il quelque minutes plus tard. Demain on a match et le coach il est pas là, et puis les papas de mes copains il peuvent pas, donc on a pensé que...
- Je suis désolé Noam, mais je ne pense pas que papa soit là, dis-je tristement.
- Je ne pensais pas à papa, Ana, mais à toi. Aller tu a fais du foot aussi, et puis dis oui s'il te plaît.
C'est vrai que j'en avais fait, mais pas depuis qu'elle était morte. Je ne m'étais pas réinscrite cette année, j'avais réussi à payer la licence de mon frère, mais je n'avais plus les moyens pour moi. Ou du moins, plus l'envie.
- Bon ok Noam, lui dis-je au bout d'un certain temps.
- Oh merci Ana, t'es la meilleure.
- Je vous ramène ? Demanda une voix derrière moi.
Je me retourna et vit Aïden. Décidément, Alex avait raison.
- Tu me suis ? Demandais-je
- Je... Non... J'veux dire je passai par là et je me suis dis que comme j'allais chez Alex je pourrais peut être vous ramener, dit-il en se grattant la nuque.
- Ouais, et Alex il habite vers la plage ? Dis-je en faisant signe que ça voiture était pointé vers la route qui menait à la mer.
- Je peux mentir moi aussi, tu vois il y'a pas que toi Ana, finit-il par rire.
- Bon aller, ramène nous, je vais faire comme si j'avais rien entendu. Et puis le côté mec timide ça te vas, lui dis-je en chuchotant
- Ah voilà un genre de mec à éviter avec toi, maintenant j'ai plus de chance de ressembler au mec parfait.
Avec Noam, on montas dans la voiture d'Aïden. Le trajet se fit en silence, même si Noam se posa quelques questions.
- Ana, c'est qui lui ? Dit-il en pointant Aïden
- Hum... un ami à Alex, finis-je par dire
Ma réponse semblait faire rire Aïden, je ne sais pas pourquoi.
- Ah, et Ana, tu pourrais demander à Alex de venir nous voir demain au foot ? J'aime bien quand il vient, et puis il pourra te donner des conseils pour nous coacher.
- Euh, ouais Noam, je pourrais le faire, dis-je légèrement surprise.
J'étais perturbée de part la présence d'Aïden, j'avais peur que mon frère gaffe, même si je l'avais formaté pour qu'il ne dise pas que maman était morte. Je m'en voulais de devoir lui faire subir ça, mais je ne voulais pas qu'il souffre du regard des autres.
Nous étions désormais arrivés devant chez moi. Je descendis de la voiture accompagné de Noam. J'ouvris la porte, quand Aïden lança de l'autre côté du trottoir.
- À demain du coup.
Même à cette distance je savais qu'il pouvait comprendre mon regard interrogée.
- Je serais ravi de voir tes talents de coach.
- Meme pas en rêve Aïden, je te mettrais à terre avant que tu n'es pu posé un millimètre de ton pied sur le terrain.
Il ria et moi aussi. Même si intérieurement je n'avais vraiment pas envie qu'il vienne, ou peut être que si en fait. Mais qu'est ce que je raconte moi.
// Nouveau chapitre j'espère qu'il vous plaira. N'hésitez à me donner vos avis sur celui ci et sur l'histoire en elle même aussi . \\