On danse en plein milieu de la piste depuis un petit moment, bon je dois admettre que danser et un très grand mot, on gesticule comme deux idiots... Mon état ne permettant pas d'en faire plus de peur de tomber à la renverse...
Comment je vais pouvoir être avec cet homme si il n'aime pas trémousser son petit popotin, moi qui adore bouger mon corps surtout sur des rythmes latino ?
D'ailleurs, voici le genre de musique qui me procure beaucoup de plaisir à danser. Je me colle à mon partenaire, celui-ci à un mouvement de recule. Je me rapproche et je cale mes mains sur son fessier bien ferme pour que l'emprise l'empêche de nouveau de fuir. Et sur le son de la mélodie qui inspire au rapprochement de nos corps, nous voici propulsés dans une danse très sensuelle menée par mes soins.
— Il va falloir monsieur vous mettre à ce genre d'activité, si vous voulez un jour être l'homme de ma vie ?
— Comme ça ? me murmure t-il à l'oreille sur un ton très séducteur, en me faisant virevolter dans les airs.
Puis il m'embrasse, resserre notre étreinte et mène avec beaucoup de brio la danse. Je n'y comprends rien. La minute d'avant il fallait que je le supplie de valser et maintenant il se meut comme un Dieu. Je suis aux anges ! Mon rêve est plus conforme à mes désirs et j'adore ça !
— Pourquoi m'avoir menti ?
— Je ne vois pas de quoi vous parlez ?
— Vous m'avez caché vos talents tout à l'heure ?
— Non ! J'étais seulement un peu stressé ! Et je n'aime pas me donner en spectacle... finit-il par confesser.
En réalité, il sait très bien trémousser son fessier, même si celui-ci n'est pas très bien rebondi, il a un déhanché du tonnerre. Il est peut être fait pour moi finalement, qui sait ? Je dois lui donner sa chance si je veux pouvoir le vérifier... La danse touche à sa fin et je me sens soudainement très étourdie, j'arrête de danser et lui demande de bien vouloir retourner à notre table. Ce qu'il accepte avec plaisir.
Je m'assois et bois du verre de mon petit ami, c'est étrange de dire ça, et pourtant c'est vrai, on est ensemble du moins si cela n'est pas un rêve... Je suis perdue ! Je ne sais plus discerner le vrai du faux...
— Non ma jolie ! Tu as assez bu pour aujourd'hui ! me stoppe immédiatement Gil en m'enlevant des mains sa pression dont j'avais à peine mouiller mes lèvres.
— Mais j'ai soif ! je proteste comme une enfant.
— Je vais te chercher une bouteille d'eau.
Et j'entends un doux son parvenir à mes oreilles, je lève ma tête qui était concentrée sur une boisson plus qu'alléchante posée sur le rebord de la table et je m'aperçois que ce son mélodieux vient de la bouche de Madeira, il chante une chanson brésilienne que je ne connais pas à l'aide d'une guitare, il est très doué, il est ensorcelant. On a envie d'en entendre plus... Je m'approche et m'assois au plus près sur les genoux de Bastien, qui ne me repousse pas. Un bras sur la table avec ma tête dessus, je me laisse aller au son de cette belle berceuse. Je suis sous le charme ! Il est vraiment parfait comme mec ! Alors pourquoi je ne ressens pas pour lui ce que j'éprouve pour Padre ? Il est plus mon genre de type pourtant...
— Venez ! Je vous ramène ! me prend par le bras l'homme de mes rêves, de ce rêve.
— Encore une chanson ? je demande.
— Mariana, vous devriez aller vous coucher, vous n'êtes pas en grande forme. Je vous promets de vous chanter une chanson dans la semaine rien que pour vous ! me convainc Julio Madeira.
— Promis ?
— Oui ! Bonne nuit ! A lundi !
Je me lève, me raccroche à Gil et lui prend la bouteille qu'il a entre les mains que je vide instantanément.
— Je suis prête ! On peut y aller ! je souris à mon homme puis à tout le monde.
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Un petit chapitre je sais , mais c'est ce que j'ai pu écrire...
A très vite pour un autre chapitre...