L'Arme du Roi (Le Grand Royau...

By Csfantasy

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Le Roi est mort ! Vive le Roi ! Du moins, c'était ce qu'aurait espéré pouvoir dire Sixtine. Prisonnière du Ro... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
...
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Tome 3 bis
Tome 3 bis UPDATE

Chapitre 24

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By Csfantasy

NdlA : I'M BACK! Et oui, les amis, ça y est ! J'ai réussi à peu près à réécrire tout ce que j'avais écrit (il me manque encore environ un chapitre pour être de retour au point où j'en étais) alors je peux à nouveau poster !

J'espère vraiment que ça vous plaira ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez en commentaires ! Je suis encore plus incertaine maintenant que j'ai été obligée de tout réécrire X'D

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Je l'observai longuement, m'attendant à ce qu'il admette qu'il se moquait de moi. Sauf que la femme me regardait avec des larmes dévalant ses joues, crédible dans le rôle qu'elle était censée jouer dans cette histoire.

Sauf que ça ne pouvait pas être vrai. Cette femme ne pouvait pas être ma mère tout autant que Nahl ne pouvait pas être mon petit frère. C'était impossible. Il était le Chasseur du Roi Noir. Il ne pouvait pas avoir atteint une telle position en moins de vingt ans. Les Faes vivaient pendant des siècles aussi Nahl devait-il être plus vieux que moi. Forcément. Ça n'avait pas de sens qu'il se prétende être mon petit frère.

- Bonne blague. Je peux partir ?

- Je me disais bien que tu allais être difficile à convaincre.

- Tu m'as pourchassée pendant des mois comme un vulgaire animal et tu crois que je vais te croire aveuglément lorsque tu me sors une vanne comme celle-là ? Tu me prends pour une idiote ?

La femme leva les mains et se mit entre nous.

- First things first, dit-elle. Nahl, tu vas te laver. Je vais m'occuper des blessures de Sixtine. Ensuite seulement, nous parlerons de tout cela en dînant. Vous avez l'air aussi affamé l'un que l'autre.

- Non, je veux savoir toute l'histoire tout de suite.

- Et moi, je dis que l'on va faire les choses dans l'ordre, jeune fille. Tu es chez moi, ici, donc tu suis mes règles.

- N'essaie pas, dit Nahl en souriant. Même toi, tu ne pourras pas gagner. Pas contre maman.

Entre le sourire sincère et amusé et le « maman », j'étais perdue. Le Nahl que j'avais en face m'était inconnu. Il avait toujours la même chevelure de nuit striée de sang, les mêmes yeux de ce bleu profond de l'aube, le même visage carré et taillé au burin, la même stature imposante et puissante... Et pourtant, au delà du physique, je faisais face à une personne totalement différente. Le tout était de savoir lequel des deux personnages était un mensonge.

Je croisai les bras.

- Je ne bougerai pas d'ici tant que je n'aurais pas eu mes réponses.

- Je te l'avais dit : elle a hérité de ton côté têtu.

La femme – Miléna – le fusilla du regard.

- Va te laver, toi. Tu sens plus fort qu'un cochon.

Il haussa les épaules et partit pour l'étage. Ses pas lourds résonnèrent dans l'escalier, sur le plancher. Je pus le suivre à la trace sans bouger un cil. Il ne cherchait absolument pas à être discret.

Je ramenai mon attention sur Miléna lorsqu'elle se plaça face à moi.

- Écoute, je me doute que ce n'est pas facile pour toi. Ça fait beaucoup à accepter. Et c'est une longue histoire à raconter en détails, parce que je sais que tu veux tous les détails.

- Évidemment.

- Alors on va te soigner, te laver et te remplir l'estomac. Tu seras bien plus à l'aise et prête à nous écouter.

Son ton me donna l'impression d'être une enfant qu'elle essayait d'amadouer au travers de jolies promesses, agitant l'idée d'une récompense si je me comportais bien. Mon agacement dû se lire sur mon visage.

- Je comprends mieux. Vous voulez m'endormir pour que j'avale vos petites histoires.

- Pas du tout ! Je sais juste que ce poignet doit être très douloureux et que ça ne t'aidera pas à te concentrer sur ce que nous allons te raconter. En plus, tu meurs de faim.

- Ça va faire un an que je n'ai pas été correctement nourrie. Croyez-moi, c'est le dernier de mes soucis. Quant à la douleur, j'y suis habituée. Alors passons tout de suite aux choses sérieuses. Faites redescendre Nahl et mettons carte sur table. J'ai hâte d'entendre le joli petit conte de fées que vous avez inventé.

Elle soupira en croisant les bras.

- Sixtine. Il n'y a pas de pièges. Tout ce que je te demande, c'est de te soigner et de te laver avant de venir manger. Le savon n'est pas empoisonné. Il n'est pas question de t'endormir ou se jouer de toi. Je veux simplement avoir cette conversation dans les meilleures conditions possibles. Est-ce trop te demander ?

En vérité, je devais avouer mourir d'envie de m'allonger dans un bain brûlant et de manger un vrai repas. J'avais aussi envie de dormir pendant des jours et de retrouver ces beaux jours d'été avec Ryker dans les jardins royaux, au temps où tout ou presque était simple. Mais c'était impossible. Nous étions en hiver et les choses avaient changé.

- Oui. Parce que votre fils m'a traquée comme une vulgaire bête sauvage, m'a séparée de mes amis pour m'amener ici. Alors, non, je n'ai pas envie de tourner autour du pot.

- Il ne s'agit pas de passer des jours ici, Sixtine. Juste de prendre le temps de te nettoyer et de te soigner. Au plus, ça prendra une heure. Qu'est-ce qu'une heure ?

- Des kilomètres supplémentaires entre eux et moi.

Elle ne trouva rien à objecter.

- Très bien. Faisons un marché alors.

- Quel genre de marché ?

- Tu fais ce que je te demande et tu peux me demander quelque chose en échange.

- Ce que je veux ?

- Ce que tu veux.

Je réfléchis. J'avais besoin de plusieurs choses. Des vivres, de l'eau. Avant tout, des armes. Autant que je pouvais en porter. Et un cheval. Avoir une monture me permettrait de rejoindre les autres bien plus vite que si je devais marcher.

- Je sais ce que je veux.

- Dis-moi.

- Des armes. Un cheval. Et de quoi faire le trajet jusqu'à la frontière.

- Très bien. J'ai tout ce qu'il te faut. Maintenant, allons-y.

Elle ouvrit la marche, commençant à monter les escaliers avant de se retourner vers moi lorsqu'elle vit que je ne bougeais pas. Je me résolus à la suivre. J'avais besoin de ces armes et de ce cheval. Il me les fallait absolument. Et si pour les obtenir il me suffisait de prendre un bain et de me laisser soigner par une inconnue prétendant être ma mère... Pourquoi pas ?

Miléna me fit entrer dans l'une des premières pièces de l'étage. La salle de bains sentait encore le savon et l'eau chaude. Nahl n'était pas sorti depuis longtemps. Il avait même laissé ses vêtements sales au sol.

- Ce garçon n'apprendra jamais rien, râla sa mère en récupérant les vêtements et en les mettant dans un panier.

Elle me fit couler un bain. Pendant qu'elle préparait ce dont elle avait besoin, je regardais l'eau remplir la grande vasque en céramique. J'ignorais d'où elle venait ou comment c'était possible mais, chez les Faes, je ne devais plus m'étonner de rien. Les Faes n'allaient assurément pas prendre la peine de faire chauffer des seaux d'eau pour remplir une baignoire quand leur magie pouvait le faire pour eux.

À côté de la baignoire, sur une étagère stratégiquement placée pour rester à portée une fois dans l'eau, des dizaines de pots étaient alignés, tous remplis de poudres colorées et de savons assortis. J'observai Miléna en prendre un et verser de la poudre rose dans l'eau. Aussitôt, celle-ci prit une profonde teinte rose et des pétales d'anémones et d'amaryllis apparurent à la surface. Des fleurs de cerisier vinrent compléter ce tableau improbable.

- Je les crée moi-même, dit Miléna. C'est un passe-temps. Je n'ai pas beaucoup d'autres choses à faire.

Je ne répondis pas, la regardant sortir des serviettes d'un meuble bas. Elle les posa sur une chaise devant l'unique fenêtre. Elle gagna le dernier meuble, près de la porte, et en sortit de quoi me soigner. Elle posa un pot opaque frappé d'une étiquette disant « feuilles de bambous ».

- Qu'est-ce que c'est ? demandai-je, méfiante.

- Des feuilles d'arbres que j'ai fait infuser avec un peu d'orties sauvages. Ma sœur m'a donné ces feuilles de bambous lors de ma dernière visite...

Son ton baissa, le souvenir de sa sœur visiblement douloureux. Était-elle morte ? Ou bien s'étaient-elles juste disputées et perdues de vue ?

Elle me fit tendre le bras et enleva la bande qui enserrait mon poignet. Voir sa couleur violacée, son gonflement... J'en eus un haut-le-cœur. Il était dans un tel état que c'était à peine si je ne voyais pas l'os ressortir. Même Miléna fit la grimace.

- Ça va prendre du temps pour te remettre, dit-elle. Il est vraiment abîmé.

Je ne pris pas la peine de répondre. Il était évident que ça n'allait pas se réparer en l'espace d'une nuit. Je n'avais pas besoin qu'elle énonce une telle évidence.

Elle nettoya mon poignet avec un tissu, doucement et précautionneusement. Elle veillait vraiment à ne pas me faire mal. L'odeur d'eau chaude et de fleurs commençait à devenir puissante. Lorsque Miléna ouvrit le pot contenant ses feuilles de bambous, un puissant parfum me monta au nez. Ça sentait le fermenté, le moisi, même. Elle sortit un petit rouleau vert sombre qu'elle déplia. Elle fit de son mieux pour ne pas les arracher tant elles étaient imbibées et fragiles. Lorsqu'elle l'eut déplié, elle avait dans les mains une longue feuille qu'elle vint enrouler autour de mon poignet. La feuille était assez longue pour faire deux fois le tour de mon poignet, aussi enflé qu'il fut. Miléna prit un bandage simple qu'elle vint ajouter autour de sa feuille bizarre et noua fermement.

- Je vais te laisser prendre ton bain et aller chercher de quoi te changer. Tu n'as pas à te presser. Tu peux prendre tout ton temps.

Je hochai vaguement de la tête sans lui répondre. Elle se redressa, fermant le pot de feuilles bizarres et le rangeant à sa place.

- Tu vas t'en sortir pour te déshabiller ?

- Ça devrait aller.

Elle hésita quelques secondes sur le seuil avant de finir par sortir. Le loquet de la porte claqua derrière elle et je relâchai un souffle. Je n'avais même pas conscience d'avoir arrêté de respirer. Je me déshabillai, ayant un peu de mal à défaire mon haut. Les boutons étaient infernaux à enlever avec un poignet en morceaux.

Je me glissai avec un bonheur incroyable dans l'eau chaude. Je me laissai immerger dans le bain, prenant soin de garder mon poignet hors de l'eau. Je doutais que ça lui fasse du bien. Je perdis rapidement toute notion de temps. Je me frottai avec le savon qui allait avec la poudre rose qu'avait choisie Miléna. Ma peau était tellement incrustée de crasse que, malgré les jolis sels de bains de Miléna, l'eau s'assombrit et devint grise. Je n'avais pas réalisé à quel point j'étais sale sous mes vêtements.

Je pris de nouveaux sels et en versai une bonne rasade. Ça ne changerait pas l'eau mais ça serait mieux que rien. Au moins le parfum des fleurs reprit-il le dessus.

Je tressaillis et me redressai en entendant des coups frappés à la porte. Alors que j'allais répondre, Miléna passa la tête par l'entrebâillement.

- Je peux ?

Je haussai les épaules, me submergeant au maximum dans l'eau pour qu'elle ne voit rien de moi. Elle déposa une pile de vêtements sur le meuble et se tourna vers moi. Elle tira un tabouret que je n'avais pas vu jusqu'à la baignoire et s'assit dessus après avoir saisi une fiole.

- Qu'est-ce que vous faites ?

- Je te lave les cheveux.

Et, en effet, elle versa une huile sur ma tignasse emmêlée et raidie par la saleté. Elle commença à me masser le crâne sans rien dire. Doucement, je me détendis malgré moi. Je sentis mes yeux se fermer alors qu'elle continuait de me laver les cheveux. Je doutais qu'une huile puisse quoi que ce soit pour mes cheveux. Ils étaient dans un tel état que cinq lavages ne pourraient certainement rien pour eux, de toute façon.

- Combien de temps es-tu restée dehors comme ça ?

- J'ai arrêté de compter, avouai-je.

En y regardant bien... Ça devait faire des mois que j'avais échappé à la Cour Noire et que je parcourais la Faerie en aveugle, cherchant les héritiers Madsen et les autres. Que je ne m'étais pas lavée. C'était atroce, maintenant que j'y pensais.

- Pas étonnant que tu sois dans un tel état. Comment as-tu survécu aussi longtemps ? Tu es si fine que ce n'est même pas étonnant que tes os se cassent comme ça.

Je gardai le silence. Je ne m'étais pas regardée dans un miroir depuis bien longtemps. Je ne savais même pas à quoi je ressemblais, désormais. Je tournai la tête vers le miroir qui pendait au-dessus du meuble de l'autre côté de la pièce. Je ne voyais rien d'autre que l'étagère au-dessus de moi.

Elle commença à me rincer les cheveux. Je fermai les yeux, la laissant rincer, laver, rincer, laver jusqu'à ce que mes cheveux soient propres. C'était bizarre d'avoir quelqu'un me laver les cheveux. La façon dont elle le faisait, c'était très maternel. Je ne pouvais pas le nier. Jamais personne n'avait fait ce genre de choses pour moi. C'était à la fois très agréable et angoissant. Essayait-elle de me manipuler avant même de me raconter leur histoire ?

Je n'étais pas à l'aise avec ça. Pas du tout. Je me redressai, faisant glisser mes cheveux entre ses doigts, me cachant derrière mes bras par pudeur.

- J'aimerais sortir.

Je fus plutôt fière de mon ton froid. J'avais redouté de parler de peur que ma voix ne tremble. Je ne voulais pas qu'elle se doute que son attitude faisait son effet. Qu'elle risquait de gagner un pouvoir sur moi.

- Pas de soucis. Si tu as besoin, n'hésite pas à appeler.

Elle se leva et sortit. Je me laissai retomber contre la baignoire en soupirant. Il était plus que temps que j'obtienne le fin mot de leur histoire et que je reprenne la route jusqu'à Ryker et les autres.

Je me hissai hors de la baignoire et attrapai une serviette, m'enroulant dedans. La tenant contre moi, je me mis face au miroir. Je me détaillai, reprenant connaissance de mon visage, de mon corps.Depuis la dernière fois que j'avais eu l'occasion de me regarder, j'avais tellement changé que c'en était effrayant.

Mes cheveux n'avaient plus ce beau blond que je leur avais toujours connu. Ils s'étaient assombris. Même alors qu'ils étaient humides, c'était flagrant. Avec la pâleur de ma peau, ça rendait leur nouvelle teinte encore plus sombre et faisait ressortir le vert profond de mes yeux d'autant plus.

Quant au reste de mon corps... J'étais presque incapable de le reconnaître. J'avais perdu toutes mes courbes. Je n'étais plus que de la peau tendue sur des os. Même ma poitrine, déjà presque inexistante auparavant, semblait avoir complètement disparue. J'étais hideuse comme jamais auparavant.

Je me pressai d'enfiler les vêtements prêtés par Miléna. Tous étaient trop larges. Heureusement, elle avait pensé à me fournir une ceinture pour le bas. Si je restais immobile, il tenait en équilibre sur mes hanches. Si je bougeais, j'étais prête à parier qu'il finirait sur mes chevilles.

Je sortis de la salle de bains et descendis dans la cuisine. Une odeur de ragoût et de pain chaud m'assaillit, réveillant mon appétit. Nahl était déjà assis à table. Il éclata de rire lorsqu'il tourna la tête vers moi. Je ne sus pas si j'étais plus vexée ou abasourdie qu'il soit capable de rire comme une personne normale.

- Tu as l'air absolument ridicule !

- Pardon ?

Cette fois, j'étais bel et bien vexée. Il avait réussi.

Je baissai les yeux vers ma tenue. Il était certain que je ne ressemblais à rien mais ce n'était pas une raison pour rire aux éclats.

- J'allais justement te dire d'aller lui chercher quelque chose de correct à porter, dit Miléna à son fils, comme si de rien n'était.

Elle tapota son épaule.

- Allez. Tu as largement le temps d'aller chez le tailleur pour acheter une tenue correcte à Sixtine avant de manger.

- Mais...

- Fais ce que je te dis, Nahl.

- D'accord, d'accord... maugréa-t-il en se levant.

Il m'envoya un regard de reproche avant de sortir de la maison en claquant la porte.

- Quel sale caractère, celui-là !

Miléna tourna son regard vers moi et sourit gentiment.

- Tu peux t'installer en attendant qu'il revienne.

Je pris place dans un fauteuil couvert d'une peau de bête qui avait dû être massive, d'une intense couleur fauve. Je n'en avais jamais rencontrée de telle et je n'osais imaginer ce qui adviendrait de moi si jamais cela arrivait.

Nahl ne mit pas longtemps à revenir avec une tenue dans les mains. Je redoutais de voir ce qu'il avait choisi. Je m'attendais à quelque chose d'encore plus hideux que ce que j'avais sur le dos. Son retour me permit d'échapper au silence pesant et malaisé qui s'était installé dans la pièce. J'entendais Miléna cuisiner mais nous n'échangeâmes pas un mot. Que dire à quelqu'un qui croyait être votre mère alors que vous étiez à peu près certain que ce n'était qu'une vaste supercherie ?

Nahl m'envoya les vêtements. Ils atterrirent sur mes genoux. Il parut ennuyé que je n'aie même pas tenté de les rattraper. Il bouda en l'indiquant la salle de bains de l'étage pour me changer. Alors que je montais, j'entendis Miléna lui dire d'être plus agréable, que j'étais sérieusement blessée. Je roulai des yeux.

Et je fus certaine que Nahl faisait de même.


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