Après une course poursuite digne des vieux films policiers. Nous avons perdu la voiture en question dans un affreux embouteillage. A contrecœur Silvia a donné au conducteur l'adresse de l'hôtel dans lequel nous allons travailler à Vilamoura.
Arrivant à destination, nous avons été tous surpris, même le chauffeur n'en crois pas ses yeux, de voir devant nous la fameuse voiture noire qui nous a fait fourbons vingt minutes plutôt...
Nous restons scotchés sur la portière arrière que le portier de l'hôtel s'est fait une joie d'ouvrir. Et qui en sort ? Oui ! Notre bel inconnu au fessier plus que généreux, même incroyable !
Silvia et moi, on se regarde incrédules... Puis on se dépêche de régler notre course et nous quittons au plus vite le véhicule, balançant les valises une à une à terre, puis j'arrache de justesse mon manteau de la portière que mon amie fait claquer à la va vite. Le taxi dévale la route à toute vitesse sans même un au revoir.
L'hôtel « Océana » est un splendide bâtiment vu de l'extérieur, un vrai chef d'œuvre architectural avec ses deux majestueuses et imposantes tours de verre de part et d'autre de l'édifice principal. Il représente à la perfection la ville dans laquelle nous sommes, Vilamoura étant l'endroit qui me fait penser au faste et au luxe du Cannes français. Tout ici, représente la richesse, nous donne envie d'autre chose, d'un autre monde dans lequel vous et moi n'avons pas vraiment notre place... Rien que les majestueux hôtels, les grands yachts, les belles villas sur les collines, les parcours de golfs à perte de vue... nous indiquent que ce n'est pas pour nous, mais nous fait tant rêver...
Nous entrons et nous sommes accueillis dans un magistral et impressionnant grand hall d'entrée. Je m'avance seule vers la réception tandis que Silvia reste statique à la vue de l'homme de ses rêves. Il finit par suivre le bagagiste et mon amie reprenant ses esprits me rejoint au moment où je m'adresse à un charmant jeune homme tout sourire.
— Bonjour, nous avons rendez-vous avec monsieur Toures Bruno...
— Oui ! Il vous attend ! Veuillez me suivre ?
Nous voyant trimbaler nos valises, il nous propose de les mettre dans un coin derrière la réception. Nous descendons ensuite dans les sous-sols de l'hôtel, du moins c'est ce que je pensais... En réalité, il s'agit du rez de chaussée, l'entrée de l'hôtel se faisant au premier.
Cette étage étant dédié au personnel, nous voyons défiler de nombreuses personnes dans l'uniforme de l'hôtel, qui soit dit en passant mériterait un nouveau look, bien plus moderne...
Nous arrivons dans un couloir, étant en fin de parcours, je ne peux que fixer le derrière du monsieur, et je suis très déçu, il n'a rien d'incroyable, puis il stoppe brusquement, n'ayant pas le temps de réagir je me retrouve contre lui, mon nez aplatit contre son dos et me demande comment je vais faire pour me dépatouiller de cet incident plus que désagréable...
— Excusez moi ! J'ai perdu l'équilibre.
— Ce n'est pas grave ! Vous allez bien ?
— Oui ! Pas de casse !
Silvia sourit à ma gaffe. Elle s'est pertinemment que je n'ai pas perdu l'équilibre et me le fait savoir...
— Ses fesses n'ont rien à voir avec celle de l'inconnu de la voiture noire... me murmure t-elle à l'oreille.
Le jeune homme de l'accueil toque à une porte.
— Oui entrez ! nous entendons.
— Monsieur le directeur attend la visite de ces deux personnes, informe t-il une dame d'une soixantaine d'années.
— Oui en effet ! Je vais immédiatement l'informer de vos présences ! Veuillez patienter dans ses sièges en attendant, nous sollicite t-elle gentiment, en nous montrant de la main deux chaises. Merci Patricio ! Tu peux retourner à ton poste...
— Au revoir ! nous adresse t-il un énorme sourire avant de refermer la porte.
Il est très mignon et très serviable... Voilà le genre de mec qu'il me faut ! Mais malheureusement pour moi, il ne m'attire pas... Je suis plutôt à adorer les hommes avec un fessier plus qu'avantageux ! Je suis comme ça, que voulez vous ? On ne se refait pas...
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Et voilà un autre chapitre... J'espère qu'il vous a plu ?
Le prochain chapitre ne sera pas avant samedi ou dimanche, mon dos me faisant horriblement souffrir en ce moment...
A très vite...