Les Changeurs de Destins - Le...

Por LovelyBurns

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Des êtres traversent le temps et l'espace pour changer le destin de certaines personnes. Aider le "héros", ch... Mais

Avant - propos
Prologue
Chapitre 1 - Des cris et de l'huile
Chapitre 2 - Bal et Baiser
Chapitre 3 - Messager et déclaration
Chapitre 4 - Révélation et Raison
Chapitre 5 - Mystère et alliance
Chapitre 6 - Mariage et Départ
Chapitre 7 - Route et Château
Chapitre 8 - Magie et Pantalon
Chapitre 10 - Combat et Mariage
Chapitre 11 - Maîtresse et Fils
Chapitre 12 - Savoir et Bibliothèque
Chapitre 13 - Les murs et les regards
Chapitre 14 - Messages et Réunion
Chapitre 15 - Froideur et Jalousies
Chapitre 16 - Forêt et Changements
Chapitre 17 - Disputes et baisers
Chapitre 18 - Noms et Choix
Chapitre 19 - Le regard de l'ourse et le corps de cheval
Le regard ambré
Chapitre 20 - Bébés et Prison
Chapitre 21 -Entraînement et mutisme
Chapitre 22 - Cris et Clé
Chapitre 23 - Piège et Démasqué
Chapitre 24 -Tristesse et Désir
Chapitre 25 - Lien et Agathe
Chapitre 26 - La douleur de Zircon et le retour d'Onyx
Chapitre 27 - Lettres et Révélations
Les fraises et cerises
Les Cartes
Chapitre 28 - Peur et traîtrise
Les Changeurs de Destins - Grimvice
Chapitre 29 - Souvenirs et Solutions
Vacances
Chapitre 30 (partie 1) - Plan
Chapitre 30 (partie 2) - Plan
Chapitre 31 - Grotte et mensonges
Chapitre 32 - Le héros
Chapitre 33 - Antidote et Alliance (partie 1)
Chapitre 33 - Antidote et Alliance (partie 2)
Chapitre 34 - Annonce
Epilogue
Merci !

Chapitre 9 - Cartes et Joker

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Por LovelyBurns

Dans le chapitre précédent :

« Un mariage selon nos coutumes aura lieu demain devant la Grande Prêtresse.

– Est-ce vraiment nécessaire ? Nous sommes déjà mariés.

– Selon vos croyances. Mais je ne me considère pas marié tant que nos Dieux n'auront pas approuvé notre union.

– Très bien, soufflai-je en optant pour un chignon rapide.

– À partir de demain, l'autre femme logera dans cette chambre tandis que vous partagerez ma couche, » déclara-t-il d'un ton décisif.

C'était seulement la première étape afin de m'intégrer à leur culture différente de celle d'Alexandre. Ce n'était qu'un mariage. Rien de plus. Je hochai la tête à son ordre. Il m'indiqua ensuite que le dîner serait amené dans cette chambre, et que je devais me reposer. Il me regarda longuement avant d'ouvrir la porte. Je fis de même ne sachant que faire.

« Dormez bien. »

J'avais l'impression d'avoir imaginé ses dernières paroles tellement elles étaient chuchotées. Il semblait si distant avec moi que c'était décevant et frustrant. Peu de temps après, Adélaïde vint me porter le dîner sur un plateau. Du pain, de la viande et de l'eau. Je ne me plaignis pas, ne souhaitant pas manger à outrance puis allai me coucher rapidement. Dans mes songes, je repensai à ma première rencontre avec Adonis. Un sourire naquit au creux de ma bouche. Je me laissai aller à ce doux souvenir, jusqu'à ce que je sois aspirée dans un tourbillon blanc m'emmener dans une bâtisse inconnue.

***

Entourée d'un blanc lumineux, je regardais les alentours en quête d'une sortie. Seule une colonne de marbre blanc trônait dans la pièce infinie. En marchant, je remarquai que mes pieds touchaient un sol invisible tandis que mes mains ne brassaient que du vent. Je ne ressentais aucune émotion néfaste, au contraire j'étais apaisée comme dans un songe. Mais n'en étais-je pas dans un ? Peut-être pas. Je n'avais encore jamais vu de paysage aussi blanc. Même la neige possédait une consistance et une froideur nous faisant frissonner, mais ici, rien de tout cela.

Après quelques minutes d'hésitation mêlée d'exaspération, je m'approchai de la sculpture en pierre, curieuse de ce qu'elle pouvait me raconter. Elle semblait être présente uniquement pour que je la voie et la touche. Je répondis à son appel muet et effleurai le haut de la colonne m'arrivant à la taille. Au début, rien ne se passa. Ainsi commençai-je à la tâter pour essayer d'enclencher un mécanisme quelconque comme dans les films d'aventure. Ma persévérance gagna.

Le haut de la pierre verticale s'élargit dans une surface plane. La table blanche ne bougea plus pendant un silence où je pouvais entendre mon cœur battre. Je la fixai sans comprendre avant de poser mes mains à plat sur le support qui n'était ni froid, ni chaud. Comme une clé dans une serrure, mes mains avaient animé la table. Des cartes apparurent dans un souffle doux.

Positionnées sur une même ligne, les cartes de Tarot étaient rangées par ordre croissant de gauche à droite avec le Fou comme étant la carte zéro tout à gauche. La ligne se referma sur le Monde, la carte vingt-et-une.

Ma confusion s'agrandit quand j'aperçus une plume placée juste devant mes mains. Je la pris délicatement, ne trouvant pas d'encrier, et penchai l'outil d'écriture en dessous de la première carte du Fou. La pointe glissa sur la pierre blanche avec facilité sans la détériorer. J'écrivis Joker sous la carte sous une pulsion mélancolique. J'avais l'habitude d'assimiler l'As et le Joker à la carte du Fou. Aussitôt la pointe levée, la plume disparut de mes doigts.

Un à un, les cartes, puis la table, la colonne et enfin le paysage idyllique s'évaporèrent. Je restai amorphe face à la situation, ne sachant pas comment réagir. Je ne comprenais pas pourquoi j'avais vu ces cartes. Dès demain, je devrais trouver leur signification particulière à chacun de ces personnages hors du commun.

J'ouvris doucement les yeux, m'apercevant que j'étais toujours logée dans mon lit. La lune était bien haute sur son couchage parsemé d'étoiles brillantes. J'étais ravie de pouvoir ressentir de nouveau la chaleur de l'antre de feu qui chauffait la chambre tout comme les effluves de linges propres dont je m'étais blottie pour dormir. Soudain, je me raidis.

Allongée sur le côté droit, je sentis un poids se poser dans mon dos. Quelqu'un était sur le lit, et au son des murmures, une autre personne se tenait de l'autre côté de l'immense couchage. M'étant entraînée pour réguler les battements de cœur, je respirai calmement en attendant une opportunité pour attaquer. Cependant, plusieurs minutes s'écoulèrent sans que personne ne bouge. Quand enfin j'entendis un pas glisser sur le sol marbré, je me retournai, la main avec une dague que j'avais cachée dans mes bagages plus tôt, et la brandis vers la personne debout. Surprise, la haute ombre esquiva, puis captura mon poignet d'attaque. À genoux sur le lit et face à l'intrus, je voulus tirer sur mon bras pour reprendre ce qui était à moi, mais son visage m'était familier.

« Amédé, que faîtes-vous là ? » demandai-je en apercevant des bribes de son visage éclairé par les rayons lunaires.

L'homme relâcha mon poignet que je frottais doucement. En regardant vers le bas, je me rendis compte que c'était la tête blonde de Claire qui dormait. Alerte, je vérifiai son pouls en palpant l'intérieur de son poignet. Je lâchai un soupir de soulagement avant de retomber sur mes fesses.

« Que faîtes-vous là ? répétai-je, méfiante.

– Je suis désolée de vous avoir éveillé. Je suis venue pour allonger Claire dans votre couche.

– Vous ne lui avez rien fait j'espère ?

– Jamais je ne lui ferais de mal, annonça-t-il plus sérieux que jamais.

– Est-ce que vous l'aimez vraiment ? tentai-je.

– Oui.

– Aussi vite ? Vous venez à peine de la rencontrer il y a quelques jours, et je ne crois pas qu'elle acceptera vos avances de suite. Qu'est-ce qu'il me dit que vous ne jouez pas avec ses sentiments ?

– Je suis prête à l'épouser pour vous prouver la vérité de mes sentiments.

– Se marier ne prouve rien du tout, » annonçai-je, colérique.

J'en savais quelque chose. Je me mariais pour une alliance. Même si Adonis était mon amant, je n'étais pas amoureuse de lui. Difficile de l'être quand il passait son temps entre ses hommes. Je pus voir les yeux noirs d'Amédé s'adoucir sous mon injonction.

« C'est vrai, mais donnez-lui du temps. Adonis a aussi peur.

– Peur de quoi ?

– Il n'a pas l'habitude de rencontrer... une femme aussi parfaite que vous. Une femme avec qui il va se marier. Il a peur de gâcher cette relation.

– Je ne comprends pas, » dis-je confuse.

L'homme soupira avant de me dire de me coucher. Demain serait, selon lui, une longue journée où j'aurais besoin de mes forces.

« Si elle ne veut pas de votre présence Amédé, c'est qu'elle ne veut pas. Je vous interdis de la forcer à quoi que ce soit. Elle a déjà assez souffert, » soufflai-je tandis qu'il ouvrait la porte.

L'homme se figea sur le seuil puis s'en alla en refermant doucement la porte. Notre conversation n'avait pas dérangé le sommeil de la blonde endormie. Peut-être que si Amédé lui offrait un baiser, elle ouvrirait les yeux avec un sourire enchanté. Je ris à cette scène, puis me couchai face à la jeune femme.

Je ne comprenais toujours pas les craintes d'Adonis à mon égard. S'il ne faisait pas un effort dans cette relation, j'avais bien peur que jamais nous ne nous entendrions. Sur ces pensées, je fermai les yeux et m'endormis en attendant le mariage traditionnel de ce peuple.


« Debout ! » entendis-je une voix féminine.

J'ouvris lentement les yeux, et m'aperçus qu'Adélaïde était penchée sur moi. Elle se releva tandis que je m'étirais en me tournant sur le dos. Claire aussi se réveillait doucement.

« Il faut vous préparer, déclara la jeune femme portant toujours son pantalon en toile.

– Pour quoi ? demandai-je en me levant du lit confortable.

– Pour votre mariage. Il aura lieu quand le soleil sera vers Notre Néphélé.

– Néphélé ?

– Notre Néphélé est la Déesse, » cracha-t-elle comme si je l'avais insulté.

Je me rétractai un instant ne sachant quel comportement adopté. Je posais sûrement trop de questions, mais si je ne leur demandai pas des renseignements, ils ne me répondraient sûrement pas. À part Amédé.

« Très bien... Ce pantalon a l'air confortable, tentai-je de changer de conversation tout en continuant mes interrogations.

– Vous connaissez cet habit ?

– N'est-ce pas un de vos vêtements traditionnels ? » demandai-je, aussi confuse qu'elle.

Mais avant qu'elle ne me réponde, Amédé vint dans la chambre et nous regarda avant de poser ses yeux sur Adélaïde. Il la fixa avec intensité avec la jeune femme ne détourne son visage vers le bas, en signe de soumission. Je ne comprenais pas la scène qui se déroulait devant moi, et cela m'agaçait.

Adélaïde m'indiqua que je devais porter les vêtements déposés sur le lit. Je les dépliai pour m'apercevoir que c'était une sorte de short blanc avec une tunique de la même couleur. Je voulus poser des questions, mais le visage d'Adélaïde m'obligea à me changer sans dire un mot. Amédé s'était retourné pour me laisser un peu d'intimité. J'enfilai les vêtements à toute vitesse. Claire était aussi déboussolée que moi. Elle était tellement confuse, qu'elle était restée assise sur le lit, avec pour bouclier une simple couverture en fourrure.

« Et maintenant, où allons-nous ?

– Vous marier. »

Amédé ouvrit la porte et m'invita à sortir. Je le regardai plus que déboussolée.

« Je ne sortirai pas tant que quelqu'un ne m'aura pas expliqué clairement la situation, stipulai-je en campant sur ma position. Je ne vais tout de même pas me marier avec une tunique qui m'arrive à mi-cuisse ! Je ne suis pas maquillée, ni coiffée...

– Tout ceci sera fait plus tard. Nous devons d'abord montrer que vous êtes dignes d'être aux côtés de notre Roi, expliqua Amédé avec patience.

– Et que dois-je faire exactement pour être digne ?

– Nous attendons encore la décision de la Grande Prêtresse.

– La prêtresse ? répétai-je comme une enfant.

– La Grande Prêtresse est notre guide. Elle nous rapporte la parole de Notre Néphélé, » annonça doucement Amédé.

Mais je vis bien que je l'avais froissé en parlant de cette prêtresse comme d'une simple femme. Adélaïde s'était, elle aussi tendue, prête à me cracher au visage des insultes. Je me mordis la lèvre, me forçant à ne plus commettre d'impairs. Je ne souhaitais pas qu'il me déteste déjà.

Docilement, je me dirigeai vers l'extérieur de ma chambre, et suivis Adélaïde à travers les couloirs gardant un reflet flamboyant à cause des torches accrochées aux murs de pierres.

À chaque pas, je commençai à ressentir la fraîcheur du vent. Elle me caressait les jambes et les bras, pensant sûrement qu'elle était douce, mais elle me mordait la chair avec vigueur. J'étais étonnée qu'Adélaïde puisse porter un pantalon en toile avec un haut noir dépourvu de manches sans qu'elle ne sente les griffures du vent. Je refermai mes bras autour de moi, espérant me réchauffer un peu, mais rien n'y fit.

Après une marche d'une dizaine de minutes, j'entendis des cris et des claquements métalliques. Adélaïde ne semblait pas s'en faire, aussi restai-je tranquille pour éviter de me faire réprimander. Nous nous dirigions vers ces cris d'hommes et de femmes.

La jeune femme à l'allure indomptable s'arrêta devant une porte massive. Elle soupira puis l'ouvrit avec ses bras menus. Les portes faisaient pourtant plus de quatre mètres de hauteur et ne semblaient pas fabriquées en carton.

Une autre surprise de taille m'attendait à l'intérieur. Les cris provenaient de personnes qui se battaient à mains nues ou avec des armes en acier. Hommes, femmes et enfants étaient confondus dans la foule de combattants. Je restai ébahie par le spectacle. C'était une salle d'entraînement presque aussi grande que la salle du trône.

Adélaïde jura puis me prit la main pour que j'avance à son allure.

« Adé ! Belle Adé ! Que nous ramènes-tu ? » demanda la voix chantante d'un homme. 

La femme s'arrêta et nous nous retournâmes pour apercevoir un homme aux vêtements colorés. Le vert le caractérisait de haut en bas. C'était le même homme que j'avais aperçu hier avec Adonis dans la salle du trône. Il nous souriait d'un air joyeux.

« Que fais-tu là ? demanda Adélaïde avec un air étonné sur le visage.

– Il ne faut pas désespérer des imbéciles, avec un peu d'entrainement on peut en faire des militaires. »

Je le regardai les yeux grands ouverts et il avait remarqué ma grimace en écarquillant aussi les yeux. Heureusement, Adélaïde soupirait en détournant la tête. Elle n'avait pas vu notre interaction d'une simple seconde. Je reconnaissais cette citation, c'était celle de Pierre Desproges. J'en étais quasiment certaine. Seul un autre voyageur aurait pu citer cet homme. Je souris doucement, me rendant compte que je n'étais plus seule en ce lieu inconnu. Ce voyageur aux cheveux blonds pourrait m'apprendre tout ce que je voudrais savoir sur les coutumes de ce peuple.

« Ne vous en faites pas pour lui, il dit toujours des paroles étranges et hors de propos, déclara la jeune brune à ma grande surprise. Elle s'était adoucie en l'espace de quelques secondes.

– Ma très chère Ambre, la vie est un combat. Accepte-le, dit-il comme Mère Teresa l'avait prononcé dans notre monde.

– Un combat ? De quoi parlez-vous ? »

Soudain, tous les tumultes s'arrêtèrent. Adonis apparut dans la salle. Torse nu. Je déglutis, avant de reporter mon regard sur ses tatouages tribaux sur le torse et les bras. C'était la première fois que je le voyais aussi dénudé. Cependant, il avait gardé le masque noir cachant son visage, mais je pus voir ses lèvres dans une ligne droite colérique. Et c'était énervé qu'il se dirigeait tout droit vers ma personne. Je ne savais pas s'il allait m'attaquer ou me battre pour dépenser ce surplus d'émotions, aussi recourbai-je mes mains en poings et fléchis-je légèrement mes genoux.

Il s'arrêta en face de moi avec cette stature imposante et froide. Mais elle était aussi chaude. Une chaleur dans laquelle je voulais me fondre. Je virai ses pensées et attendis qu'il parle tout comme la centaine de personnes dans la salle.

« Un combat sera mené avant que le soleil n'atteigne les Dieux. »

Sa voix basse fit écho dans la pièce comme une sentence dont je ne pouvais me défaire.

« Un combat ? osais-je demander. Qui contre qui ?

– Toi Ambre. Contre une guerrière que la Grande Prêtresse a choisie.

– Je ne comprends pas, pourquoi devrais-je me battre ? demandai-je confuse.

– Parce que c'est le choix de notre Grande Prêtresse.

– Et vous ne pouvez pas lui demander de faire un autre choix ? tentai-je d'une petite voix.

– Non. »

Sur cette négation, il cantonna des ordres aux hommes et femmes pour libérer la place. Ils formèrent un cercle où je devais entrer, mais je restai figée dans ma position.

Je devais me battre. Maintenant. C'était complètement insensé. Pourquoi me faire subir une telle épreuve ? Je savais me battre, là n'était pas la question. En tant que voyageuse, c'était l'une des premières choses qu'on devait faire en arrivant dans un autre monde. S'entraîner, manier les armes, se défendre, combattre pour apprivoiser le nouveau corps dans lequel nous étions. J'avais bien sûr la même apparence que sur Terre, mais je m'étais rendue compte que ce corps était moins vif, moins robuste, et moins simple à manier que mon vrai corps. La danse que je pratiquais comme loisir m'avait donné cette souplesse que je n'avais pas tout de suite retrouvée dans ce nouveau corps. Sûrement parce que ce n'était pas un loisir qu'Ambre avait en ce monde.

Mes pensées me furent tirées quand l'homme regorgeant de citation vint se placer à mes côtés. Il fixait droit devant lui, les bras dans le dos.

« Quel est votre nom ?

– Joker. »

J'éclatai de rire avant de m'arrêter, comprenant devant sa mine sérieuse qu'il ne plaisantait pas. Était-ce une coïncidence que j'eus écrit le mot Joker dans mon rêve ? Était-ce une prémonition ou un message des vieilles femmes ?

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