Message à tous les lecteurs
Cette fanfiction a été écrite en 2014-2015, alors que j'étais encore jeune, soit environ 13 ans. Oui il y aura de l'incohérence et oui il y aura des fautes telles que le mot éclipse au lieu d'ellipse. Vous pouvez commenter tout ce que vous voulez mais c'est une histoire que je ne modifierai pas. Vous verrez que d'autres auront peut-être commenté avant vous, il est donc non nécessaire de recommenter la même chose. Merci de votre compréhension!
PDV Clarke
C'était le jour J. Le jour du déménagement avec ma mère et son nouveau copain. Il nous avait fait parcourir tout le pays pour venir loger chez lui dans sa "grande demeure" nous avait-il dit. Il s'appelait George, 52 ans, grands blond virant au gris, aux yeux bruns banals et plutôt costaud. J'étais ravie pour ma mère et lui, qu'ils aient trouvé le bonheur, mais nous n'étions pas obligés de faire en sorte que les conséquences engendrées par cette relation me touchent principalement. Nouveau quartier, nouvelle maison, nouvelle chambre, nouveau lycée, nouveaux visages, nouveaux noms, et nouveaux problèmes.
Je pris le dernier carton de ma chambre, admirai mon ancien antre dorénavant, avant de la quitter et j'ai rejoint ma mère à la voiture. Elle démarra et ça y était, nous partions pour un nouveau départ.
- Éclipse du long trajet -
Nous étions arrivées devant chez lui. Les lumières étaient toutes allumées. Si j'avais fait ça, ma mère m'aurait engueulée! Nous sommes sorties ne quittant pas la demeure des yeux. Aucune de nous deux ne parlait. Nous pouvions distinguer trois ombres par la fenêtre. Je fronçai les sourcils en direction de ma mère pour qu'elle m'explique.
- Il a deux filles... dit-elle un peu coupable de me l'avoir caché.
J'inspirai en essayant de me faire à l'idée. Je n'avais jamais vécue avec d'autre personnes de mon âge, ça m'était donc plutôt embêtant. J'ai suivi ma mère jusqu'à la porte. Elle cognait... elle cognait! Elle cognait à la porte, pendant que nous allions nous même vivre là! George est venu nous ouvrir, pendant que derrière lui se trouvait deux filles de mon âge, soit 17 ans. De jolies blondinettes, qui se ressemblaient drôlement. C'est là que j'ai compris que j'avais comme belle-soeurs des jumelles. La première et non la moindre, surtout la plus jolie, me regardait avec fureur. Elle ne m'aimait définitivement pas. La deuxième, un peu plus enrobée, mais tout de même mince me souriait avec sincérité. Je lui rendis son sourire et m'approchai d'elle. Je lui tendis ma main qu'elle saisit sur le coup.
- Salut, moi c'est Estelle.
- Clarke.
- Oui je sais mon père nous a parlé de toi... quoi, tu savais que notre père avait ... enfin tu savais qu'on existait. Pas vrai?
Je ris légèrement et lui fis signe de la tête que non. Elle parue choquée, mais amusée par mon rapport de la situation. Elle prit ma valise des mains et me conduisit à ma chambre. Elle était juste à côté de la sienne. En face il y avait celle de sa sœur.
- Tu sais Danielle, faut pas lui en vouloir. Elle est dans une mauvaise passe avec son copain. Elle est sympa à l'habitude. me dit-elle.
- Danielle? répétais-je.
- Ma sœur. m'expliqua t-elle.
J'étais conne à ce point. Je la remerciai et sautai presque sur mon lit pour enfin trouver un peu de réconfort dans les bras de Morphée.
- Éclipse de la nuit -
On me secoua violemment. J'ouvris un œil, puis un autre et me les frottai pour être en capacité de distinguer qui m'avait sorti de mon sommeil réparateur. Je vis ma mère. Bon je ne pouvais pas traîner alors. Ma mère avait l'habitude de venir me réveiller à la dernière minute. Je devais donc toujours être hyper rapide pour être prête à partir vingt minutes plus tard.
Je me suis levée et j'ai enfilé un pull noir et un jeans déchiré aux genoux. J'ai rattaché mes cheveux en queue de cheval, laissant plusieurs mèches rebelles s'en échapper. J'ouvris la porte de ma nouvelle chambre et vis Danielle regardant son cellulaire , puis me jeta un regard d'une noirceur indescriptible. Je n'y fis pas particulièrement attention et descendis à la cuisine voir ma mère et George qui se bécotaient. Je les regardais un peu dégoûtée de leur pudeur. J'ai mangé la première chose qui me tombait sous la main et je me suis dépêchée à aller devant la maison où se trouvait mon nouvel arrêt de bus. Les jumelles montaient dans l'autobus au moment où je sortis. Je montai directement et scrutai jusqu'au fond l'autobus, pour trouver un siège de libre. La seule place qui s'offrait à moi se trouvait à côté d'une fille rousse au teint mâte. Elle avait une paire de lunettes noires splendides en arrière desquelles nous pouvions remarquer ses magnifiques yeux bleus pétants. En me voyant, elle me fit un léger signe de venir m'asseoir près d'elle. Je n'ai pas hésité, je l'ai rejointe pour entamer une longue discussion.
- Salut, moi c'est Cathou. me dit-elle.
- Clarke. dis-je en lui serrant la main. Je suis la nouvelle belle-soeur de Danielle et Estelle.
- Oui je sais! s'exclama-t-elle.
Je ris légèrement en trouvant ça bizarre que les autres la connaissent déjà, alors qu'elle venait tout juste d'arriver dans cette province.
- Les ragots vont vite ici, tu t'y habitueras. dit-elle avec un sourire en coin.
- Je... je voulais savoir si il y avait des trucs que je devrais savoir sur les autres?
- Oui, tiens là-bas. C'est Shanny Delacour. Elle est une toxico, ne t'approche pas d'elle. Lui c'est Shawn, un vrai tombeur, c'est presque certain qu'il a le sida ou même une chlamydia!
Elle continua de tous me les présenter en mettant en valeur leurs mauvais côtés. Nous étions enfin arrivées à l'école quand elle se stoppa net. Je lui pris le bras et l'interrogeai du regard.
- C'est elle... la plus cruelle... la reine des abeilles. Si tu la déranges, elle te pique.
- Qui? dis-je.
- Elle. dit-elle en la pointant d'un coup de menton.
Une jolie fille assez mince. De longs et magnifiques cheveux bouclés d'un brun entre le blond et le réel brun. Un genre de châtain foncé. Elle avait une peau quand même assez bronzée, mais pas assez pour la considérer mulâtre. Elle avait de magnifiques yeux verts et un nez fin qui lui donnait un air mignon. De là où j'étais, je n'aurais jamais cru que cette fille aurait pu être une vrai peste!
Je pris le bras de Cathou et la tirai avec moi vers l'entrée. Elle essayait de me résister mais mon étreinte sur son bras était tellement serrée qu'elle ne put réussir à s'enfuir. Nous passâmes près de la supposée "Reine de abeilles" qui n'avait pas manqué de dévisager Cathou et de me scruter du regard, comme pour définir ce que j'allais être pour elle: une fille banale, un nouveau souffre-douleur, ou une alliée. Pendant que nos regards se croisèrent, un gars du teint noir vient la prendre par derrière. Elle sursauta et un magnifique sourire s'étampa sur son visage. Elle se retourna vers lui et déposa ses lèvres sur celles du jeune homme. Nous pûmes entrer dans le lycée sans remarques de sa part. Je crois bien que ça avait un soulagement pour la rouquine que je tirais avec mon bras. Je la lâchai et me tournai vers elle.
- Tu vois, c'était pas si mal que ça! dis-je en souriant.
- Elle ne ma rien dit à cause que t'était là, et que son copain l'a prise au dépourvu. Sinon elle n'aurait pas hésité. dit-elle d'une triste mine.
- Alors je serai toujours là, elle ne pourra donc jamais te causer d'ennuis. Au fait, t'es dans quelle classe?
- 5B et toi?
- La 5C putain! On était presque dans la même classe.
- En anglais t'es dans quel groupe?
- 502 pourquoi?
- Moi aussi! Ouf on sera ensemble dans un cours au moins!
Je lui souris et me dépêchai de trouver ma case pour y déposer mes bouquins. Je commençais en math SN, et en chimie. Puis cet après-midi j'avais comme cours, français enrichi et art visuel. Je n'allais plus revoir Cathou de la journée alors. Je pris mes bouquins pour mes deux premiers cours et les enfouis dans mon sac. Je refermai ma case et partis à la recherche de ma première classe. En la trouvant enfin, j'y entrai pour parler un peu avec le professeur de ce que j'avais peut-être manqué, ou déjà vu. Mais non, j'y trouvai la Reine de abeilles aussi. Elles discutaient trop directement pour que ce soit un simple prof et son élève.
- Non tu peux pas faire ça! s'énerva-t-elle.
- Lexa tait-toi tout le monde va être au courant sinon! enchérit le prof.
Était-ce une liaison? Si oui, c'était répugnant, vraiment répugnant. Mais avec les mots qui ont suivis j'ai vite compris.
- Papa! Vous pouvez pas vous séparer comme ça! Tu vas vraiment abandonner ton job pour aller dans la marine parce que tu ne peux plus sentir maman?
- Ça ne te regarde pas Lexa! Cria presque son père. Ta mère a fait son choix en voulant se mettre en couple avec son sont collègue cardiologue de merde!
- Tu vas me laisser là pas vrai? dit-elle plus calme avec un soupçon de peine dans la voix.
Le prof ne répondit pas à sa fille qui avait vite fais de sortir. En sortant, elle me remarqua et me jeta un regard noir. Elle s'appelait donc Lexa cette Reine des abeilles... okay. Alors Lexa, tu vas en voir de toutes les couleurs cette année. Tu vas découvrir ce que c'est de se faire détester, manipuler et malmener. Je rendrai justice à tous ceux auxquels tu as pu faire du mal.