ESMERALDA

Door onlyyinss

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Elle pensait être enfin libre, enfin heureuse. Elle avait quitté le monde dangereux auquel elle avait grandi... Meer

𝐀𝐕𝐀𝐍𝐓 𝐏𝐑𝐎𝐏𝐎𝐒 / 𝐍𝐃𝐀
𝐏𝐑𝐎𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟑
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟒
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟓
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟔
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟕
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟖
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟗
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟎
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟏
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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟒
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟓
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟔
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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟖
𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟗
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𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟖

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟐

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Door onlyyinss

Owen

Trois heures plutôt :
Au Hive, bureau de Aiden:

- Ils sont là ? demande-t-il en se redressant.

- Ti stanno aspettando di sopra.

( Ils t'attendent à l'étage. )

Il se lève en prenant ses affaires et les range dans son sac, je lève les yeux vers lui et le fixe. Il prend son sac et le met sur son épaule en me dévisageant. On reste ainsi un long moment, le temps semble s'étirer. Il s'écoule et on reste face à face sans savoir comment rompre ce jeu de regards. J'ai un rictus au coin des lèvres qui le fait craquer.

- Qu'est-ce qui t'arrive encore ?

- Tu pourrais être plus sympa avec elle, je déclare en allant me servir à boire.

Dans son stock privé.

Il me regarde me servir en fronçant les sourcils, sort son arme de sa poche et vérifie qu'elle soit bien chargée. Voyant qu'il ne compte pas me répondre, je soupire en m'avançant vers lui. Je passe mon bras autour de ses épaules pour l'inciter à se tourner. Il reste immobile quelques secondes, fixant son arme avant de me frapper discrètement avec son coude, me faisant sursauter en retour en faisant une grimace.

Il déteste vraiment le contact physique, je le sais mais pourtant j'adore l'embêter avec ça. Chaque fois que je suis près de lui, je ne peux pas résister à l'envie de mettre mon bras sur son épaule ou de lui donner une tape ludique dans le dos. Ce n'est pas que je cherche à le mettre mal à l'aise, je trouve juste amusant de voir son agacement.

Je me souviens de la première fois que j'ai essayé de le serrer dans mes bras, il a reculé comme si je l'avais frappé. Ce n'est pas qu'il soit impoli ou quoi que ce soit, il se sent juste très mal à l'aise lorsque les gens le touchent. Je ne sais pas s'il a toujours été comme ça ou si cela a un rapport avec son passé.

- Je dis juste qu'au vu de la situation, la mettre contre nous n'est pas la meilleure idée du siècle.

- Ah, parce que tu suggères quoi, toi ? Que je devienne ami avec elle ?

Je lève les yeux au ciel et cherche quoi répondre avant de le regarder en souriant.

- Oui ?

Il pointe son flingue vers moi avant que je ne me mets à courir en rigolant, il s'avance derrière moi et soupire en fermant son bureau. Je sors mon téléphone de ma poche et branche mes écouteurs, lançant du The weeknd. On entre tous les deux dans l'ascenseur, je fredonne les paroles de la musique qui passait pendant qu'Aiden frappe frénétiquement son pied sur le sol. Cet entrevue est important, il le sait mieux que quiconque. Il ne faut pas que ça parte en couilles sinon tout ce qu'on a fait pendant des mois n'aura servi à rien.

Une fois les portes ouvertes, on s'avance le long du couloir sombre de l'étage. Le sol est recouvert d'un tapis décoloré qui absorbe presque tout le bruit de nos pas. Les murs sont ornés de tableaux hors de prix représentant plusieurs étoiles.

Ce mec a un sérieux problème avec l'espace.

De faibles lumières clignotantes illuminent le couloir et émettent des ombres mystérieuses sur les murs.

- Il faudrait régler les problèmes de lumière, on se croirait dans un film d'horreur, déclarais-je en retirant mes écouteurs.

Alors que nous entrons dans la salle de réunion, Aiden replace une mèche de cheveux et laisse échapper une profonde inspiration avant d'ouvrir la porte. Le froid soudain dans l'air est palpable, et je peux sentir la tension dans la pièce avant même que nous prenions place. Nous nous asseyons en face d'un groupe d'hommes rassemblés sur l'un des canapés et une entente tacite semble passer entre nous. Les hommes dégagent un air d'hostilité, leur langage corporel signalant un front uni. Ils restent silencieux, les yeux fixés sur nous. Je peux presque sentir la suspicion et le malaise qui flottent dans l'air autour de nous.

Le silence s'étire pendant quelques instants, chaque camp semble attendre que l'autre fasse le premier pas. Aiden se penche légèrement en avant, les mains jointes devant lui.

- Alors, messieurs, dit-il d'une voix calme, mais ferme. Que pouvons-nous faire pour vous aujourd'hui ?

- Nous devions nous entretenir en privé, déclare l'un des hommes avant que tout le groupe ne me regarde. Je m'affale sur le canapé, les mains derrière la tête et leur souris.

- Mon bras droit n'est pas autorisé à entrer ? demande Aiden en les fusillant du regard. Je pense que vous avez oublié votre place, bande de petites merdes.

Plus aucun des hommes n'ose parler, se lançant des regards entre eux.

Puis soudain l'un des hommes, vraisemblablement le chef du groupe, finit par rompre ce silence. Sa voix est basse et rocailleuse, me faisant frissonner.

- Nous vous avons observé tous les deux, dit-il, le regard plissé. Nous savons tous de vos petits trucs de stratagème.

Mon cœur bat la chamade quand je réalise la vraie nature de cette rencontre. Ces hommes ne sont pas ici pour négocier ou demander de l'aide . Ils sont là pour menacer et intimider.

- Je vois, répond Aiden, d'un ton inébranlable. Et qu'avez-vous l'intention de faire exactement de cette connaissance ?

L'homme sourit, un sourire froid et calculateur.

- Tu le sauras bien assez tôt, dit-il, ses mots dégoulinants de malice. Mais disons que vous ne quitterez pas cette pièce vivants.

Je tourne la tête vers Aiden et remarque tout de suite son expression, il prend vraiment cette situation au sérieux. Il prend son sac et sort une enveloppe qu'il jette à leurs pieds.

- Le compte y est, n'osez plus jamais remettre les pieds ici, déclare-t-il en se levant et s'avance vers la sortie.

Je m'apprêtais à me redresser quand l'un d'entre eux interpelle Aiden.

- Vous savez parfaitement que nous ne sommes pas venus pour ça, commença-t-il en se levant.

Sa remarque lui fait serrer les poings, il se retourne et le dévisage.

- Et qu'est-ce que j'en ai à foutre au juste de ce que vous voulez, j'en ai parlé avec votre connard de supérieur et c'est toujours non.

- Je pense que vous nous avez mal compris. Il s'approche un peu trop près de lui à mon goût.

Ça va partir en couille.

- On ne partira pas sans elle, déclara-t-il en posant sa main sur son épaule.

Aiden, qui dans un élan de rage, enfonce son poing dans le visage du mec, geste qui provoque la haine des autres. L'explosion soudaine de violence envoie des ondes de choc à travers le groupe, et l'atmosphère devient encore plus chargée. Le gars qui a reçu un coup de poing recule en titubant, tenant son nez ensanglanté, tandis que les autres se rapprochaient, prêts à le défendre.

Aiden, toujours bouillonnant de rage, regarde le groupe, ses yeux pétillants d'hostilité.

Bordel je savais que ça allait partir en couille, pensais-je en sortant mon arme.

——————————

- Bordel, t'aurais pu te retenir nan ? demandais-je en nettoyant mon arme.

- Il était condamné de toute façon, il les aurait sûrement torturés jusqu'à la mort pour avoir osé rentrer sans elle, déclara-t-il en entrant dans la voiture.

- Oui, mais c'est moi qui ai terminé le boulot.

- Je considère que je ne suis personne pour ôter la vie de quelqu'un, je n'interviendrai que lorsque je le jugerai nécessaire, me confia Aiden avec son sang froid habituel.

- Ouais, t'as juste pas envie de te salir quoi.

Je monte à mon tour et démarre la voiture en ricane face aux bâillements d'Aiden. Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel devant son comportement.

- Frimeur, ajoutais-je, ma voix dégoulinante de sarcasme.

Aiden me regarde fixement, les yeux brillants de colère. Je hausse les épaules, imperturbable face à ces regards.

- Dépêche-toi, ils ont sûrement envoyé des personnes chez elle.

Je hoche la tête et sort du parking, je commence à rouler et tourne au coin de la rue. Je m'arrête au feu rouge en attendant que ça passe au vert pour pouvoir continuer ma route, je tapote mes doigts sur le volant impatient quand Aiden jure dans sa barbe.

Je tourne la tête vers lui et le voit retirer sa ceinture, cette fois si je braque les yeux vers là ou il regarde et ouvre la bouche.

Enora, qui se précipite en courant vers le club.

- Bordel, mais qu'est-ce qu'elle fout là, s'exclame-t-il en sortant de la voiture et m'indique de l'attendre au coin de la rue.

Owen le chauffeur, épisode un.

——————————
Enora

Ça va faire 10 bonnes minutes qu'on roule, sans que je sache où nous allons. À chaque fois que j'ose dire quelque chose, cet idiot, me dit de me la fermer ou m'ignore.

- Où est-ce qu'on va ? ! demandais-je hors de moi.

- Non vuole davvero stare zitta, déclare-t-il en soupirant.

(Elle ne veut vraiment pas se taire)

Je remarque qu'Owen me regarde par le rétroviseur et me lance un sourire désolé.

- Expliquez- moi au moins ce qui se passe.

- Dovremmo dirgli, dis Owen.

(On devrait lui dire).

Owen roule des yeux face à son silence et continue sa route. Sous la pression, je compose le numéro d'Evelyne et l'appelle, mais je tombe malheureusement sur son répondeur.

- Salut Evy, c'est Enora si je te réponds plus dans les prochaines heures c'est que j'aurais été tué puis jeté dans un lac, appelle la police.

- A quoi tu joues, bordel ! s'exclame Aiden en se retournant pour me voir.

- Je vois que tu n'a finalement pas perdu ta langue.

Je le regarde en souriant, le mettre en colère va devenir mon passe-temps favori.

Il me jette l'un de ses fameux regards glacial et dit quelque chose en italien, sûrement une insulte.

- Argh, non ce la faccio più.

(Je n'en peux plus)

Je les dévisageais en soupirant. Il faut que je sorte de là, mais comment ? Je regarde autour de moi et remarque qu'on s'approche d'un feu de circulation, immédiatement je pose ma main sur la poignée de la porte, prête à sortir en courant dès que la voiture s'arrête.

Arrivé au feu, j'ouvre la porte de toutes mes forces, mais rien ne se passe.

Elle est verrouillée.

Je lève les yeux vers Owen, qui a un sourire satisfait collé au visage.

- Enfoiré, murmurais-je en collant mon visage à la vitre.

La nuit est noire sans lune et des précipitations intenses sont en cours. J'observe la nuit qui s'épanche dehors, la pluie battante qui rend les vitres mouillées et les reflets d'arbres et de maisons à peine distinctes dans l'obscurité.

Le stress de la situation et la fatigue de la route commencent à prendre le dessus. Je ferme les yeux, essayant de m'endormir, espérant que le sommeil va me donner la force de faire face à tout cela. Mais malgré mes efforts, je reste éveillée, prisonnière de mes pensées.

Certaines personnes penseront que je suis stupide à tenter de m'endormir dans une telle situation.

Peut-être qu'ils ont raison.

Je commence à sombrer quand des gyrophares et des alarmes me tirent de mon sommeil. Les lumières de la voiture de police sont des flashs intenses, forts et puissants. Elles clignotent et attirent l'attention. Elles resplendissent dans la nuit et leur lumière est puissante et dérangeante, créant une ambiance de peur.

- Merde, entendais-je Owen murmurer.

J'ouvre les yeux et me redresse pour comprendre ce qui se passe, je braque mon regard vers la source de lumière et mon cœur rate un battement.

- On est arrivé trop tard.

Je suis paralysée par cette vue et ne peux pas y croire. Je reste sans voix, observant l'objet de toute cette agitation.

Tout mon bâtiment est détruit, encore en train de se faire consumer par les flammes que les pompiers ont du mal à dompter.

Le feu fait rage, consumant tout sur son passage. Le bâtiment est englouti par les flammes, qui dansent et crépitent en se propageant. Elles sont intenses et féroces, illuminant le ciel nocturne d'une lueur étrange. Ils rampent le long des murs, des sols et des plafonds, ne laissant rien intact. Ils consomment des meubles, des biens et des souvenirs, réduisant tout en cendres et en fumée.

Je tente d'ouvrir la porte mais impossible, elle est toujours verrouillée.

- Ouvre cette putain de porte !

Il jette un coup d'œil vers Aiden, et après son approbation, déverrouille la porte pour que je puisse sortir. Je sors en courant vers les personnes présentes.

- C'est pas vrai, bordel.

- Vous habitez ici ? me demande l'un des policiers.

- Oui, vous savez ce qui a provoqué l'incendie ?

- L'un des habitants aurait été témoin de la scène, il aurait aperçu un groupe d'hommes sortir d'une camionnette et entrer dans le bâtiment. D'après les bruits, ils étaient en train de saccager l'un des appartements avant d'y mettre le feu et de s'enfuir.

- Quel appartement ? demandais-je haletante.

- Le 14.

Mon putain de studio.

Je suis submergé par le choc et le désespoir. Mon esprit s'emballe en pensant à tous les souvenirs et à tous les biens qui ont maintenant disparu, détruits par le feu. Je sens un sentiment de panique m'envahir lorsque je me rends compte que je n'ai aucune idée de l'endroit où je vais aller ou de ce que je vais faire ensuite.

Je me mets à pleurer de façon incontrôlable, incapable de croire que cela m'arrive. Les larmes coulent sur mon visage alors que je me tiens là, figé dans l'incrédulité, à regarder mon appartement brûler.

Alors que le feu fait rage, je peux sentir la chaleur irradier vers moi, ce qui rend ma peau chaude et moite. Mes yeux piquent à cause de la fumée et ma gorge est sèche, mais je n'arrive pas à m'arracher à la scène. Je suis subjugué par la destruction, incapable de détourner le regard de l'enfer qui était autrefois mon refuge.

Le son des sirènes transperce l'air, me sortant de mon état de transe. Je me retourne et je vois les pompiers se précipiter vers le bâtiment, leurs tuyaux d'arrosage pulvérisant de l'eau pour tenter de contenir l'incendie. Je les regarde avec horreur s'efforcer d'éteindre les flammes, le cœur lourd de peur et de tristesse.

J'ai le visage inondé de larmes et je ne sais pas quoi faire. Je baisse les yeux au sol, la pluie commence à être forte et elle ne semble pas vouloir s'arrêter.

Je renifle avant de sécher mes larmes quand Owen vient poser sa main sur mon épaule. Il me dit de ne pas m'inquiéter et de ne pas avoir peur.

- Aller viens.

Je ne réagis pas tout de suite, alors il ajoute.

- Je te promets de tout t'expliquer, mais il faut que tu me fasses confiance.

J'hésite quelques instants et finit par le suivre.

Je n'ai nulle part où aller de toute façon.

Je monte à l'arrière et passe ma manche sur mon visage. Je m'efforce de me calmer et de rester calme pendant que la voiture démarre, en prenant de grandes respirations.

J'avais compris, mon passé m'avait rattrapé.

Il démarre et fait marche arrière, je regarde une dernière fois la maison qui m'a protégée pendant toutes ces années.

Je ressens un mélange de sentiments, de tristesse, de nostalgie et un peu de colère. Il tourne au coin de la rue et je vois tous les souvenirs qu'elle contenait s'envoler et s'éloigner de moi.

Je m'apprêtais à dire quelque chose quand mon téléphone se met à sonner, je le sors de ma poche et réponds sous les regards des deux.

- All..

- Putain, Enora, c'est quoi ce bordel ? ! me coupa-t-elle en hurlant.

Je lève les yeux vers eux sans savoir quoi dire, est-ce que je dois les prévenir ? Non je ne veux pas la mêler à tout ça, et puis je ne sais pas ce qui se passe.

- Rien, je sortais du club quand un idiot est venu m'interpeller.

- Bordel meuf, mais tu m'as fait peur !

Je m'excuse rapidement et discute rapidement avec elle avant qu'elle aille se coucher.

- T'as bien fait de ne rien lui dire, déclare Aiden.

- Vous me devez des explications.

- Comment te le dire sans te faire peur, commence Owen.

Je fronce les sourcils, en attendant sa réponse.

- Quelqu'un a envoyé ces hommes pour t'enlever, enchaîne Aiden.

Juste ça, ils ne me donnent pas d'autres explications. Je me surprends à hocher la tête sans demander plus de détails, je n'arriverai pas à tout encaisser.

Je sens que j'ai besoin de me reposer et de me détendre, mais je ne sais pas comment le faire. Je sens que la fatigue me submerge et je ne sais pas comment y faire face.

- Où est-ce que je vais dormir ? demandais-je en m'assoupissant.

- Chez moi, déclare Aiden en rangeant son téléphone.

Lorsque je lève les yeux, je croise son regard dans le rétroviseur, je ressens un sentiment de malaise m'envahir. Son expression est illisible, mais je peux en déduire qu'il m'étudie attentivement, attendant ma réaction.

Chez lui ?

——————————
Je ne sais pas trop quoi dire dans ce NDA.
Ce chapitre déclare officiellement le début des problèmes.

Je suis heureuse de voir que j'arrive à poster dans les temps malgré la tonnes de travail que j'ai à faire pour la rentrée.

Sur ce see you in the next chapter 🤸

𝒯𝒶𝓀𝑒 𝒸𝒶𝓇𝑒 𝑜𝒻 𝓎𝑜𝓊𝓇 𝑒𝓃𝑒𝓇𝑔𝓎 ☾

𝐿𝑜𝓋𝑒 𝐼𝓃𝑒̀𝓈 ♡

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