ESMERALDA

𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟖

Enora

A quel point ce mec est-il riche ?

Depuis que je suis arrivée ici, je n'ai pas pu visiter l'entièreté de l'appart. Je me retrouve donc à ouvrir chaque porte, et à chaque fois, je suis étonnée par ce que je découvre derrière chacune d'entre elles.

Une bibliothèque, un minicinéma, une salle de musculation et même une salle d'entraînement de boxe.

Il fait de la boxe ?

J'ai continué à les ouvrir, presque comme si chacune était une page d'un livre racontant l'histoire de cet homme puissant et complexe. Chaque nouvelle pièce révélait un aspect différent de sa personnalité, un indice supplémentaire sur son monde privé, ce monde qui m'intrigue tant.

Les murs étaient ornés de toiles spectaculaires, chaque peinture semblait raconter une histoire différente. Parmi les œuvres remarquables accrochées dans cette galerie privée, plusieurs captivent le regard par leur représentation cosmique.

L'un d'eux montrait une galaxie tourbillonnante, des étoiles scintillantes créant un ballet céleste hypnotique. Chaque coup de pinceau semblait capturer la puissance et la majesté de l'espace infini, révélant la fascination de l'artiste pour les mystères cosmiques.

Une autre toile présentait un astéroïde solitaire, illuminé par la lumière d'une étoile lointaine. L'effet de profondeur était saisissant, donnant l'impression que l'on pouvait presque toucher du doigt cette masse rocheuse flottant dans le vide sidéral.

Puis je me rappelle des tableaux qui étaient accrochés sur les murs de son bureau au Hive.

Un vrai fanatique de l'espace.

J'en apprends un peu plus sur lui chaque jour.

Mes yeux ont été attirés par une immense bibliothèque qui s'étendait le long d'un mur. Les étagères regorgeaient de livres reliés. Certains titres étaient des classiques intemporels, d'autres semblaient être des éditions rares, témoignages de l'amour pour la littérature d'Aiden.

Juste à côté de cette bibliothèque imposante, un piano à queue trônait majestueusement. L'idée qu'un homme comme lui puisse prendre le temps de jouer de la musique ajoutait une dimension inattendue à son image. Je m'avance vers le piano, frôlant les touches du bout de mes doigts.

Je n'ai jamais appris à en faire, il n'en voyait pas l'utilité.

Enfoiré qui m'a privé de mon enfance.

Je regarde la pièce une dernière fois avant de retourner dans le salon. Sur la table basse, mon téléphone a vibré, signalant un message.

Evy: Hey ! Ça te dit de se voir ce soir ? J'aimerais te présenter quelqu'un.

Ce court message a instantanément piqué ma curiosité. Je regarde l'heure sur l'horloge et lui réponds rapidement.

Moi: Je suis là dans 30 minutes !

Ça fais beaucoup trop longtemps qu'on ne s'est pas vus tous les deux, une sortie ne va pas me tuer.

Avec une excitation grandissante, je me suis dirigé vers ma chambre pour me préparer. Le choix de ma tenue s'est porté sur un jean confortable, mais pas trop décontracté, associé à un chemisier léger qui alliait simplicité et élégance.

Dans le miroir, j'ai ajusté quelques détails, apportant une touche finale à ma tenue. Un léger voile de maquillage pour sublimer les traits sans trop en faire, laissant la naturalité s'exprimer. Un léger sourire s'est dessiné sur mon visage alors que je me sentais prête pour cette soirée impromptue.