𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟐𝟎

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TW : MENTION DE MUTILATION, NON DÉTAILLÉE !!

"La vie est faite de choix. Certains sont difficiles, d'autres faciles. Certains vous hantent. D'autres vous libèrent."

Aiden

À peine ai-je mis un pied dans son bureau que je sens son regard me transpercer. Une atmosphère lourde et tendue m'accueille, accentuée par ses yeux perçants qui semblent traverser ma peau. Nos regards se croisent, une tension palpable s'installant entre nous.

- Tu es en retard, lance-t-il d'une voix sévère tout en me scrutant.

Je m'empresse de m'installer sur la chaise en face de son bureau, soupirant légèrement avant de lui demander d'un ton résigné :

- Pourquoi tu voulais me voir ?

Mon père, imperturbable, ouvre un tiroir, en sortant une bouteille de vodka, qu'il utilise pour se servir un verre. 

- Marcelo est à Vegas. Il est venu récupérer ce qui lui appartient, vu l'incompétence de ses hommes.

Je hoche la tête, mes yeux se fixent distraitement sur la bague ornant ma main. La nouvelle information pique ma curiosité, et je ne peux m'empêcher de demander.

- Que veux-tu que je fasse ?

Mon père, toujours aussi calme, me regarde intensément avant de répondre d'une voix grave.

- Il va sûrement envoyer des hommes à une soirée importante ce soir pour récolter des informations, et je veux que tu sois sur les lieux pour empêcher cet échange.

Il glisse un verre vers moi, que je prends machinalement. Une gorgée brûlante traverse ma gorge avant que je ne repose rapidement le verre sur la table.

- D'accord, mais pourquoi avec elle ? je demande en le fixant.

- Je veux qu'il sache qu'elle est entre nos mains, qu'elle est à notre merci.

- C'est beaucoup trop dangereux, et s'il lui arrivait quelque chose ?

- Tu seras là pour la protéger, dit-il en me tendant un dossier de document.

La protéger.

Je soupire, acceptant le fardeau qui vient de m'être confié, tout en avalant une autre gorgée de la boisson amère.

Je n'avais pas le choix de toute façon.

- Où a lieu cette soirée ? interroge-je, me préparant mentalement à l'inévitable.

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Après une demi-heure consacrée à peaufiner les moindres détails de notre plan, je me lève lentement de ma chaise, sentant la tension électrisante dans l'air alors que je m'approche de la porte du bureau. Mon père, lui aussi se levant, laisse résonner sa voix d'une gravité profonde.

- Vendica tua sorella Aiden, murmure-t-il, les mots lourds de signification complexe et de lourds antécédents familiaux.

(Venge ta sœur, Aiden)

Je déglutis, l'émotion me nouant la gorge, mais une détermination féroce émerge au plus profond de moi, transcendant mes propres craintes. Les mots de mon père résonnent comme une promesse et un devoir sacré. Avec un soupir résolu, j'ouvre la porte du bureau, laissant filtrer un faisceau de lumière qui coupe l'obscurité ambiante.

- Compte sur moi, répondis-je, la voix ferme, avant de refermer la porte derrière moi. Le cliquetis métallique de la serrure semble sceller un pacte muet entre nous.

ESMERALDAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant