01/01/23
Maxine – Bébé... Il est l'heure de te lever...
Je dis en embrassant son dos. Christian râle la tête enfoncée dans l'oreiller.
Maxine – Tu veux un petit déj ?
Christian – Ouais, déshabilles toi.
Il dit sans même ouvrir les yeux et je souris contre sa peau entre deux baisers.
Maxine – Encore ? Je préférais que tu gardes ton énergie pour Nottingham Forest, et qu'on refasse l'amour ce soir quand tu rentreras...
Christian – On a fait qu'une seule fois l'amour cette année.
Une fois de plus je rigole, quel trou du cul.
Maxine – Premier janvier, 9h30 du matin, bonne moyenne.
Il rigole et frotte son visage contre la couette avant d'ouvrir les yeux. Je caresse sa barbe du bout des doigts, j'aime bien quand il la laisse un peu plus longue comme ça. Ça lui donne un air ténébreux et un peu plus âge aussi, vraiment trop sexy.
Christian – Je faisais un super rêve... On déménageait... Et on avait un chat.
Maxine – Tu voudrais un chat ?
Christian – J'y ai jamais réfléchi.
Il m'invite à me relever un peu pour qu'il puisse se mettre sur le dos. Je reste assise sur son bassin et le regarde se frotter les yeux.
Christian – J'aime vraiment trop quand tu portes mon maillot.
Dit-il en caressant mes cuisses jusqu'à mes hanches.
Christian – C'est trop sexy.
Il tire sur le maillot des USA que je porte pour m'incliner contre lui, je souris contre ses lèvres avant de l'embrasser. Je stoppe ce baiser quand je le sens tirer sur le tissu de ma culotte.
Maxine – J'ai dit non numéro dix ! Marques un but ce soir et on en reparlera !
Christian – Sérieusement ?
Je hoche la tête et descends du lit, il a besoin d'un nouveau défi, ça fait longtemps.
Maxine – On ne fera plus l'amour tant que t'auras pas retrouvé le chemin des filets.
Christian – J'ai marqué mardi !
Maxine – Ton but a été refusé !
Christian – A cause du hors jeu de Kai, sinon elle était dedans.
Maxine – Le fait est que tu n'as pas marqué, officiellement.
Je croise mes bras sous ma poitrine alors que Chris s'appuie sur ses coudes pour me regarder. On reste tous les deux à se défier du regard, les lèvres pincées pour ne pas rire.
Christian – Ok...
Il se rallonge dans le lit, son bras tatoué devant les yeux... Le tatouage, la barbe... Vraiment trop sexy. Je ne devrais pas lancé des défis que je ne serais pas capable de tenir.
Maxine – Je vais préparer le petit déj.
Chris m'adresse un pouce, il essaye de ne pas sourire mais ses lèvres tressaillent toutes seules.
Christian – Et mets un pantalon putain !
Non chéri, je pense que je vais te torturer encore un peu.
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Sophia – Comment il se sent en ce moment ? Il a des nouvelles pour le mercato ?
Maxine – Je-je ne sais pas... Il ne m'en parle pas... Il est un peu à l'ouest j'ai l'impression, ça le stress mais il ne veut pas m'en parler.
Sophia – Il était bon mardi, malchanceux, mais très bon.
Maxine – Je sais... J'ai-j'ai l'impression qu'il se donne à fond... Mais que ça ne suffit pas.
Sophia – Et ce soir ? Il t'a dit quoi ?
Maxine – Pas grand chose, qu'il se sentait bien... C'est tout...
On s'installe toutes les deux sur le canapé chez Sophia et Kai, une tasse de thé fumante dans les mains. Sophia projette le match sur la toile tendue dans leur salon, on a l'impression d'être sur le terrain. Les garçons ont l'air d'être avec nous dans le salon tant ils paraissent grands.
Chelsea assoit sa domination sur Nottingham Forrest les 10 premières minutes, jusqu'à une belle frayeur devant les buts de Kepa qui se montre exemplaire. Quelques minutes plus tard, Chris récupère le ballon, remonte l'ensemble du terrain et sèche au passage 4 footballeurs adverses. Mon américain centre pour Sterling, la balle est légèrement déviée par un défenseur mais son coéquipier est à la retombée du ballon.
1-0 pour Chelsea. C'est en de bonne voie...
Sophia – Putain il lui en veut celui-là !
Sophia exprime tout haut ce que je pense tout bas... Le joueur au marquage sur Chris est un véritable boucher, il n'a de cesse de le mettre à terre de toutes les manières possibles. Tout le reste de la mi-temps se passe de la même manière, manque de réussite devant le but, de bonnes passes mais ça ne suffit pas. Les esprits s'échauffent, Mason est terriblement en colère et se cherche avec un des joueurs adverse. Peu avant la mi-temps, Chris tente une frappe sur une passe en retrait de Kai. La frappe est cadrée, mais pas assez puissante pour mettre à défaut le gardien de Nottingham.
Au retour des vestiaires pour la seconde mi-temps, Chelsea domine toujours et a la possession du ballon. Jusqu'à une faute sur Chris, ce dernier remonte tout le terrain seul, balle au pied mais est accroché par Freuler, juste au niveau du cou. Je cache mes yeux avec mes doigts en voyant mon petit-ami s'effondrer au sol.
Maxine – Il est mort ?
Sophia – Non il n'a pas l'air... Mais si là il y a pas carton je comprends pas, c'est une tentative de meurtre.
A partir de cet instant, l'équipe replonge dans ses vieux démons. Les joueurs perdent tous leur ballon, et Nottingham domine... Et comme depuis plusieurs matchs, ils se font remonter au score. Un but peu après l'heure de jeu. Chris n'a clairement pas l'air satisfait de ce qu'il produit, Kai semble absent et Mason s'énerve pour tout le reste de l'équipe tant et si bien que le coach Potter le fait sortir à la 72ème minute... Ça lui évitera le rouge sur ce coup-là, si il continuait à autant monter en pression il allait finir par tuer quelqu'un. Chris sort 5 minutes avant la fin du temps réglementaire... Et le score en reste là.
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Maxine – Tu triches !
Je dis en regardant Chris sortir de la salle de bain, simplement une serviette autour de la taille.
Christian – Je sors de la douche.
Il lève les yeux au ciel de façon insolente quand il me répond. Je ferme les yeux, ma lèvre inférieure coincée entre mes dents pour ne pas céder. Je me laisse tomber sur le lit et enfonce ma tête dans le coussin. Quelle torture.
Christian – Bonne nuit !
Ce ton qu'il utilise... Il me nargue car il sait qu'il peut me faire craquer.
Christian – Quel dommage que je n'ai pas marqué aujourd'hui...
Je rigole discrètement, il fait vraiment trop le malin ce soir. Mais je peux faire la maline aussi...
Maxine – Ok très bien, tu veux jouer à ça.
Je me mets debout devant le lit puis retire mon jogging ainsi que le tee-shirt que je porte pour lui dévoiler mes sous-vêtement. Je laisse mes mains posées sur mes hanches avec un regard de « et maintenant ? ». Chris passe une main sur son visage pour reprendre ses esprits, il se retient de sourire en faisant la moue.
Christian – Ni chaud ni froid.
On va vraiment jouer à qui craquera le premier ?
Maxine – Parfait, dans ce cas, bonne nuit.
Je remonte dans le lit et m'allonge par-dessus la couette. Je ne tourne pas la tête vers lui, je sais très bien que je n'arriverais pas à me retenir de rire plus longtemps.
Christian – C'était ton idée.
Maxine – Je sais, mais tu ne joues pas le jeu.
Christian – Toi non plus, sinon tu n'aurais pas porté ça.
Chris caresse mes fesses et tire sur le tissu de ma culotte tout en posant ses lèvres entre mes omoplates. Je me tourne contre lui en souriant puis saisis son visage entre mes mains pour l'embrasser.
Maxine – Est-ce que tout va bien ?
Je demande contre ses lèvres, mon américain se recule légèrement en fronçant les sourcils.
Maxine – Je veux dire... Tu me le dirais si ça n'allait pas ?
Christian – Je crois que ça va... Mais... C'est frustrant... J'ai l'impression d'avoir la poisse.
Maxine – Je ne trouve pas... Ça va aller tu verras, j'ai confiance en toi...
Christian – Et-et si je ne gagne plus jamais rien ? Plus de coupe, plus de championnat ?
Maxine – Je suis sûre que ça ne sera pas le cas.
Christian – Tu m'aimeras toujours, même si je ne gagne rien ?
Maxine – Même si tu ne marques plus de tout le reste de la saison, même si tu te blesses, même si tu vas jouer au fin fond de je ne sais quel pays. Même si tu refais tes mèches blondes.
Je dis ma dernière phrase pour détendre l'atmosphère car je vois que c'est vraiment quelque chose qui l'inquiète. Je ne cesse pas mes caresses à l'arrière de sa tête pour le rassurer.
Christian – J'aimerai partager ça avec toi... Gagner, fêter ça avec toi. Te rendre fière.
Maxine – Tu y arriveras, j'en suis persuadée... Et-et même si on ne te passe aucune médaille autour du cou, je suis fière de toi. A chaque match un peu plus fière. Tu seras toujours le meilleur à mes yeux et dans mon cœur, qu'importe le club, qu'importe les médailles...
Il sourit timidement et se penche pour m'embrasser du bout des lèvres.
Maxine – Tu as des nouvelles pour le mercato ? (il secoue la tête) Tu ne parlais que de ça avant l'ouverture et là... Pas de nouvelle ?
Christian – C'est-c'est comme ça que les choses fonctionnent tu sais... Et-et si ça se trouve tout se décantera le 31...
J'inspire profondément, on va vraiment rester tendus comme ça pendant encore un mois sans savoir de quoi son avenir sera fait ?
Christian – Et-et si on reste ici... Ce-ce n'est pas si grave non ? Tu pourras rester avec Sophia, Laura, Mason, tout le monde...
Maxine – Bien sûr que rester ici me plairait. Tant que toi tu es bien !
Est-ce qu'il se donne autant depuis son retour de la coupe du monde à cause de ça ? Ne pas vouloir m'imposer un tel changement ?
Maxine – Je veux que tu me promettes une chose... Tout ce que tu fais, tu dois le faire pour toi. Pas pour moi d'accord ? Si tu ne te plais plus ici c'est inutile de t'épuiser à montrer le meilleur de toi même. Si tu ne te plais plus ici alors on s'en va. Il y aura d'autre bar, d'autre coéquipier, d'autre WAG. Ne restes pas à Chelsea pour moi, promets le. Fais ce qu'il y a de mieux pour toi.
Il hoche la tête et murmure qu'il m'aime avant de m'embrasser tendrement.
Christian – Je sais que-que j'ai pas marqué... Mais j'ai fait un bon match non ?
Il demande en faisant la moue tout en tirant un peu sur le tissu de mon soutien-gorge. Je rigole en fermant les yeux, il ne perd pas le nord...
Christian – Je suis déjà frustré au club, tu vas quand même pas m'imposer la frustration à la maison... Si ?
Quel négociateur hors pair. Il dit tout cela sans me regarder dans les yeux, il grimace un peu et fait les gros yeux pour essayer de me convaincre.
Maxine – Ça serait vraiment méchant de ma part...
Christian – Tu serais une très mauvaise petite-amie effectivement...
On sourit tous les deux avant de se faire rencontrer nos lèvres, et finalement je ne tiens pas le pari qu'on a fait ce matin.