The Beginning of Tazlin

By Guizm0

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Quand on débarque sur Wattpad , on ne sait pas trop à quoi s'attendre. Parfois on fait de belles rencontres... More

A la recherche d'un livre intéressant
Succulant : Donkey tail
Ferme les yeux, cest ce que je ressent
Derrière les nuages, il y a le soleil
L'origine du Tazlin
Partie 2 : l'histoire commence
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7 : point de vue de Nate
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10 : point de vue de Taz 2
Chapitre 11
The last Day of your life
Chapitre 13 point de vue de Nate 3
chapitre 14
chapitre 15
chapitre 16 point de vue de Nate
chapitre 17 point de vue de Nate
Party Time
La rencontre de maman et bonne fête Mathias
La découverte de Charleen🤭
Wilhem🦕
Bonne fête Taz
This is Halloween
Famous Septum
Chapitre 26 : Point de vue de Nate
Chapitre 27 : La crise
Chapitre 28 : Almost Christmas
Message important

Amen

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By Guizm0

J'agrippe un manteau voyant la pluie tomber à l'extérieur et je me rends compte que j'ai oublié ma médication. Je vais vers la salle de bain pour glisser deux antidépresseurs dans ma main avant de retourner vers l'entrée pour glisser mes pieds dans mes souliers et ouvrir la porte de mon appartement. Mon esprit fige un moment. Devant moi, mon petit-copain le poing levé comme s'il s'apprêtait à cogner à la porte. Ce qu'il allait sûrement faire avant que je l'ouvre, mais pourquoi est-il là? J'ai rater un rendez-vous ou mon cellulaire à oublier de m'avertir d'un texto?

-Hey. Je... je passais dans le coin et j'ai cru que... tu avais autre chose de prévu j'imagine. Me dit-il mal à l'aise en constatant que sa surprise était gâcher par moi qui fuyait mon appartement.

Je mets les deux pilules dans ma bouche et me force à avaler avec ma salive. Sensation désagréable dans l'œsophage, mais la médication fait son chemin. Je fais un pas en avant et lui un en arrière. Une fois dehors, je barre la porte avant de me retourner vers lui inconfortable.

-Désolé. Tu tombe mal. M'excusais-je simplement, car aujourd'hui mon esprit à décidé d'oublier ma dose de sérotonine.

-Tu allais où? Me demande-t-il innocemment.

Je déteste qu'on me pose des questions. Si j'avais envie de parler, je parlerais. Pourquoi les gens m'agressent toujours avec un millier de questions tout le temps? J'observe Mat un moment en silence. Le pauvre, il ne mérite pas que je passe mes nerfs sur lui, je dois me calmer. Mon psy le dit, j’ai tendance a être agressif sans raison et tomber dans la défensive dès qu’on me pose trop de questions. Il est rempli de bonne volonté lui. Je lui est promis une relation saine et il c’est ouvert à moi. Fait un effort Nate.

-Je vais à l'église.
Je vois le choc de la surprise sur son visage et je détourne le regard en soupirant. Il se mord la lèvre avant de poser une autre question.

-On n'est pas dimanche pourtant.

-L'église n'est pas seulement ouverte les dimanches, Mat.

Il baisse les yeux sur mon ton sec. Laisse moi juste respirer, bordel.

-Je peux t'accompagner? Me demande-t-il timidement.
Je hausse les épaules avant de partir à pied en direction du lieu. Je le vois marcher rapidement à mes côtés pour rester à ma hauteur.

-Tu veux en parler?

-Non.

Il a l'indulgence de ne plus ouvrir sa bouche de tout le trajet. Je grimpe les escaliers qui mènent au porte de l'église deux par deux et j'ouvre la porte et la garde ouverte pour le laisser entrer avant de me mettre à mon tour à l'abri. Je me dirige vers un banc au hasard en enleva ma capuche et m'assois en soupirant.
Je ferme alors les yeux et prends une grande respiration. Je ne suis pas croyant. Ni pratiquant. Mais si mon père m'a appris une chose, c'est que la communauté est grande et remplie d'amour. Il a fait plusieurs églises avant de trouver celle-ci. L'église parfaite pour lui, dans laquelle il pourrait prier et se recueillir sans jugement. Tant qu'il y a de l'amour, c'est l'important.

Leur philosophie. En d’autre mot, on s’en balance que tu sois gay, viens prier avec nous les belles paroles.

-Bonjour Nathaniel. Il y avait un moment que je ne vous avais pas vu ici.

-Bonjour mon père. Je réponds simplement au prêtre qui c'est approcher.

-Comment allez-vous?

-Mal.

-Et bien je suis heureux que vous ayez trouver refuge ici dans ces conditions. Et votre famille?

Cette question, il aurait pu la demander à mon père dimanche passé.

-Bien.

-Si vous avez besoin de parler, venez me voir. Me dit l'homme de dieu.

-C'est gentil mon père, mais je suis déjà accompagné.

Je répond simplement et je vois Mathias bouger inconfortablement à mes côtés.
Le prêtre s'éloigne et je referme les yeux en inspirant de nouveau. Mon père dit que Dieu ne nous offre que les problèmes que nous pouvons surmonter. Pourquoi il nous donne des problèmes tout court?
Nous restons en silence pendant une bonne heure. J'adresse plusieurs messages à je ne sais trop qui dans mon subconscient avant de rouvrir les yeux et constater que Mat à déposer sa tête sur mon épaule. Je viens enlacer mes doigts dans sa main ce qui semble le réveiller. Pauvre lui. Il ne doit rien comprendre. Quoique moi non plus je ne comprends plus grand chose ces derniers temps.

-Ma mère aime les noms angéliques. Tu sais, ceux qui finissent en "iel".
Il se redresse sur le banc en silence et je vois du coin de l'œil qu'il m'observe.

-Moi je déteste ça. Peut-être car je la déteste.

Il ne dit rien et j'apprécie ce silence. Lorsqu'on me pose des questions, je me braque et me met en colère. Comme si on essayait de m'arracher quelque chose que j'aimerais garder précieusement. Pendant un moment je ne dis plus rien. J'en ai déjà assez dit, non? Mais il respecte mon silence, ce qui m'incite à continuer.

-Elle m'a dit qu'elle ne m'avait jamais aimé. J'avais sept ans. Moi, je croyais qu'elle était la personne la plus fantastique de l'univers
Il semble choqué de la nouvelle, mais comment puis-je vraiment le savoir, vu que mon regard est posé sur l'autel de Jésus en face de moi.

-Le pire, c'est que c'était un mensonge. Elle était toxicomane et nous aurait amené ma soeur et moi dans les abysses si elle nous avait garder. Elle prétend qu'elle c'est toujours préoccuper de moi et que c'est pour ça qu'elle nous a abandonner. Elle l’a fait d’une façon stupide, mais la raison était sensiblement bonne.

Mon regard tombe sur la statue de Marie et je la fixe un moment incertain.

-Mon psy veut qu'on fasse des séances avec elle. Je ne suis pas sûr de vouloir. Elle m'a détruit. Pourquoi je voudrais la ravoir dans ma vie.

Mat s'est recollé à moi pendant que je parlais et il tente d'étouffer mes doigts en serrant fort. Sans succès, il est petit et fragile, mais l'intention est là.
On reste de nouveau en silence un moment, puis je me lève et il fait de même. Avant de me diriger vers la sortie, je vais proche de l'autel, fait le signe de croix sur mon corps et m'agenou en signe de respect. Puis je me dirige vers la sortie où Mat m'attend.

Je ne crois pas en toutes ses histoires de dieu tout puissant et de fils ressuscités, mais je sais montrer du respect dans un lieu sain et mon père me tuerais s'il apprenait que j'avais quitté une église sans un au revoir formel. Surtout que j'ai raté mon bonjour en entrant.
La pluie à empirer, mais je m'en fou. J'agrippe la main de Mathias et nous retournons vers mon appartement. Malheureusement, peu-importe la vitesse de nos pas, c'est le déluge à l'extérieur et nous arrivons tremper jusqu'au os.

L'eau à réussit à traverser nos manteaux pour mouiller chaque parcelle de notre corps.
Je vais donc chercher un gros chandail et une paire de jogging que je tends à Mathias. Il rougit en se dirigeant vers la salle de bain pour se changer. Je fais de même dans ma chambre. Enfilant un boxer sec et une paire de jean. Je me choisit un chandail expliquant comment la poule est l'évolution du t-rex, même si ce n’est pas totalement exacte et sors pour aller me chercher une serviette dans la salle de bain afin d'éponger l'eau dans mes cheveux.
Tiens, j'avais déjà oublié Mathias qui cache son torse en chialant, avant d'enfiler le gros chandail. Pourquoi tu chiales? Je t’ai déjà déshabillé plus d'une fois pour mordre l'absence de chair sur tes flancs.

Moi je suis juste déçu que je ne l'ai pas trouver les pantalons à terre. On c'est tripoter, mais on a jamais franchi la barrière du sous-vêtement.

-Tu avais prévu quoi? Je demande en lorgnant le fait qu'il porte mes vêtements beaucoup trop grands pour lui et qu'il renfile dedans mon odeur sans gêne.

-Pardon?

-Tu es venu chez moi avec un but en tête, non?

-Oh! Je voulais juste... je passais proche et j'avais juste envie de te voir. Me dit-il un merveilleux sourire sur le visage.

Moi, il y en a un qui commence à se former au coin de mes lèvres. On dirait un gosse. J'ai envie de le mordre. De croquer ses joues et ses bras. De le soulever du sol pour qu'il hurle de peur et explose de rire. Peut-être le déshabiller aussi, mais dans ces conditions-là, il ne porterait plus mes vêtements et ça serait dommage.

Il semble remarquer que je le fixe, car il baisse le regard au sol en rougissant. Je roule des yeux devant sa timidité. C'est étrange tout ce que je ressens. Une fille aurait agit pareil devant moi et ça m'aurait énervée. Mon ex est rempli de fougue et pouvait soutenir mon regard. Lorsque je la faisais chier, elle m'envoyait chier. J'ai aimé ce combat perpétuel entre nous deux.

Mais avec Mat c'est différent. Peut-être car lui est un garçon, mais j'aime son côté réservé. Sa timidité maladive et son manque flagrant de confiance en lui. S'il m'avait tenu tête, il m'aurait énervée. S'il m'aurait rappelé à l'ordre, je l'aurais trouvé rabat-joie. Mais en ce moment, tout ce que j'ai envie, c'est de la protéger. Le serrer dans mes bras et le mettre le plus à l'aise possible. Pour qu'il ne fasse plus d'anxiété. Pour qu'il n'ai plus jamais peur. Ou honte.

Dans ma chambre, j'embrasse sa bouche. Sa lèvre inférieure, puis la ligne de sa mâchoire. Je reviens poser mes lèvres sur le coin de son œil et mordiller son lobe d'oreille. Je reviens à sa bouche en utilisant cette fois ci mes dents pour le faire gémir. Je retourne à sa mâchoire et continue à descendre sur son corps. Je lui ai arraché mon sweetshirt et la pâleur de sa peau marque un rien à mes milliers de mordillages. J'aimerais le mordre pour vrai, mais il a si peu de chair que je me briserai les dents sur ses os.

Lorsque ma bouche à atteint son nombril, je me redresse par dessus lui pour l'observer. Ses cheveux longs et foncés forment un halo autour de sa tête d'enfant. Il ressemble à une fille et ça me fait rire. Pourtant il n'a rien d'une fille, car je vois la tente montée sous mon jogging qu'il porte. Je glisse à ses côtés sur le lit, moi-même bien excité de tout ça et je souffle. Il se tourne vers moi ne comprenant pas pourquoi j'ai arrêter ce jeu érotique.

-Nate?

-Oui?
-Pourquoi tu t'es arrêté?

-J'en sais rien. Je ne sais pas trop comment continuer je crois. J'ai juste couché avec une fille avant.

-Tu n'es pas à l'aise avec un gars?

-Je ne l'étais pas avec une fille non plus. J'étais mort de trouille et j'avais si peur de faire n'importe quoi. On est restés ensemble des mois avant de le faire. J'ai comme l'impression que ça ne fait pas assez longtemps tout les deux.

J'entend le ricanement de Mat à mes côtés. Ce moque-t-il de moi? En même temps, j'ai le comportement d'un puceau. Il a eu de nombreux partenaires avant et moi juste une. Même pas du bon sexe pour m'indiquer la bonne voie à prendre.
-On peut prendre notre temps aussi. Pas obligé d'avoir une relation complète.

-Je t'arrête tout de suite, je ne fais pas de fellation, tout comme je ne faisais pas de cuni. Ma bouche ne sait que mordre.

Il rit de plus en plus fort et je souris fier de moi. Il est mignon quand il rit.
-Et moi, je peux t'en faire une?

Intéressant. Très intéressant. J'hoche la tête et l'observe amusé. Il me grimpe dessus et glisse doucement mon jean pour me l'enlever en me donnant des bisous papillons autour du nombril. Je me laisse faire profitant de sa bouche sur la partie la plus intime de mon corps. Ah oui, je confirme il a de l'expérience et de l'âge dans la matière.

Lorsqu'il m'eut fini, il revint se blottir dans mes bras pendant que je reprenais mes esprits. Je le vois qui m'observe avec ses yeux en attente d'approbation. Je rit quelque peu avant de glisser ma main sous son/mon jogging pour lui rendre l'appareil de mes mains et ce n'est que lorsqu'il jouit que je me rends compte que je vais devoir laver mes joggings pour enlever son sperme dessus.
Pendant qu'il vient s'endormir dans mes bras, mon cerveau, lui, ne fait que réfléchir.

J'ai pas de cours mercredi après-midi. Je pourrais aller le déranger à la bibliothèque. Cacher des livres ou prétendre travailler là et lui voler c'est bouquins pour les classés moi-même. Je pourrais aussi lui demander de me rendre l'appareil et qu'à son tour, il me conseil le prochain chef d'œuvre du millénaire.
Mais je ne pourrais pas. Je dois remettre un travaux que je n'ai pas entamé pour vendredi et je dois réviser pour mon examen de jeudi matin. Une autre semaine que nous n'aurons pas le temps de nous voir. À cause de moi. Toujours à cause de moi. Je n'ai même plus le temps de lire.

Plus le temps de gamer. Plus le temps de voir mon petit-copain. Ou peut-être que oui, mais je ne le vois pas. S'il ne serait pas débarquer à l'improviste ce matin, je ne l'aurais pas non plus vu cette semaine.
Mais ça ne semble pas le déranger. Notre relation par texto semble lui suffir et moi aussi alors pourquoi je m'inquiète pour ça? Je l'observe dormir dans mes bras un moment et lui embrasse le front. Puis je love sa tête dans mon cou avant de tenter de m'endormir à ses côtés.

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