The Beginning of Tazlin

Chapitre 26 : Point de vue de Nate

Un homme dans la cinquantaine, vétéran de guerre et tatoué ouvrit la porte d'une maison et y entra en pointant son shotgun partout. Il attendit qu'un autre homme, plus jeune et en habit cravate, le suive à l'intérieur avant de refermer la porte et de pousser une étagère devant. L'acolyte changea sa mitraillette d'assaut pour un pistolet et commença à grimper les escaliers pour aller à l'étage. Durant ce temps, l'ancien militaire fouillait le premier étage à la recherche de fournitures. En entrant dans la salle de bain, il trouva un kit de premiers soins et des médicaments. Il prit le kit ayant déjà épuisé le sien, mais des pilules il en avait encore. Un regard vers le bas de son écran indiquait par contre que son allié n'en avait pas.

-Il y a des médocs en bas. Dis-je en anglais pour avertir mon cousin.

-WITCH! WITCH! Gueulait mon ami en redescendant les escaliers. Il y a une witch au deuxième, on change de planque.

-La vague de zombie arrive, on la bute et on reste ici.

-Tu es malade, c'est une witch!

-Oui, bah c'est pas un tank non plus, quelques balles et on en parle plus.

-Pendant que la folle me déchire les entrailles? On change de maison!

J'émis un grognement pour signifier à mon cousin des États-Unis que je lui donnais le point. Traversant une porte latérale, on se dirigea vers la maison voisine espérant qu'elle était meilleure que la première. Merde, j'ai oublier de le prévenir pour les médoc. Tant pis, en espérant que ça ne lui manque pas. Au loin on voyait la vague de zombie approcher avec les cris gutturaux.

-Je vais prendre le deuxième pour les tuer avec le sniper, fouille en attendant Nate.

-Je vais commencer par barricader. Je fouillerai après.

Les deux hommes déplacent leurs avatars dans la maison pour se préparer à la vague meurtrière qu'il allait avoir. Lorsque le premier mort-vivant cassa une fenêtre pour y entrer, une notification se fit entendre sur mon téléphone à côté de mon ordi. Je glissa mon regard deux petites secondes pour remarquer que j'ai reçu un message de Mat. Je reporte mon attention sur l'écran et j'explose la tête de l'enfoiré de zombie devant moi. Ça va être un carnage. Pendant les cinq minutes qui suivent, moi et mon cousin se crient après dans le casque d'écoute pour tenter de survivre au zombie. À un moment, il doit venir me sauver la vie, car un tank m'a mis au sol et à un autre je suis allé le retrouver pour lui refiler mes médocs et lui donner un boost d'adrénaline, car il allait tomber KO sinon. Durant ce laps de temps, mon téléphone bip à plusieurs reprises et mon agressivité augmente. À la seconde où nous avons un accalmie et que je vois mon cousin commencer à guérir ses blessures avec son kit de premier soin, je lâche mon clavier d'ordi pour agripper mon cellulaire et sans même lire les messages, j'essai d'informer Mat que je suis occupé à gamer.

-Bouge ton cul, on continue. M'informe mon cousin.

J'obéis en envoyant mon message et retourne à mon écran d'ordinateur. On complète mission après mission et je reçois visiblement toujours autant de notification, car mon cousin commence à s'impatienter à l'autre bout.

-C'est quoi ce bruit? Tu écoutes le Mandalorian?

-C'est ma sonnerie de notifications. Mon mec me texte.

-Dis lui que t'es occupé. Il y a des munitions ici.

-Je lui ai dit, mais visiblement il n'a pas compris. TANK!

-Encore! Merde!

Les deux hommes armés se séparent et tentent de trouver un endroit pour grimper en hauteur, mais le tank court vite et le vétéran se voit dans l'obligation de rebrousser chemin pour aller aider son allié qui fut projeté au sol par le monstre colossal. Une fois sauvé, j'appuie sur les touches pour soigner mon allié et nous continuons notre chemin pour tomber sur une planque deux rues plus loin. Pendant que je le sauvegarde et que mon cousin fait un tour aux toilettes, j'agrippe mon téléphone pour signaler à Mat que lorsque je dis gamer, c'est que je n'ai pas le temps de répondre ou lire ses messages. Oups, visiblement dans la hâte je n'avais pas bien appuyer sur le bouton envoyer.