Chapitre 8

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Vous allez probablement dire que j'en fait tout un plat pour rien mais, depuis la fois aux glissades d'eau, je ne le vois plus Nate nulle part. Je commence à m'inquiéter malgré moi. Je ne l'ai pas vue à la bibliothèque qu'il vient d'habitude fréquenter sur une base régulière, j'ai espérer très fort le croiser dans la rue comme si de rien n'étais. Je suis même aller jusqu'au restaurant de queues de castor en me disant qu'il est peut être là avec son ami François, mais en vain. Je ne m'inquiète surement pour rien. Il a une vie lui aussi, il ne peut pas toujours flâner dans les alentours.

Je rentre chez moi, exténuer de ma journée de travail. Je glisse ma clé dans la serrure en aillant qu'une seule idée en tête : me laisser tomber dans mon lit et me faire un bon thé en attendant l'heure du souper. Mais mes plans sont vite réduits en poussière. J'entend quelqu'un jouer avec le chien et je ferme les yeux en en me passant une main dans les cheveux désespérer. Moi qui croyait avoir la paix pour mon vendredi soir, je retrouve Marco coucher par terre dans le salon avec le jouet du chien dans la bouche pour lui montrer comment bien jouer avec. Je laisse mon sac tomber par terre dégouté et il recrache le truc immonde pour ce relever et me soulever dans les airs.

-Maty !! il étais temps que tu arrives !! je commençait à me demander ce que tu fichais, c'était long et j'ai faim !

J'éloigne mon visage du siens le plus possible ayant la vision d'un jouet pour chien dans sa bouche et je lui demande de me déposer par terre, ce qu'il fait aussitôt.

-D'abord, je ne savais pas que tu étais là. Ensuite, si j'avais sue que tu serais là justement, je me serait un peu plus dépêcher, mais étant donner que tu me préviens rarement quand tu passes chez moi.

-Bah techniquement tu m'as donné la clef, donc j'ai le droit d'entrer comme je veux non?

Je soupire agacer. Sérieux, parfois je me demande s'il fait exprès ou s'il est vraiment sérieux quand il parle. Je sais très bien qu'il l'est.

-Je t'ai donné la clef c'est vrai, mais pour les prochaines fois préviens moi s'il te plait. C'est une question de respect.

-D'accord je le ferai promis ma cocotte.

Bon, je sais très bien qu'il va oublier de me prévenir, et ça ne serre à rien de continuer à lui expliqué, car il ne m'écoute déjà plus et il joue avec un truc qui traîne sur la table basse. Je pars vers ma chambre en prenant bien soin de verrouiller la porte derrière moi, parce qu'avec lui on ne sais jamais. J'enfile un pantalon confortable et un sweater trop gros pour moi, me passe un coup de brosse dans les cheveux et renonce tranquillement à mon vendredi soir tranquille. Je devrais peut être envisager de faire changer la serrure, comme ça je pourrais avoir la paix?

Mais les bruits d'avion qu'il fait dans le salon me dissuade bien vite. Au moins il me distrait, et je me sens moins seul. Je me dis que c'est bon pour mon mental. Je sors enfin et comme je m'y attendais, il s'imagine une avion en plein vole avec mon crayon. Oui, Marco à 28 ans, mais il agit encore comme un enfant. Je fais bouillir de l'eau pour deux tasses et je m'accoude sur le comptoir en me frottant le nez. Je n'entend plus l'avion dans mon salon et je sens une paire de yeux me fixer au loin.

-Ne te penche pas comme ça Maty, c'est trop tentant.

Je me replace correctement le feu aux joues et il éclate de rire en ce tapant les cuisses. Je vous ai déjà dis que j'ai beau l'aimé, parfois j'ai envie de l'étouffer? Je prépare un chocolat chaud pour lui avec des guimauve, même si nous sommes encore en juillet, et je me fais un thé aux fruits rouges. Je dépose nos deux boissons sur la table ne prenant bien soin de mettre un sous-verre avant. Il dépose son avion pour agripper la tasse avec convoitise, ou je devrais plutôt dire, avec gourmandise.

The Beginning of TazlinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant