Je stationne ma voiture dans l’allée et éteint ma voiture. J’observe la maison de mes parents et je vois clairement mon père observer derrière le rideau pour savoir qui j’amène avec moi. En l’occurence, Mat. Je soupire décourager, car mes parents n’ont jamais eu le talent de ce mêler de leur oignon. Je me retourne vers mon copain qui semble anxieux sur le siège passager.
Habituellement j’aurais attendu plus longtemps avant de lui présenter mes parents, mais il a déjà rencontrer l’un de mes pères, croiser ma soeur et les deux ont bavasser au deuxième le peu d’info qu’il avait sur le ‘’punk’’ qui traine avec moi. Je pouvais pas y échapper éternellement.
-Ça va? Ils vont pas te manger.
-Certain? Je n’ai pas mit de jupe n’y rien de trop extravagant comme tu m’as dit. Ça devrais le faire.
Je le fixe un moment de la tête au pied. Mouais, mes parents aiment juger les gens. Je retiens ça d’eux, mais il n’a effectivement pas mis de jupe, ce qui devrait être un bon point. J’ouvre la portière de mon auto et il fait de même. Nous nous dirigeons vers la maison et j’ouvre la porte en faisant comme si je ne savais pas que mon père espionnait derrière la fenêtre. Aussitôt, une tête blonde à lunette ce place devant nous aussi mal à l’aise que Mat. Il me sert dans ses bras et je rends la câlin.
-Salut Papa, je te présente Mat. Mat, mon père.
Je vois soudain un gros point d’interrogation apparaitre sur son visage.Qu’est-ce que j’ai mal fait?
-Mat? Mathieu? Mathias? Fait les présentation d’une meilleur façon!
-Navré… Mathias. Mathias, voici mon père, tu peux l’appeler Colin. Papa, voici Mathias.
Aussitôt, il se décale pour tendre la main à mon petit-copain Emo qui est figer de peur.
-Enchanté Mathias.
-De.. même monsieur Colin, heu Colin.. monsieur.
Ils se serrent la main en hochant la tête mal à l’aise.
-Tu lui fais visiter pendant que je fini le souper?
-Ouais. Je répond à mon père.
Comme si j’allais pas lui faire visiter. J’aurais commencer par ça, si tu ne nous avais pas sauter dessus. On quitte la pièce et je vois le regard remplis de question de Mat. Bah qu’est-ce qu’il y a? Pourquoi il me regarde comme ça? S’il voulait pas venir, il avait juste à me le dire quand j’y es dit que mon père l’invitais à venir manger chez lui. Un avalanche ce fait entendre dans les escaliers et je me retourne au moment où une tête rousse me saute dessus. Résultat, je suis au sol, ma soeur par dessus qui se moque de moi.
-J’ai mal.
-Pfff, fallait me rattraper crétin.
Elle se relève et observe Mathias, un petit sourire en coin en le jaugeant.
-Salut, je suis ça soeur. Tu sors vraiment avec? Pourquoi l’avoir choisit lui?
-Va chier. Dis-je toujours étendu au sol.
Elle a au moins la bonté de m’aider à me relever en me tendant la main.
-Je rigole, tu sais que je t’adore. Me dit-elle en m’embrassant la joue.
-Mathias, ma soeur. Dis-je en faisant les présentations.
-Bonjour à toi. Ça va bien?
-Oui. Alors j’avais raison. Tu es bien le gars à cause de qui Nate ma fais poiroter une heure dans la voiture pour discuter!
Aie. Elle n’est pas fâché, mais elle s’en souvient, ce qui n’est pas bon pour moi.
-Ah euh oui vraiment désolé.. ton frère me proposait des livres en fait.
-Belle méthode pour le draguer, ça marche toujours avec lui. Parler de livre.
-Oui j’ai cru remarquer qu’il aimait pas mal la lecture.
Bon assez discuter. J’aggripe ma soeur et la soulève dans les airs. Elle hurle et me frappe, je la laisse donc tomber et elle s’écrase au sol en se lamentant.
-J’ai mal.
-Bienvenu dans mon monde.
Je l’enjambe avant d’entreprendre de monter les escaliers, mais j’aurais du me douter que tout ce boucan attire l’attention de mon second père qui n’aime pas le bruit, pas le désorde et pas qu’on le dérange. Gavin ce présente devant les escalier, le regard dur, les bras croisé. Il observe sa fille étendu au sol. Mon petit-ami. Moi et il s’adresse à nous en français cette fois-ci
-Ne vous battez pas.
Répliquer que c’est elle qui a commencer est la mauvaise réponse, alors je dis rien et je hoche la tête. Ma soeur fait pareil. Mat aussi d’ailleur.
-Bonjour monsieur, tente d’articuler Mat.
Il le salut d’un signe de tête avant de s’éloigner de nouveau.
-Tu te souviens de mon père, Gavin. Dans toute sa splendeur. Allez viens, je te fais visiter.
-D’accord je te suit
Je lui fait donc visiter la maison au grand complet sans vraiment plus de cérémonie. Je ne possède plus de chambre, mes parents l’ont reconverties en bureau, mais je lui présente la salle de bain qui ne barre pas et lui explique le concept que si la porte est fermé, c’est qu’il ne faut pas entrer. Puis je m’apprête à le guider vers le salon où la cuisine en attendant le repas, mais il m’arrête le visage remplis de questionnement. Oui, je sais l’histoire de la salle de bain surprend souvent les gens. Pourtant ce n’est pas de cela qui semble le perturber autant.
-Tu.. ne m’avais pas dis que tu avais deux pères.. est-ce que .. est-ce qu’ils ont eu besoin d’une mère porteuse.. ou tu ..?
-Euh… à ouais… c’est un détail que j’oubli, puisque c’est normal pour moi… Non. En fait Gavin est biologiquement mon oncle. Il m’a adopter avec son copain, moi et ma soeur, quand notre génitrice n’était plus apte à s’occuper de nous.
-Oh je vois.. bah c’est une bonne chose. Vous avez une belle maison en passant.
-J’y suis pas pour grand chose, mais merci. Dis ça à mon père… Gavin, je précise en me disant qu’il risque de ce gourrer de personne sinon. Il va t’aimer si tu lui dit que c’est beau et propre. Sinon, tu avais d’autres questionnements?
-Est-ce que tu vois encore ta mère parfois? Ou non jamais? Tu n'es pas obligé de répondre.. je suis juste curieux..
-C’est… compliqué. Je répond un peu sec avant de détourner le regard.Alors ta trois options devant toi. Soit on va dans la cuisine que ton interrogatoire commence. Soit on va dans le salon, écouter la télé avec beaucoup moins de question. Soit on cherche ma soeur et on la fait chier. Tu veux quoi?
-Heum.. on va chercher ta soeur, je répondrai à leurs questions plus tard, pendant le repas j’imagine. Quoique.. si on mange en même temps..
Trop tard, la voix de mon père ce fait déjà entendre pour indiquer qu’il faut le rejoindre à la table. Je hausse les épaules et nous partons en direction de la salle à manger. Une chaise c’est rajouter autour de la table, à côté de ma place habituel. J’indique à Mat qu’il peut s’asseoir là et je prend nos assiettes pour rejoindre mon père au fourneau qui les remplit. Je lui rapporte avant de m’asseoir et attendre.
-Merci, me dit-il en souriant rouge comme une tomate.
Une fois le reste de la famille servit et que Colin nous ai rejoind à la table, nous attendons en silence. Il joint ses mains pour faire les grâce et nous attendont qu’il est terminer avant d’aggriper nos ustensiles. Mat fais le commentaire sur notre belle maison, ce qui fait sourire Gavin de fierté et un commentaire sur le repas qu’il trouve délicieux, ce qui rappelle à mon deuxième père sa présence.
-Donc, tu étudies quoi, Mathias?
-Heu, j’ai obtenu mon diplôme en techniques de la documentation récemment. Je travaille en ce moment en bibliothèque.
-J’adore lire! Nate aussi!
-Oui, papa, il est au courant, c’est là qu’on sait rencontrer. Lui signalais-je.
-Tes parents font quoi dans la vie? Demande mon père qui tente de ne rien dire de mal placé, même si je sais qu’il se retient.
Je l’ai entendu demander discrètement à son copain s’il était satanique tantôt. Question à laquelle mon père à répliquer qu’il le trouvait con parfois.
-Ma mère fait de l'entretien ménager pour une compagnie et mon père.. je sais plus. Au dernière nouvelle, il.. il était PDG d’une buisnesse..
Colin l’observe avec de gros yeux et nous voyons tous sa tentative de ne pas immédiatemment répliquer. Gavin vient donc le convaincre de se taire.
-Ça veux dire, pas de question sur son père, si tu te demandais.
-Je sais! S'insurge immédiatemment son copain qui en avais une montagne en tête. Sinon, qu’est-ce que tu aimes faire pour passer le temps?
-Je.. bah en fait je lis, j’aime bien cuisiner. Je dessine aussi parfois, je fais un peu de sport et je regarde beaucoup d’anime. Ce sont des animations japonaises. J’écoute beaucoup de musique aussi, de tous les genres.
-C’est bien! Nate est nul en cuisine, tu pourras lui faire à manger! Dit mon père beaucoup trop heureux.
-Hey!
-C’est pas grave, ta plein d’autre qualité mon bébé.
-Avec plaisir, me répond Mat en souriant.
-Et j’ai oublier de demander. Dans quel bibliothèque tu travails? J’y suis surement déjà aller si Nate y va.
Et le souper ce passa donc ainsi comme je l’avais prédit. Moi, Gavin et ma soeur avaient la chance de déguster un repas chaud, alors que Mathias et Colin n’avait pas terminer la moitié de leur assiette pendant qu’on se servait une deuxième part. D’ailleurs on a eu le temps de finir cette dernière part avant qu’ils aient fini.
Je crois que Mat s’en ai pas si mal sortie. Bon je saurais quand mon père va m’appeler le lendemain pour me donner son opinion sur la question, mais en attendant tout ma sembler normal. Nous passons le reste de la soirée à écouter un film avec Gavin, puis jouer à des jeux de société avec ma soeur et Colin. Puis je nous cherche tout les excuses du monde pour fuir et je peux finalement embrasser tout le monde et retourner à l’abri dans mon auto avec Mat.
-Ta survécu, je te félicite.
-Ce n'était pas si pire que ça. Ils sont gentils tes parents. Et ta sœur aussi.
-Bien sûr qu’ils sont gentils. Ma perfection doit bien venir de quelque part. Dis-je un sourire en coin en lui faisant un clin d’oeil.
-Mais tu avais raison par contre, ton père Colin, parle énormément.
-Tu l’as pas eu une heure au téléphone, toi. Dis-je en prenant l’autoroute.
-Non effectivement, je te demande ça comme ça mais tu n'es pas obligé de dire oui. Est-ce que tu veux venir dormir chez moi? Avec minou minou? Me demande-t-il de plus en plus rouge.
Sincèrement, ce mec à eu plus de relation amoureuse que moi et il est toujours autant gêner? C’est tellement marrant.
-Pourquoi préciser minou minou? Juste l’idée d’être dans le même lit que toi m'avait convaincu. Dis-je avec un clin d’oeil.
Il rougit encore plus en détournant le regard gêné. Je prend donc la direction de son appartement un sourire aux lèvres face à l’effet que je peux lui faire.