The Beginning of Tazlin

By Guizm0

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Quand on débarque sur Wattpad , on ne sait pas trop à quoi s'attendre. Parfois on fait de belles rencontres... More

A la recherche d'un livre intéressant
Succulant : Donkey tail
Ferme les yeux, cest ce que je ressent
Derrière les nuages, il y a le soleil
L'origine du Tazlin
Partie 2 : l'histoire commence
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 6
Chapitre 7 : point de vue de Nate
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10 : point de vue de Taz 2
Chapitre 11
The last Day of your life
Chapitre 13 point de vue de Nate 3
chapitre 14
chapitre 15
chapitre 16 point de vue de Nate
chapitre 17 point de vue de Nate
Party Time
La rencontre de maman et bonne fête Mathias
Amen
La découverte de Charleen🤭
Wilhem🦕
Bonne fête Taz
This is Halloween
Famous Septum
Chapitre 26 : Point de vue de Nate
Chapitre 27 : La crise
Chapitre 28 : Almost Christmas
Message important

Chapitre 5

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By Guizm0

Putain que je ne devrais pas continuer de lire ce livre. J'ai le cœur en miette. Après chaque chapitre terminé, je le ferme, je le dépose sur mes genoux et je prend le temps de réaliser tout ce qui viens de ce passé dans cette univers. C'est impossible de ne pas ce rendre compte que nous perdons tellement de temps à faire ce que l'ont aime pas dans la vie au lieu de faire ce que nous aimons réellement, ce qui nous allume. Comment est-ce qu'on peut être autant dans le déni? On se dit satisfait de notre vie, mais est-ce que nous le sommes vraiment? J'inspire calmement et j'ouvre le livre à nouveau. Je ne sais pas si je vais arriver à le terminé.

J'ai un sentiment désagréable en le lisant. Comme si quelqu'un serrait mon cœur à chaque passage un peu plus difficile. Je ferme définitivement le bouquin pour aujourd'hui je me sens trop mal. Je continuerai plus tard. Je n'ai même pas remarqué que nous sommes l'heure du souper (dîner). Je n'ai aucune appétit.

À quoi bon manger, je pourrais mourir d'ici quelque minute en glissant et en me cognant le crâne au sol. J'ouvre tout de même les portes de mon armoires pour en sortir un paquet de biscuit Oreo. Oui manger ses émotions ce n'est pas une bonne idée, mais je suis comme ça et en ce moment, je m'en fou de manger ça comme repas. Je m'installe à nouveau sur le canapé ou j'ai pleuré il y a quelques heures, enrouler dans ma couverture et je fixe le vide en mangeant. Putain je n'ai même pas terminé ma lecture et je suis déjà à la ramasse

je comprends très bien Nate qui n'as pas réussis à le lire au complet d'un coup. Demain ma mère m'invite pour le repas, et je n'ai aucune envie d'y aller. Je veux juste pleurer et serrer Mateo et Rufus dans mes bras pour les empêcher de partir, parce que je sais qu'ils meurt tout les deux à la fin. Je passe la soirée comme ça, assis dans le salon en pleine prise de conscience monumentale. Mes yeux commence à ce faire lourds et je me sens tomber dans un sommeil, qui j'espère sera réparateur. 

Le lendemain, je me réveil un peu perdue ayant oublié que je me suis endormi sur le canapé. Je m'étire en grognant et je me lève. Habituellement, le dimanche c'est la journée que je dédit aux courses de dernières minutes, au ménage de l'appartement et au repassage de mes chemises. Mais, je ne lis clairement pas ce livre pour rien. On a une seule vie à vivre. Je déjeune vite fais, je m'habille et je prépare un sac pour faire de la randonnés. J'appelle ma mère pour lui dire que je ne serai pas la pour le dîner, car j'ai des choses à faire et je lève l'encre. 45 minutes plus tard, je me retrouve dans la forêt.

Je préfère me faire surplomber par de grands arbres que par des buildings. L'odeur de l'humidité et des grands pins me rappelle mon enfance. Je passais des heures à me créer des histoires. Je chassais des dragons, j'étais un aventurier perdu qui devait survivre, tout ce qu'un gosse dans la forêt peut s'imaginer en fait. Aujourd'hui, je me sens comme adulte piégé dans son quotidien. Oui j'aime la routine, mais je me rend compte que j'aime bien l'improvisation aussi. Je ne prend aucune photos. Je décide de profité du moment et d'imprimer ses magnifiques paysages dans ma tête.

Je ne sais pas combien de temps je suis resté là-bas, mais assez pour que le soleil brûle ma peau parce que j'ai oublié l'écran solaire. Mes bras sont tout rouge, et je ne veux même pas imaginer mon visage. Je retourne à ma voiture, l'esprit un peu plus tranquille, mais j'ai toujours le cœur aussi gros.

Finalement je suis allé souper chez ma mère. Nous avons discuter de tout et de rien, je ne lui ai pas parler de Nate encore parce que de toute façon, je ne sais pas du tout ce qui ce passe entre moi et lui. Probablement rien, je préfère ne pas m'emballer trop vite et être encore une fois brisé. Je garde quand même un petit espoir. Je veux garder espoir en fait. Je retourne tôt chez moi parce que je travail demain. Pourquoi le week-end passe toujours aussi vite?
Je mets les plats cuisiner par ma mère dans le frigo, je prend une douche et je me mets en pyjama. Je ne sais pas quoi faire pour passer le temps. Je n'ai pas envie de lire, du moins pas ce livre qui me fait pleurer.

Je réfléchis encore un moment à ce que je pourrais bien faire pour m'occuper et je me rappelle que ma cousine aimerais une écharpe en tricot pour son anniversaire. Je sors mon matériel et je commence à tricoter. Je dois repousser le chat plusieurs fois parce qu'il essayer de manger la laine. Je coupe un petit bout d'une autre balle et je lui lance pour qu'il me foute la paix. Je laisse tomber bien assez vite parce qu'il revient toujours à la charge et regarde un peu la télévision avant de m'endormir. Cette fois si je vais dormir dans mon lit. Je m'enroule dans les couvertures et je m'endors aussitôt.




Je me réveille en sursaut en plein milieu d'un cauchemars. Il fait claire dans ma chambre ce qui veux dire que nous sommes déjà le matin. Je me retourne pour consulter l'heure sur mon cadran et elle n'est pas affichée. Je farfouille dans le tiroir de ma table de chevet pour trouver mon téléphone, je l'allume et je saute en dehors du lit. Fuck ! il est 9h30! Je travaille dans 30 minutes ! j'enfile des vêtements sans me soucier vraiment de mon apparence, je me fais deux tranches de pains avec du beurre d'arachide, je prends un repas déjà préparé pas ma mère dans le frigo, je passe à la salle de bain pour mettre du déodorant en engloutissant mon déjeuner en trois grosses bouchées, je passe proche de m'étouffer et je me brosse les dents aussi vitre que possible.
Même si je me dépêche, je ne serai pas là à temps.

Je téléphone Charleen pour lui dire que je risque d'avoir quelques minutes de retard et je raccroche. J'enfile mon imperméable, car évidement la journée ou tu te lève en retard à cause d'une panne de courant, il pleut. Je me précipite dehors avec mon parapluie et je marche très rapidement vers le métro. Je m'arrête à la lumière rouge et un camion passe dans une flaque d'eau. Je n'ai pas le temps de me cacher, il m'asperge et je passe proche de me noyer.

Putain de journée de merde ! Me voilà tout mouillé pour aller travaillé et je n'ai pas le temps de retourner chez moi pour me changer. J'arrive finalement à la station de métro, je m'installe dans mon wagon, mes pantalons trempé. Le trajet passe rapidement et je sors du métro.

Je marche vers la bibliothèque toujours sous la pluie battante. J'ouvre les portes et je me précipite presque en courant vers la salle des employés en saluant rapidement Charleen. Je dépose mon sac dans mon cassier je lance mon imperméable impatient et je referme la porte. Ce fut comme ça toute la journée, gaffe après gaffe. Je me suis retenu pour ne pas pleurer de désespoir. Même Charleen à remarqué que je n'étais pas dans mon assiette, mais je ne voulais pas en parler. Je lui dirait quoi de toute façon? Ouais, je n'arrête pas de penser à un livre que je lit en ce moment et ça me rend triste. De toute façons j'ai terminé ma journée et miraculeusement il ne pleut plus dehors. Je range mon manteau dans mon sac et je dit au revoir à tout le monde. En sortant, je fonce dans quelqu'un.

-Tu ne vois rien avec tes cheveux devant ton visage petit gremlin. Tu devrais les couper courts.

Je réalise qui est devant moi après un petit lapse de temps. Je dois tellement avoir l'ai con planté devant lui à ne rien répondre.

-Ah salut, ne t'en fais pas je vois bien, je ne regardait juste pas devant moi. Désolé.

-Tu es pardonné, même si je ne comprend pas pourquoi tu ne t'es pas relevé la tête pour m'admirer.

Je lui sourit tristement et je cache mes mains dans les poches de mon pantalon.

-Ça ne va pas toi? Journée de merde?

-Ouais, et j'ai commencé à lire ton livre. They Both..

-Oh ouais, je vois. Je comprend bien ton visage de chien battus. Ne t'en fais pas, c'est juste un livre. Ils ne meurt pas pour de vrai, même si j'ai pleuré toute mon âme moi aussi. Tu en est ou dans ta lecture?

-Page 133, Rufus accompagne Mateo à l'hosto pour voir son père.

-Tu n'arrives pas au bout de tes peines. C'est de pire en pire. Mais sérieux, courage. Si tu veux en parler après, je suis là. 

-Merci... c'est gentil, déjà que j'ai le cœur en miette et je n'ai même pas terminé le livre. Je ne sais pas si je vais y arriver.

-Je me disait ça moi aussi, mais j'y suis arriver.

Tu est capable. Tu pars vers quelle direction?

-À gauche, je rentre chez moi.

-Parfais, je vais par là moi aussi. Je vais me chercher une queue de castor. Veux tu faire un bout du chemin avec moi?

0h une queue de castor ! Ça fait tellement longtemps que je n'en ai pas mangée. Je ne peux quand même lui demander si je peux l'accompagner, si? Mais ça me fait tellement chaud au cœur qu'il me demande de marcher à ses côté.

-Avec plaisir. En fait, est-ce que ça te dérange si je t'accompagne ? Ça fait longtemps que je n'ai pas manger cette pâtisserie, et après une journée comme ça, j'en aurait besoin.

Il me fais un grand sourire chaleureux. Il n'as définitivement pas le droit d'être beau comme ça. Reste concentrer Mathias, reste en contrôle, agis normalement s'il te plaît.

-Tu peux m'accompagner.

Je garde mon trop plein de bonne humeur en moi et je marche à côté de lui. On parle de tout et de rien. Des livres qu'on à déjà lue, on critique les personnes que l'on juge idiots, etc. J'ai beaucoup ris, et sérieusement, c'est exactement ce dont j'avais besoin aujourd'hui. On arrive devant le magasin et on passe notre commande. Il choisis la queue de castor Avalanche et je prends la Coco Vanille. On paie notre délice calorique et nous marchons encore une bonne trentaine de minutes, jusqu'à ce que je réalise que j'ai dépassé ma station de métro.

-Oups, j'ai dépassé ma station.

-je sais que je suis très intéressant, désolé de t'avoir distrait.

-T'en fais pas, je vais retourner sur mes pas et je vais retrouver le chemin de ma maison. Merci de m'avoir laissé t'accompagner, c'était cool.

-De rien mon joli, je te l'avais dit qu'aucune minute en ma présence n'est gaspillées.
Je lui sourit et je ne sais pas ce qu'il m'as pris, mais c'est sorti tout seul.

-C'est vrai. Aller, a plus et bonne soirée. Merci encore.

Il me fait un petit sourire vainqueur et je me retourne pour rentrer chez moi, le cœur un peu plus léger et le sourire aux lèvres, très heureux de ma soirée en sa compagnie, que je commence à apprécier beaucoup.


☺️ alors je veux votre avis, comment trouvez vous notre histoire jusqu'à maintenant?

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