We put a spell on us • Tome 3 [ TERMINÉE ]

Remerciements + FAQ

Hey ! 

Nous y sommes. Après un an et demi de publications hebdomadaires, le mercredi et le dimanche, après l'écriture, la réécriture et la publication de trois tomes, après 1363 pages Word, après 506 758 mots (oui, vous avez lu autant de mots 😂), l'aventure se termine. Scotilla se referme doucement après tout ce temps partagé avec vous...

Il y a un an et demi, je n'aurais certainement jamais pensé en arriver là. J'avais décidé d'écrire un livre d'amour, mon propre livre sur deux adolescents qui se rencontrent et tombent amoureux. Je voulais qu'il soit à mon image, qu'il soit façonnée à ma manière. Je le voulais léger et divertissant, juste de quoi passer un bon moment, rire, pleurer, et aimer en même temps que mes personnages. Bon, d'accord, il n'est pas aussi léger que ce que j'avais prévu au départ ! 

Pourtant, je n'aurais jamais imaginé que ce livre chamboulerait une partie de ma vie. Pendant un an et demi, j'ai vibré avec mes personnages, et j'ai vibré avec vous. Camilla, Scott, Madyson, Trevor, John, Christina et David ont fait entièrement partie de ma vie pendant ces années. Ils ont été aussi bien mon fardeau que ma bouée de sauvetage. Mais surtout, ils m'ont appris. C'est dingue à quel point des personnages fictifs peuvent nous apprendre, même quand l'on est auteur ! 

PASO, c'est l'histoire de deux adolescents qui tombent amoureux. PASO, c'est aussi l'histoire d'une vie, et de comment un évènement peut la faire basculer. Mais PASO, c'est surtout une histoire de courage. 

Au départ, je n'aurais jamais pensé plonger aussi profondément dans le sujet de la dépression, et pourtant, je ne le regrette absolument pas. À travers toutes ces lignes, j'espère vous avoir envoyé un message de force. Peu importe les épreuves que vous vivez, qu'elles vous paraissent bégnines ou insurmontables, vous arriverez à vous en sortir. Personne n'est une cause perdue. Il suffit d'y croire, de s'accrocher à quelque chose, à quelqu'un, ou à un rêve pour surmonter cette terrible maladie. Bien sûr, il y aura des moments de faiblesses, des coups durs, des instants où l'on se dit « je ne pourrais jamais réussir à m'en sortir », « je n'y arriverais jamais »,  « j'abandonne ». Dans ces moments là, rappelez-vous qu'il y aura toujours une personne qui compte sur vous. Même si ça ne va pas avec vos parents, vos amis, votre famille, il y aura toujours une personne qui voudra prendre soin de vous et vous aider. Un proche, un ami, l'infirmière de votre établissement scolaire, votre professeur, votre boss, votre collègue de bureau, le chauffeur du bus, ou même un inconnu qui deviendra votre âme sœur, qui sait ? 😏

Croyez en vous, croyez en vos rêves, et vivez ! 

Aussi, si un proche a besoin d'aide, ou si vous même, avez besoin d'aide, notamment concernant la mutilation, aidez ce proche, ou allez chercher de l'aide. N'importe qui peut vous aider, mais il faut en parler. Allez voir quelqu'un en qui vous avez confiance, allez voir un inconnu, venez me voir si vous avez besoin. Ne restez pas seul avec vos mauvaises pensées. Posez ces pensées par écrit, ou posez les à l'oral, mais faites en sorte de vous en débarrasser. La mutilation ne détruit pas qu'une seule vie. Elle peut détruire celle de vos proches également, parce que des gens comptent sur vous. Alors pensez à toutes ces personnes, et essayez de vous sortir de cet engrenage en vous faisant aider. Vous pouvez même allez voir un psychologue, il n'y a aucune honte à cela. Au contraire, c'est leur métier. Un psychologue sera vous aider de la meilleure des manières. 

Cette histoire est fictive, bien évidement, mais j'espère qu'elle permettra de libérer la parole et le tabou qu'il existe autour de la mutilation et autour de la dépression. Ce n'est pas une fatalité. Juste un obstacle de plus à surmonter. Mais, que serait la vie sans obstacles ?