Chapitre 25

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Une fois rentrée au vaisseau, j'ai pu revoir Suy qui sursautait de joie à l'idée de me voir, mais qui était inquiet en voyant l'état dans lequel j'étais. Nous nous sommes rendus dans unes des pièces du vaisseau extrêmement sécurisé, nous avions passé deux portes blindées, code et empreintes digitales, une caméra une fois chaque porte passée. Quand nous y sommes arrivés, les lumières s'allumaient unes par une jusqu'au fond de la pièce. Grablak se tenait entre moi et Ariuge, Suy nous suivais à l'arrière en contemplant la pièce.
La pièce était presque vide.
Grablak a ouvert quelque chose qui pourrait s'apparenter à un coffre-fort, code et empreinte digitale une fois de plus, il rangea l'orbe dans ce coffre, une vitre transparente à l'avant, on pouvait voir l'orbe flotter, par un système que je ne connaissais pas.
La pierre qui contenait l'âme de la voix se trouvait près de ce coffre flottant de la même manière.

- Deux sur sept. L'âme solaire et l'âme de la voix, une fois toutes les âmes réunies, je pourrais les assembler dans mon sceptre et ainsi devenir le plus puissant de l'univers. Dit Grablak fièrement.

- Où est votre spectre père ?

- Nous allons le chercher sur Yao XCT, notre prochaine destination.

Le fait est, est-ce une bonne idée que mon père soit le plus fort de l'univers ? Je ne le connaissait que très peu, ses intentions étaient peut-être mauvaises.

- Père ?

Il se retourna et me regarda d'une étrange manière.

- Oui mon enfant ?

J'hésitais tellement à poser la question, cette question que je me posais dès le premier jour où il m'a annoncé qu'il voulait être le plus fort de la galaxie.

- Puis-je vous demander pourquoi voulez vous être le plus fort de la galaxie ?

Il se redressa devant moi et pencha la tête vers la gauche.

- Diana, Diana.

Quand il prononça mon nom je baisai la tête et regardai à droite, j'avais très peur. Il me tenait le menton et releva ma tête. J'écarquillai mes yeux apeuré.

- N'aie pas peur de moi, ne baisse pas les yeux et ne fais pas non plus cette tête. Il retira sa main. La raison pour laquelle je veux être le plus puissant, c'est que tout simplement, beaucoup de choses doivent être rétablies, ne vois pas là-dedans une rébellion, simplement quelqu'un qui se bouge enfin.

- C'est-à-dire ?

Ariuge prit la parole.

- Beaucoup ont causé la guerre, ont rempli notre galaxie sans jamais rectifier cela. Beaucoup méritent d'être punis pour leur erreur. Sur Terre comme dans toute la galaxie, des crimes sont impunis, ou alors le prix à payer n'est pas élevé. Beaucoup méritent leur fin.

- Leur fin, c'est-à-dire mourir ?

- C'est ça. Réponds père.

Je regardai les deux qui se trouvaient chacun d'un côté, je me mis ensuite à regarder le fond de la longue pièce. Père a toujours eu l'attention de tuer et de punir, mais dans le but de sauver les vivants et en finir avec la justice. Si même Ariuge lui fait confiance, c'est que c'est une bonne chose que ces attentions n'étaient pas de nuir les bonnes personnes, mais plutôt les mauvaises. Mon père est revenu pour moi, il savait qu'il avait une fille et l'a cherché, et cela, même si ma mère ne lui a pas dit. Ariuge n'est pas quelqu'un de mauvais et ça, je le sais.. Mon père n'est pas quelqu'un de mauvais et ça, je le sais.

- Diana ? C'était Ariuge qui s'inquiétait.

- Hein ? Je levai la tête et le regardai.

- Ça va ?

Je lui répondu un oui en hochant la tête.

- Bien vas te reposer, aujourd'hui fut, une journée, fatigante et demain le sera aussi.

 Nous quittons tous la pièce ensemble. Je suis partie voir la Sphère pour savoir comment se portait ma mère, et tout allait bien elle travaillait toujours et était en bonne santé. Je n'avais qu'elle à me soucier, toute notre famille ne c'est jamais vraiment soucié de nous et encore moins lorsque nous avions quitté l'Argentine. Je me rendis dans la salle où se trouve ce piano que je ne pus y toucher qu'une fois, je devais profiter d'un si bon piano. Je me mis à jouer quelques classiques seul, le piano me permettait de me vider l'esprit.

- Super talentueuse.

Je me retournai soudainement. C'était juste Ariuge qui se tenait à la porte, épaule contre le mur. Il avança en me parlant.

- Dit moi une chose que tu ne sais pas faire Diana. Il avança vers moi. Tu es une très bonne combattante, tu manies très bien les armes et tu sais même piloter un vaisseau. Il s'essaya près de moi. Dit moi.

- Ce n'est pas vrai, je ne... Je gesticulais et bégayais. Je ne suis pas une si bonne combattante.

- Je te le promets que tu en es une même très bonne.

Je commençais à lui sourire heureuse d'avoir quelqu'un comme lui dans ma vie.

- Tout va bien ? Ta mère va bien ?

- Et bien d'après ce que j'ai vue elle vas très bien. Ça me rassure de pouvoir la voir au même si c'est grâce à une sphère qui me parle. Nous rions.

- Tu sais chanter ? Je suis sûr que tu sais.

- Non je ne...

- Chante pour moi-même si c'est qu'un peu. Je chanterais avec toi.

- Tu ne sais même pas quelle musique, je vais chanter.

- Bien sûr que je sais...

- Ah bon, tu sais?!

- Oui.

- Ariuge...

- Je sais.

- Tu ne sais pas.

- Et la musique que tu aimais bien mettre quand Grablak ne surveillait pas nos entraînements.

- Tu as retenu les paroles ?!

- Bien évidemment que j'ai retenu les paroles. Chante-la.

Je passai ma main sur toutes les touches du clavier hésitant de lui chanter ou pas.

- Tu n'as pas le droit de me dire non, je te le dis tout de suite.

Je levai la tête au ciel en inspirant bien fort.

- Bien. Je pointai l'index devant son visage. Seulement celle-ci !

- J'ai gagné.

- Tu n'as rien gagné du tout. Je plissais les yeux en fessant un sourire niais levant les yeux au ciel. Je le fais parce que je le décide.

- Bien sûr.

Je me mis à chanter "Why Try'' d'Ariana Grande, qui était la musique que j'écoutais entraînement.
Ariuge, qui m'avait promis de chanter avec moi, n'a pas prononcé un seul mot et ne fessait que me regarder chanter mes plus hautes notes en souriant bêtement. Une fois le morceau fini, il m'applaudit un grand sourire montrant toutes ses dents.

- WHO, je suis émerveillé, par ta voix. Je l'avais déjà entendue, mais de cette manière-là, c'est bien la première fois.

- Tu n'es qu'un menteur !

- Moi?!

- Oui, tu m'avais dit que tu allais chanter !

- Oui, mais je ne pouvais pas mettre ma voix par-dessus ta belle voix, ce n'est pas compatible.

Je levai les yeux au ciel, un petit sourire aux lèvres.

Il se mit à rire et son rire m'a contaminé à mon tour.





SUPREME BLUEWhere stories live. Discover now