Chapitre 13

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Quelque part dans la galaxie

C'était la chose la plus mignonne que j'avais vue, et même si elle était furieuse, j'arrivais pas à la prendre au sérieux, elle m'insultait de tous les noms possible et à même tenté de donner un coup de pied à la pierre.

- T'es vraiment, qu'une sale peste ! Est-ce que tu sais, ce que ça fait de rester enfermer pendant des heures dans un sac hein ? Et tout ça pourquoi ? Pour une misérable pierre... ?!

- Non !

-Non !

Moi et Ariuge avons pris peur pour la pierre quand la créature a essayé de s'en approcher. Grablak a très rapidement pris la pierre et l'a posé ailleurs afin qu'elle ne puisse pas s'en approcher.

-  C'est ça rangez là donc, quand la reine Sasword remarquera que la pierre n'est plus là, vous vous retrouverez dans un sacré pétrin, je pense que vous n'avez aucune idée de qui est la reine. Dit la créature de façon hautaine.

J'ai approché mon visage de la créature et lui ai demandée.

- Qu'es-tu ?

- Comment ça qu'est que je suis, tu crois que je suis un tabouret pour me parler comme ça ?!

Il était si furieux, il tapait de partout, je ne devais pas rentrer dans son jeu, fallait bien que je le calme.

- Tu vois lui c'est Ariuge, lui là-bas c'est Grablak mon père, et moi je suis Diana, une terrestre mais pas trop.

- Je sais qui est Grablak, je n'ai pas demandé à la terrestre de me présenter ceux que je connais déjà, je parlais seulement de toi.

- Tu connais Grablak ?

La créature ne me disait rien et Grablak ne semblait pas avoir envie de coopérer, Grablak est connu à Nebreorus alors ?

- Bien qu'allons nous faire de lui ? Dit je les bras croisée en regardant Grablak.

- Tu comptes me jeter comme une viellé chaussette. Elle ne comptait vraiment pas se taire.

- On ne sait même pas ce que c'est.

- C'est un Issu, une espèce rare vivant sur Nebreorus, elle vaut une petite fortune, tu peux la vendre si tu en as envie, tu en fais ce que tu veux, moi ce ne sont pas mes histoires. Grablak s'est levé de la table et est partit avec la pierre de l'âme.

J'ai regardé Ariuge tellement surprise par ce qu'il venait de se passer.

- C'est pas vrai ! En fait, j'aurais pu le laisser là-bas, ça n'aurait rien changé.

- Tu peux toujours te faire de l'argent sur lui. Ariuge était une fois de plus rationaliste.

- Oui me changer contre de l'argent ! Ce n'est pas vrai, quand est ce que il allait se taire.

- Bon ! Je vais aller me reposer dans ma chambre et toi, je te ramène avec moi ! J'ai pris l'issue qui n'arrêtait pas de s'exciter dans tous les sens, dans ma main et j'ai rejoint ma chambre en laissant Ariuge se reposer dans la salle.

- Lâche moi, lâche moi, je te dis.

- Bon maintenant, tu vas m'écouter, d'accord ? Maintenant, t'as plus le choix t'es avec nous et c'est comme ça, faut s'y faire. Je l'avais menacé et ça avait l'air de plutôt bien marcher.

Après avoir passé la porte de ma chambre, je l'ai bloquée pour qu'elle ne s'ouvre pas et pour que l'issu ne s'enfui pas, si je le perdais dans ce vaisseau, j'étais sure de ne plus le retrouver, je l'ai posé sur le lit et de nouveau, et j'ai sortie les menaces.

- Bon, tu restes ici, sur ce lit, si quand je reviens, tu n'est plus sur ce lit je te donne gratuitement à des clochards. Est-ce que je me suis fait comprendre ?

Il a remué la tête de haut en bas signifiant bien qu'il avait peur de moi.
Je suis partie dans la salle de bain, pris une douche, mis quelques vêtements confortables et je suis partie rejoindre l'issu sur le lit. En sortant de la salle de bain, il était encore là, il me regardait, je me suis assis jambes croisées sur le lit et j'ai mis la couette sur mes jambes.

- Maintenant, tu vas me dire, tu t'appelles comment ?

- Pourquoi tu veux savoir ? De toute façon, tu vas me donner à des clochards.

- Je ne vais pas te donner ni vendre à qui que ce soit si tu coopères. Je veux savoir ton nom.

- Je n'ai pas de nom.

- D'accord très bien... Il mentait, mais bon, que faire. Et sinon tu manges quoi.

- Je croyais, tu voulais juste savoir mon nom.

- Très bien, tu mourras de faim ici.

- Je mange tout, mais ce qui me fait vraiment du bien au corps, ce sont les feuilles de Giogo ! C'est un arbre qu'il y avait à Nebreorus.

- Et comment je vais faire si je n'ai pas ça?!

- Je mange de tout, je te l'ai dit.

- Et tu bois de l'eau ?

- Bien évidemment que je bois de l'eau.

- Tiens. Je lui ai tendu une bouteille d'eau qui était près de mon lit. Bois un peu.

  Il a bu à la bouteille, il était assoiffé par ma faute, rester plus de trois heures enfermé dans un sac, c'est pire que tout, je ne peux même pas l'imaginer.

- Demain, nous prendrons un petit-déjeuner qui nous remplira. Maintenant repose toi.

Je me suis allongé sur le lit et je lui ai proposé de venir sous la couette, il a préféré dormir au pied, exactement comme un chat, ça avait beau être un issu selon Grablak, pour moi c'était un chat qui parlait et se tenait sur ses deux pattes.
Au réveil, il était debout à regarder la vitre.

- He, bonjour !

Il m'a regardé et ne m'a rien dit, j'imagine qu'il n'avait pas trop envie de me parler... Je suis partie dans la salle de bain pour me laver le visage, me brosser les dents et mettre une tenue pour l'entraînement, je ne pouvais pas y échaper, Grablak voulait à tout prix m'entraîner tous les jours, pour quelle raison ? Je ne sais pas, il avait peut-être peur pour moi.
Qui sait. En sortant de la salle de bain l'issu m'a surpris.

- Ce n'est pas vrai, tu m'as fait peur l'issu. Dit je après avoir sursauté de peur.

- Il faut que t'arrête de m'appeler l'issu.

- Ce n'est pas ce que tu es ? C'était marrant, c'était la première fois que je regardais quelqu'un de si haut alors que nous nous trouvions sur la même plateforme, il était vraiment petit et lui parler rendait la situation encore plus marrante.

- Si, c'est que je suis, mais est-ce toi, je t'appelle là terrestre ?

- Oui, c'est vrai, tu n'as pas tort, mais je ne suis pas totalement une terrestre en fait.

- Je m'appelle Suy, comme ça au moins tu ne m'appelles pas par mon espèce. Maintenant, t'ouvres cette porte, j'ai faim.

- Oui, chef.

J'ai ouvert la porte et nous nous sommes dirigés dans la cuisine.

SUPREME BLUEWhere stories live. Discover now