Chapitre 29

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Ariuge et moi profitions du bon repas que le robot nous avait servi, de la nourriture comme je n'en avais jamais mangé, du jamais vue sur terre. Délicieuse, être sur le vaisseau avait ces avantages, je mangeais les meilleurs plats de ma vie.

- Tu voyages beaucoup dans l'espace n'est ce pas ? Demandai-je en prenant une bouché.

- Oui énormément depuis que je suis avec Grablak, nous voyageons de galaxie en galaxie.

- Incroyable ! Dis-je émerverveillé. Tout ce dont j'ai pu me contenter, c'est de la terre et encore, je ne l'ai même pas entièrement visité entièrement. Il posa ses couverts pour m'écouter attentivement. J'ai pu voyager avec vous n'empêche, même si on ne peut appeler ça des vacances, c'était impressionnant.

Il me fit ce sourire bienveillant que j'aime tant. Mon dieu qu'est ce qu'il est beau !

- Je suis désolé de ne pas pouvoir t'offrir de la tranquillité et surtout des vacances, j'imagine que c'est pas comme ça que t'imaginait la découverte de l'univers...

Je l'interromps et leva la main pour lui dire d'arrêter.

-Tu rigoles ? Il fit surprit. T'es sûrement la meilleure chose qui me soit arrivé dans ce vaisseau. C'est vrai, père est froid avec moi, ne fait que me pousser à bout, alors que toi, tu me permets de tenir, sans toi dans ce vaisseau, je serai vide et déprimé. Père est toujours caché, je le vois que quand il veut me voir. Peut importe si mes voyages ne sont pas une partie de plaisir, mais tant que t'es là avec moi qu'est ce que ça peut me faire.

Il perdit les mots sans savoir quoi dire, il avait l'air étonné de mes paroles. Je ris en le regardant, je pris ma dernière bouché et dis :


- Ne fais pas cette tête, tu vas me faire regretter ce que j'ai dit.

Il rit à tour et se leva pour venir près de ma chaise et me tendre la main.

- Je ne savais pas que j'étais aussi important pour toi. Je posai ma main sur la sienne et me levai. Il me tira par la hanche avec son autre main. Mais Diana est ce que tu sais à quel point tu me rends dingue. Je ris gêné de ce qu'il me dit. Ne pas rigole, me dit il en haussant les sourcils, je suis très sérieux tu es toujours dans ma tête, et dans ce vaisseau tu as apporté une sorte d'euphorie. Depuis que tu es là, je stresse moins, je suis plus décontracté et quand je me lève, je me dis "Qu'est ce que j'ai hâte de voir cette belle brune aux yeux bleus" Je gloussait pendant qu'il nous balançait au rythme de la musique. Je t'aime Diana, vraiment.

En me perdant dans ses yeux, j'étais ébahi, comment un être peut vous rendre aussi ravi avec seulement des paroles, rien que le fait d'être aussi près de lui, de sentir ses mains sur les miennes me réjouissais. Je posais ma tête sur sa poitrine pour me sentir apaisé. J'entendais son cœur battre, sûrement la mélodie la plus agréable.

- Moi aussi, je t'aime Ariuge.

Nous dansions ainsi l'un contre l'autre sa tête posée sur la mienne, tous les deux, les yeux fermés, j'espérais que ce moment dur pour toujours que plus rien ne pouvait bousculer, que Grablak n'allait plus nous importuner avec ses âmes, que ma mère sache que je vais bien. Mais ce n'était pas le cas Ariuge tient à aider Gerablak et tant que ma mère n'est pas rassurée, je ne le serais pas non plus. Je levais la tête pour le regarder, je pouffais et cela le contaminait.

- Tu sais te battre, tu sais faire du piano et tu sais chanter, mais est ce que tu sais danser, s'écriât t'il.

Alors que la musique s'accélérait, il s'agitait en me traînant avec lui.

- Je suis une catastrophe ! Je suis une catastrophe !

- Et bien, tu n'as pas le choix.

Dans cette pièce où se trouver ce piano, on se tenait les mains, il me fessait tourner et m'agitait dans tous les sens. L'odeur des plats encore présente dans la pièce, son parfum, le mien. Tous les deux pris dans cette euphorie, ma longue robe qui tournait et se frottait à lui. Deux abruti à sauter partout à se regarder dans les yeux sans s'arrêter de rire, juste dans leur monde, ce moment-là était plus beau de ma vie, il n'y a rien que je désire d'avantage maintenant, je ne pourrais échanger ça contre rien au monde. Je n'ai jamais éprouvé ce sentiment pour qui que ce soit, je vais l'aimer encore et encore, j'ai besoin de sa présence dans ma vie, je suis forte car il me comble, je suis chanceuse de l'avoir. Peu importe s'il m'étouffe, je veux être dans ses bras, quand j'entends sa voix mon cœur bondit, c'est mon paradis, je ne pourrais jamais le quitter. Il est si grand et mon dieu qu'est ce qu'il est beau, il est si doux et fait ça si bien, quand je le vois mon cœur brûle, je voudrais qu'il déverse ainsi son huile dessus, je veux me jeter toute entière dans son monde. Peut-être que ça ne dura qu'une nuit ou alors un siècle, je me sens vivante et dehors je ne pourrais jamais ressentir ça, pourrais-je un jour trouver un meilleur endroit? À ce moment-là, je me disais "Reste avec moi, tu es tout ce dont j'ai besoin".

Ariuge commençait à ralentir comme pour me dire quelque chose et je m'arrêtais pour ainsi l'écouter.

- Qu'il y a t'il ? Demandais-je.

- Viens, suis moi.

Il me prit par la main et me traîna derrière lui. Nous franchîmes ainsi le vaisseau pour nous trouver dans une pièce toute close. Des combinaisons qui ressemblaient à des combinaisons d'espace ce qui trouvaient étendues au mur des masques rangé dans des étagères.

- Qu'est-ce qu'on fait ici Ariuge.

- Il y a encore beaucoup d'exercice que tu n'as pas fait. Ce n'est pas vraiment comme si j'avais envie de parler de ces fichus exercices. Et l'un d'eux consiste à planer de l'espace. Je le coupais d'un air sérieux.

- Quoi. Il se rapprocha de moi pour me rassurer.

- Toi, tu peux faire ça sans protection ni rien, car grâce à cette pierre là. Il la tapota un peu. Tu peux respirer dans l'espace sans mourir.

- T'es sûr de ça ? J'étais septique à sa proposition même si je lui fessai confiance.

- Oui moi en revanche, je vais devoir mettre la combinaison et le masque, certaines personne comme les humains doivent mettre le casque, mais moi ce n'est pas le cas. Alors tu es partante ?



SUPREME BLUEWhere stories live. Discover now