Chapitre 28

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En attendant Ariuge au bar, je parlais un peu avec Jo en sirotant quelques boissons.

- Diana, vous vous êtes mise à boire de l'alcool. Me dit Jo d'un ton soucieux.

- Oui, il y a quoi de mal ?

- Rien après tout, vous avez le droit aujourd'hui.

Je fronçai les sourcils ne comprenant pas exactement.

- Comment ça aujourd'hui ?

Il commençait à bafouiller.

- Enfin aujourd'hui et tous les jours enfin... Je dois nettoyer mes verres.

- Oui, je sais, tu le fais tout le temps. T'es bizarre aujourd'hui, Jo.

Je sirotais en regardant bizarrement Jo.

- T'es déjà en train de boire !?

Je me retournai pour regarder Suy. Il semblait surpris en me voyant et me dit.

- WHO t'est incroyablement belle ! Qu'est-ce que t'as fait ?

Il s'asseyait à côté de moi pressé en escaladant le tabouret.

- Oh... Merci.

- Qu'est-ce qu'il y a, t'aime pas ?

- Si, bien sûr que si j'aime.

- Bah voilà.

Un blanc s'installa, Jo servit quelque chose à boire à Suy dans un petit verre, il avait l'air très content et très excité, bien plus que moi.

- Dis-moi Suy, tu sais quelque chose ?

Il but une gorgé, me regardait d'une manière embarrassé.

- Hm, moi, je sais rien du tout.

- C'est ça, je suis sûre que vous avez préparé quelque chose en cachette tous les deux.

- À vrai dire, Ariuge voulait tout préparer tout seul, mais j'ai un peu insisté pour qu'il accepte mon aide.

- T'as insisté ? T'as dû tellement l'agacer qu'il a fini par céder.

- T'attends ici depuis longtemps ?

- Depuis seulement une heure.

Suy regardait très souvent derrière lui pour voir si quelqu'un n'arrivait pas, je sais très bien qu'il attend Ariuge, la discrétion, ce n'est vraiment pas son fort.

- Tu peux arrêter de regarder derrière toi comme ça, tu me rends anxieuse.

- Je ne regarde pas derrière moi, j'ai torticolis, je crois, j'ai dormi dans une mauvaise position.

Il touchait son cou et le bougeait dans tous les sens.

- Tu vas finir par te briser la nuque si tu te tords dans tous les sens comme ça.

Il a baissé sa main et m'a regardé en fronçant les sourcils. L'attente me gavait et je me demandais ce que fessait Ariuge. Perdue dans mes pensées, Suy me surprit avec une question.

- Ariuge, c'est ton premier rencard ? Non par ce que t'a vraiment l'air stressé.

- Ça se voit tant que ça ?

- Oui vraiment.

- Oui en quelques sortes.

- Sincérement ?!

- Oui... Dis-je gêné.

- Comme quoi la beauté ne fais pas tout, t'a autant de succès qu'un villageois.

- Tu ne perds pas tes habitudes de bourgeois toi. Dis-je en faisant une grimace du moins agacé.

Il regarda une dernière fois derrière lui, je l'observais du coin de l'œil en tenant ma boisson des deux mains. Il se remit sur ses petites pattes et sauta du tabouret, je relevai la tête.

- Ou tu vas.

- Nul part, j'ai juste oublié quelque chose dans la chambre.

Je me suis relevé en sachant qu'Ariuge était là, j'arrangeais ma robe en passant ma main, dessus regardant le sol et je vis des chaussures blanches, il portait des gants blancs, un grand corps en face de moi. Je levai la tête en sachant déjà d'avance qui c'était. Je levai la tête pour le regarder droit dans les yeux.

- T'es magnifique.

Il portait un costume entièrement blanc, j'étais gêné.

- Ça va ?

J'arrivais à peine à parler.

- Heu... Oui, ça va.

Il fit quelque pas en arrière pour me regarder et il se mit à marcher tout autour de moi fessant plusieurs tours. Je commençais à tourner sur moi-même embarasser pour lui demander.

- Ariuge qu'est ce que tu fais?!

Il répétait de manière exagéré.

- WHO, Who, Who !

Je me mis à rire pour le pousser.

- Arrête ! Dis-je en fous rire.

Il me prit là ma main et me tire contre son corps pour mettre son autre main sur le bas de mon dos, et me dit les mots suivant.

- On y va ?

J'étais étonné, je regardais dans les yeux et je ris nerveusement.

- Allons y.

Nous marchions main dans la main, il me regarda le temps d'un instant en souriant. J'étais nerveuse et ça me fessait rire. Nous traversions le vaisseau passant par les grandes baies vitrés comme par les coins les plus sombres du vaisseau. Nous sommes finalement arrivés là où se trouver le piano, je regardais curieusement la pièce, une table avait été installé avec des chaises et une chandelle, rien d'exagéré.

- Voilà, c'est rien d'incroyable...

Je marchais prés de la table une main sur la poitrine sans rien dire.

- Ça te plaît ?

Je levai la tête les étoiles dans les yeux et je le regardai avec un grand sourire.

- Oui beaucoup !

- Tant mieux !

Tout excité et content de cette réponse, il tira ma chaise pour que je m'assoie, toute gênée, je m'assoie et dis merci. Il se précipita pour sassoir. Je me demandais comment on allait être servi étant donné qu'il n'y avait rien sur la table.

- Il ne devrait pas tarder. Dit il

- Qui ça ?

Un robot rentra dans la pièce, je fis surprise et Ariuge souriat en me voyant.

- Je l'avais jamais vue celui-là. Dis-je en faisant une grimace.

Il rit et me répondit.

- Il y a beaucoup d'autres que tu n'as pas vues encore.

Cette phrase me rendit curieuse, non ne dis rien ne ruine pas cette soirée ta curiosité pourras attendre encore un moment. Le robot nous servit chacun, nous avons commencé à parler de tous les moments passés ensemble, de Grablak, de mes parents, de ma famille principalement de l'inquiétude que j'avais à propos de ma mère. Il m'avait parlé des durs entraînements que Grablak lui avait fait subir.

- Tu trouves ça normal toi ?

- Oui, Grablak m'a rendu plus fort et m'a appris à surmonter, ses entraînements sont rudes, ses paroles dures à avaler, mais c'est un homme comme ça. Dit il. Il t'aime beaucoup, tu sais ?

- Oui, je sais bien, mais j'arrive pas à m'y faire à la manière dont il me traite, parfois, il peut être vraiment agréable même s'il ne le montre pas vraiment et parfois, c'est une vraie brute, je ne sais pourquoi.

- C'est simplement l'image qui veut renvoyer, mais au fond, il a un bon cœur, avec toi au moins, il se montre sympathique de temps à autre, c'est rare venant de lui.

Peut-être bien, mais je n'arrête pas de me poser des questions sur lui, ça reste encore un grand mystère pour moi, il cache énormément de choses.



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