Chapitre 16

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Si ce que Suy me disait était vrai, cela m'importait peu, je voulais être entraînée et si j'étais entraînée par Ariuge et Grablak, je n'avais aucune raison de me sentir mal.

- Je sais que tu ne peux pas comprendre, mais pour moi, c'est important, j'apprends à être qui je suis et Grablak est mon père, être à ces côtés est important pour moi. Je me fiche de ce que tu penses.


Je me suis empressé d'aller prendre mes chaussures d'entraînement, près de la porte de la salle de bain. En me baissant pour les ramasser, Suy m'appelle.

- Diana !

Je me relève avec mes chaussures à la main et me retourne afin de le regarder.

- Oui ?

- Tu ne vas quand même pas mettre ces chaussures?

Il alla sous le lit et pris des bottes, chaque paire dans chaque main.

- Met plutôt ça !

Encore une fois humilié par le chat. Je pris les deux paires chacune à leurs tours avec un sourire en coin.

- Arrête de m'humilier. Dis-je amusé.

Je partis de la chambre laissant Suy me regarder.

- Entraine-toi à fond !

Je le regarde avec un sourire en remerciements et parti pour la salle d'entraînement.
En y arrivant, je vis Ariuge qui me regarde avec un grand sourire avant de regarder mes pieds et se met à rire.

- Pourquoi t'es pied nu avec la paire de bottes à la main ?

- Ah, c'est bon arrêtez de tous m'humilier. Dit je en riant.

Je m'assois sur le bord du carré de combat là où j'ai l'habitude de m'entraîner et mis mes bottes. Cette pièce est devenue mon endroit le plus habituel du vaisseau. J'y passe toute ma vie en entraînement. D'après Grablak, je n'ai utilisée que vingt pour-cent de mes capacités et ça se voit il y a encore beaucoup de choses de la pire que je n'ai pas utilisé, dans les murs, se trouvent des armoires avec des armes comme, des épées des arbalètes, des couteaux et d'autres armes tirant, certaines des balles et d'autres des décharges électriques, très importantes. Il m'a dit qu'un jour, il comptait m'apprendre à les utiliser, car pour lui, les armes sont aussi importantes que les pouvoirs et plus je sais me défendre mieux c'est selon lui.
J'enfilais ma paire de chaussures en regardant Ariuge qui admirait son épée préféré sur une table disposant plusieurs armes, il a une vraie passion pour son épée, il l'avait sur lui la première fois que je l'ai vue, il l'a à chaque entraîne et quand nous sommes allés sur Nebreorus. Elle est très grande, presque aussi grande que lui. Je me lève et alla près de lui afin de lui parler de son épée.

- Tu l'aimes ton épée, pas vrai ?

Il me regarde l'air fière de cela.

- Comment ne pas ? Tu vois cette partie tout en bas ? Il me regarde en touchant la partie en question. C'est le pommeau, en fait, toute cette partie, c'est la poignée, c'est ici que tu tiens ton épée, c'est plus résistible que Grablak. Dit-il en riant et je ris à mon tour.
Quand tu montes un peu, tu as cette lumière bleu...

- Qui m'a d'ailleurs toujours intrigué. Je lui coupe la parole.

- Oui, elle attire toujours l'œil, cette lumière, c'est ce qui donne toute la force à l'épée. Je n'ai pas de pouvoirs comme toi, c'est mon épée qui a un pouvoir.

- Comment ça ?

- Mon épée, existe depuis des milliers d'années, c'était un soldat de Nexpuce, une planète abandonnée aujourd'hui, ce soldat a tué une créature céleste avec cette épée, une créature qui détruisait toutes les planètes sur son chemin. Avant qu'il ne tue cette créature, l'épée n'avait rien de spécial, à part qu'elle était très grande. Quand il a tué la créature, tout a explosé autour d'elle, l'âme de la créature est emprisonnée dans cette épée. Il s'est sacrifié lui et son peuple pour empêcher cette créature de détruire la Galaxie.

-C'est incroyable comment un simple objet peut avoir autant d'histoire. Comment tu as trouvé cette épée ?

Ariuge me fixe dans les yeux, le regard sincère.

- Quand mes parents sont morts, je vivais dans la rue, alors que je n'avais que huit ans, je passais ma vie à voler et à escroquer les gens. Quand j'avais douze ans, un jour, lorsque je me faisais courser par une de mes victimes, je suis tombé face à Grablak, ces cornes et ses trois mettre m'ont de suite fait très peur, j'ai bien cru qu'il allait me donner une bonne leçon comme tous les autres, mais quand ma victime est arrivée en criant, Grablak a rendu l'argent de cette personne, il s'est excusé et a dit qu'il était mon père et que je souffrais d'une maladie qui m'habituait à voler. Il m'a demandé de lui montrer où j'habitais, je lui ai montré un endroit avec une couette, un coussin, une brosse à dents et du dentifrice. Il m'a donné un peu d'argent et me dit « ou alors tu peut vivre avec moi et m'être fidèle pour toujours ». Même si il m'a fait très peur au début, le fait qu'il ai menti pour me protéger, m'a montré qu'il n'était pas seulement peur et que il méritait quelqu'un de fidèle. Pour me remercier de ma fidélité, il m'a offert l'épée le jour de mes douze ans. Il ne m'a jamais dit comment il l'a eu. Tu comprends pourquoi elle est si importante pour moi ?

J'admirais tellement Ariuge, d'être une personne aussi forte après avoir vécu tout cela, Grablak n'était pas là pour rien, je ne pourrais qu'être fière d'eux d'avoir était aussi fidèle l'un l'autre durant toutes ces années.

- Une sacrée histoire... Je me rapproche d'Ariuge et pose ma main sur sa nuque en caressant ces cheveux. J'admire la personne forte que tu es, après avoir vécue tant de choses.

Ariuge pose ces deux mains sur ma taille en se rapprochant de moi sourire en coin et m'embrasse. Mon cœur se met à battre très fort et des frissons me parcourent tout le corps, c'est toujours la même chose quand je sens ces lèvres sur les miennes.

SUPREME BLUEWhere stories live. Discover now