Chapitre 19

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Vamypso

Cela fessait un moment que nous marchions pour rejoindre la montagne sans croiser aucune Karas. Nous montions enfin la montagne qui me semblait interminable. Tout était bien trop calme, nous n'avions aucune égratignure. Plus nous étions haut, plus le froid était présent, mes longs cheveux bruns s'envolaient au vent, je craignais ce silence des moins inquiétants.

En arrivant en haut de la montagne, un temple se tenait face à nous, un temple en ruine, nous y avions pénétré, au sol il n'y avait que des fissures, les piliers en revanche étaient pour la plus par détruit, les seuls intacts étaient ceux qui permettait au temple d'avoir encore un toit même si il se brisait petit à petit.

- Vous pensez que la pierre est ici ? Dit je doucement afin de rester discrète.

- Elle ne peut qu'être ici. S'exclama Ariuge regardant les alentours.

Soudainement, j'entendis des pas très rapides, dont je n'avais pas la moindre idée d'où ils venaient.

- Vous avez entendu ça ?!

Ariuge et Grablak se sont retournés et Grablak m'adressa la parole.

- Qu'as-tu entendue ?

- Vous n'avez pas entendu ? Des pas, venant de quelque part, je ne sais pas exactement.

Ariuge s'adressa à Grablak.

- Restons sur nos gardes, rappelons nous que Diana à un sens de l'ouï bien plus développé que la nôtre.

Nous continuons à avancer tout en se méfiant de ce qu'il pouvait nous arriver. J'entendais des pas et encore des pas, j'étais persuadé que nous n'étions pas seules, j'ai subitement entendue quelque chose derrière, j'ai brusquement tournée la tête pour voir ce que c'était, je n'ai rien vue, en me retournant Grablak et Ariuge regardaient derrière moi.

- Vous avez entendu ?

- Oui, je l'ai entendue allé par là ! Ariuge se précipita à une porte ouverte, je regardai Grablak et nous le suivons.

C'était un grand espace très sombre, avec un pont permettant de passer au-dessus d'un trou très profond, qui s'emparait l'espace en deux. J'entendais toujours ces pas, qui s'approchaient de plus en plus.

- Quelque chose arrive. Dit je en regardant les alentours.

Grablak et Ariuge étaient à l'avant et avaient déjà passé le pont, pendant que moi, je restais à mes gardes à l'arrière.
Soudainement une orde de Karas nous encerclaient chacun notre tour.
Ariuge, qui écrasait les Karas ce mi à crier.

- Ils ne sont pas encore adultes, profitons tant qu'ils ne sont pas si nombreux.

Je me mis à écraser à les Karas mon tour pendant que Grablak leur donnaient des coups de pieds. Les Karas se multipliaient et la pression montait.

- Ils sont trop nombreux ! Dit je me trouvant seul alors que Grablak et Ariuge étaient ensemble. À cette vitesse, ils nous attaquerons à leur état adulte.

Ils grandissaient et devenaient bien plus dangereux, j'ai fait apparaître mes épée pour me défendre, ils n'étaient pas encore suffisamment dangereux pour m'affoler, mais c'était bien la première fois que je me fessais attaquer par des créatures pareilles. J'ai à ce moment-là vu l'une d'elles arriver à son état adulte et poussai un cri.

- Oh non...

À ce moment-là, je savais qu'ils allaient tous arriver à leurs états adultes et se mettre en rogne. Je fis disparaître mon épée et donnai un poing sur la créature, celle si se trouva à l'autre bout de la pièce, à terre. Si mes bras et mes jambes étaient bleus, c'était bien pour une raison que je devais utiliser. Alors que les Karas devenaient adultes chacune à leurs tours, je décidai d'abandonner les armes et utiliser mes pouvoirs et ma force, leurs donnant des poing en volant pour ne pas perdre du temps. Elles étaient toutes adultes à cet instant, Ariuge les tuaient avec son épée pédant que Grablak utilisait seulement sa pensée, ils les levaient, les écraser sans même les toucher. Les Karas s'approchaient de plus en plus de moi, m'empêchant de les frapper. Je décidai moi aussi à mon tour d'utiliser ma pensé, en les levant, une lueur bleue les entouraient et elle disparaissait lorsque je n'utilisai plus la télékinésie. Une fois que j'eu plus d'espace, je leur donnai des coups de pieds, leurs piétinant la face chacune leurs tours, telle l'aiguille d'une montre. Aruige, qui était en train de se battre, leva la tête laissant Grablak se battre seul et m'appela.

- DIANA, DIANA !

Je levai ma tête et le regardai, tout en me défendant.

- LE SOL, IL S'ÉCROULE !

En me retournant, je vis le sol tomber, amenant les Karas avec, je devais sortir de là, mais c'était bien trop compliqué étant donné qu'il n'y avait pas de passage.

- Vous ne me donnez pas le choix, je vais devoir employer la manière forte.

Je poussai un crie et souleva toutes les Karas se trouvant devant moi et les jetas là où le sol s'était écroulé. Je me mis à courir pour traverser le pont, mais il s'effondrait, je tentai de voler, mais je n'y arrivais plus, dans cette course, j'étais plus que dans le pétrin, mon visage était pétrifié et je tentais par tous les moyens de voler, je ne pouvais que sauter très haut grâce à mes pouvoirs. Les Karas me poursuivaient, je devais là aussi trouver un moyen de les tuer, elles peuvent elles aussi sauter très haut. Je fis apparaître mon arc, bondi, fis un salto arrière et je tirai une flèche, une flèche qui causa une explosion bleu. J'atterris sur un genou et les deux pieds-à-terre et je contemplais avec fierté ce que je venais de faire. Ce fut très court, deux Karas m'attaquaient, j'en frappai une avec mon arc et donnai un coup de coude à l'autre. Le sol se mit à nouveau à s'écrouler.

- IL FAUT QU'ON SORTE D'ICI !

Il était totalement impossible pour nous de faire demi-tour, alors je me mis à courir, en jetant toutes les Karas qui se trouvaient sur mon chemin. Grablak et Ariuge couraient avec moi Ariuge les tuaient avec son épée, je m'occupais de celle se trouvant devant moi et Grablak celles de son côté, les Karas se trouvant à l'arrière tombaient. Nous tentions à tout prix d'échapper aux Karas et à l'effondrement.














SUPREME BLUEWhere stories live. Discover now