SUPREME BLUE

Chapitre 6

Il restait là à me regarder et ne disait rien, j'étais frustrée, pourquoi il ne me le dit pas ?

- Et bien dit moi !

Il ne dit rien, pas un seul mot sortant de sa bouche.

-ET BIEN DIT LE MOI, QU'ATTEND...

- Diana, je suis ton père. C'est moi, c'est pour ça, j'étais parti à Paris, je suis parti te chercher et c'est pour ça aussi, je t'ai sauvé la vie !

Ça ne pouvait qu'être vrai, je savais qu'il ne mentait pas. Je ne savais pas quoi lui dire, je voulais seulement partir de là. Je me suis levée tête baissée, Grablak a essayé de me retenir en me tenant le bras.

- Diana s'il te plaît...

- Lâche moi.

J'ai tiré mon bras et je suis partie.
Je marchais en parcourant tout le vaisseau, je réfléchissais à tout ça. Je ne savais pas que dans ma vie autant de choses auraient pus changer en si peu de temps. C'est vrai que j'en attendais un peu, que rien n'allait rester pareil pour toujours, que je rencontrerais de nouvelles personnes. Mais jamais autant et jamais j'aurais pue croire que même mon passé n'était pas comme je l'ai toujours pensé. C'est là que j'ai compris que ma vie tout ce temps n'étais qu'un mensonge, pourquoi on ne m'a jamais dit qui j'étais réellement, pourquoi ma famille ne m'a jamais dit que je n'étais pas d'eux? Quand je marchais, j'ai croisé Ariuge qui a vu l'état triste dans lequel j'étais.

- Diana, ça va, comment tu te sens ?

J'ai ignoré ce qu'il m'a dit, j'ai continué à marcher, Ariuge se retournait pendant que je marchais.

- Écoute Diana...

Je me suis arrêté et j'ai parlé.

- Tu savais ?

- Quoi ?

- Tu savais ?

Je me suis retournée, j'étais sur le point de pleurer.

- Tu savais que Grablak était mon père ?

- Diana...

- Donc tu savais et tu ne m'as rien dit, tu t'es jamais dit à un seul moment que j'avais le droit de le savoir ?

Je tentais de retenir mes larmes, mais elles s'écoulaient peu à peu.

- Pourquoi Ariuge, pourquoi tu ne m'as rien dit ?

Ariuge semblait s'inquiéter pour moi, il est resté où il était à me regarder.

- Ce n'était pas à moi de te le dire.

Je suis partie, j'avais qu'une seul envie, c'était de m'en aller et de rester seul.

- Diana s'il te plaît, je suis désolé...

J'ai marché jusqu'à une pièce où se trouvait un grand piano blanc, qui devait coûter extrêmement chère. Derrière lui, un autre grand bar pleins de verre et de boisson aussi chère que le piano, une table se trouvait là où une grande bibliothèque était au-dessus d'un canapé blanc très confortable. Je me suis installé devant le piano et j'ai commencé à jouer Rebirt de MythFox que j'adorais. Lorsque je finissais les notes, j'ai pu entendre des lourds pas venant de derrière. Il était resté là à attendre que je finisse le morceau.

- T'as bien aimé ?

Il souffla du nez très fort.

- Je me demandais quand tu allais enfin jouer pour moi.

Je n'avais rien à dire, je n'avais pas du tout fait ça pour lui. J'en avais que faire de lui. Je regardais les touches du piano. J'attendais juste ce qu'il allait me dire.

- Écoute Diana, je sais que tout ce temps, j'aurais pu te dire la vérité, mais je ne pouvais pas aller sur Terre et ça, tu le sais. Quand tu étais dans le vaisseau, je me disais que tu n'allais pas tout simplement pas me croire. J'ai préféré attendre que tu sache qui tu étais. Quand je disais que la pierre était à toi, je disais la vérité, je voulais que tu apprennes à te connaître.
Il s'est avancé devant le piano et m'a regardé droit dans les yeux. J'ai levé ma tête et je l'ai regardé.

- Maintenant, je sais parfaitement qui je suis, je crois bien. Avec tout ça, j'en sais même trop. Mais dites moi Grablak ?

- Oui ?

- Qui est ma mère ?

- Elle est morte.

J'ai remué la tête.

- Pourquoi. Qu'est-ce qu'il lui a arrivé ?

J'étais encore une fois de plus sur le point de pleurer.

- Il y a quinze ans, un astéroïde s'est écrasé sur la planète IO13. Ce fut un chaos. Quasiment tous les habitants sont morts.

Je me suis mis silencieuse à pleurer. Grablak attendait que je dise quelque chose.
Je me suis levée et lui ai demandé.

- Comment ça a été toutes ces années ?

- Très dure sans ta mère et toi.

- Comment je vais faire moi ?

- On pourra surmonter tout ça, ensemble.

J'ai sourie les larmes aux yeux et je l'ai enlacé pendant bien trop longtemps.
Quand j'ai enfin quitté ces bras, je suis partie dans ma chambre. Je me suis agenouillé sur mon lit et j'ai regardé par la grande baie vitré l'immense espace. Ariuge est venu devant ma porte les bras croisés et m'a regardé un instant.

- Je peux rentrer ?

Je ne lui ai pas répondu. Il est venu, je l'ai regardé s'asseoir devant moi.

- Écoute Diana, je...

- Je sais ! Et tu t'es déjà excusé tout à l'heure. Je n'ai pas envie que tu as à le refaire.

- Je le pensais vraiment, Diana, je suis désolé de t'avoir caché cela. Si jamais tu t'es posé la question. Non, nous ne sommes pas frères.

- J'allais te le demander.

- Je sais que c'est un dur moment pour toi.

- Oui, ça l'est un peu.

J'ai regardé Ariuge droit dans les yeux et je lui ai tenu les deux mains.

- Je peux te faire confiance maintenant ?

- Diana, tu peux me faire confiance

Ses beaux yeux bleus ! Je plongeais dedans. Je lui tenais les mains et j'en mourais d'envie. Je l'ai embrassé. Je l'ai embrassé passionnément.
Ariuge a lâché une main et l'a remonté jusqu'à ma nuque. J'ai enlevé son.
T-shirt et l'ai jeté par terre, j'ai posé mes deux mains sur son torse. Je me suis arrêtée un moment et l'ai regardé droit dans les yeux. J'ai enlevé mon haut, j'ai mis mes bras autour de son cou, je l'ai embrassé et nous à tirés sur le lit. Il a commencé à m'enlever mon bas. J'ai enlevé la ceinture en acier qu'il avait, il a lui-même enlevé son pantalon en me regardant sourire en coin, je le regardais en riant et un doigt dans la bouche. On a continué à s'embrasser mes bras autour de son cou et sa main sur ma taille. Je me suis arrêté un instant.

- Ariuge, j'ai jamais... J'ai jamais.

- Je sais, je sais ce que tu veux dire.

Sa main qui commençait à descendre.

- Ça va aller ?

J'ai remué ma tête de haut en bas en mordant mes lèvres. Ce fut ma première fois.