SUPREME BLUE

Chapitre 7

Je me suis réveillé auprès d'Aruige qui dormait paisiblement. Il était beau ! Je me suis levée et je suis partie dans ma salle de bain m'habiller. J'ai mis un haut et un pantalon, qui sont mes tenues habituelles, j'ai chaussé des baskets et rincé mon visage. J'ai quitté la chambre laissant Ariuge dormir tranquillement, je suis partie manger quelque chose dans la cuisine du vaisseau, Grablak était là comme s'il m'attendait.

- Bien dormi ?

- Je n'ai pas besoin de dormir, tu le sais.

J'ai ouvert le frigo et pris des aliments étranges et un jus de couleur verte qui se trouvait dedans.

- Et toi, a, tu bien dormis ?

Sincèrement, je n'avais pas énormément dormi, la nuit que j'ai passée n'étais pas du repos loin de là. Je me suis retournée et je lui ai souri.

- Parfaitement !

J'ai pris mon déjeuner, je l'ai posé sur la table, je me suis installée et j'ai commencé à manger.

- Tu vas enfin pouvoir utiliser tes capacités.

J'ai terminé de mâcher et j'ai regardé Grablak.

- Comment ça ?

- J'ai quelque chose qui m'appartient a aller chercher dans le palace de Sasword, c'est la reine de Ruim, une ville se situant sur la planète Nebreorus. Une âme se trouve là-bas et je compte bien la récupérer.

- On va faire comment ?

- Vous allez là récupérer, moi, j'ai quelque chose d'autre à faire.

Bien, il n'avait pas l'air de vouloir me dire quoi.

- Ariuge vient avec moi ?

- Oui, vous y allez ensemble. On se pose aujourd'hui sur Nebreorus tu auras quelque entraînement à faire, notamment le pilotage de vaisseau.

-Non, non, je ne peux pas. Je risque de me cracher, c'est vraiment un risque énorme.

- Tu ne risques rien, ne t'en fais pas. Tu auras notamment à entraîner tes différents pouvoirs.

J'écoutais Grablak qui parlait de toutes les choses que j'allais faire pendant ma séance d'entraînement.

- Ce sera bien mieux pour toi sur Nebreorus. Et je t'apprendrais aussi d'autres choses.

- Comme quoi ?

Grablak m'a fait un sourire en coin et est partit en disant ces trois mots.

- Tu vera bien !

Bien, encore une séance d'entraînement qui sera bien dur, j'espère seulement que j'aurais quelque chose d'autre à mettre pour m'aider à combattre. Quand j'ai finie je me dirigeais vers ma chambre, où, sur le chemin, j'ai croisé Ariuge qui portait une tenue qui me semblait parfaite pour la journée. Je me suis arrêté devant lui en souriant.

- Bonjour,

Il avait l'air bien content de me voir.

- Bonjour à vous. Tu sais ce qu'on fait aujourd'hui n'est-ce pas ?

- Oui Grablak ou alors papa comme tu veux, me l'as dit. On se pose quelque part et on doit aller chercher quelque chose d'important qui lui appartient.

- Oui, t'as tout compris. Je t'ai laissé des vêtements et un petit quelque chose dans ta chambre qui pourra te servir. Ne me remercie pas.

Ariuge a mis sa main derrière mon oreille et m'a déposé un doux baisser sur mes lèvres. Il est parti en souriant. Je l'ai remercié.

Je suis partie dans ma chambre voir les tenues en question. J'ai trouvé sur le lit rangé, les vêtements qu'il avait laissés et un objet qui ressemblait bien à un téléphone. J'ai enfilé ma tenue, c'était une robe noir et dorée que j'ai serré au niveau de la taille afin que ce ne soit pas gênant pour moi, il y avait une longue veste noir à capuche, des gants et une paire de bottes remontant jusqu'aux genoux. J'ai enlevé la capuche de ma tête et pris le téléphone qui était sur le lit, je l'ai allumée, une fois dessus, j'étais tombé sur les données de ma mère, j'ai parcourue ce qu'elle avait fait ces derniers temps. Elle était partie au commissariat où elle avait signalé ma disparition. La pauvre, elle n'a vraiment pas la moindre idée d'où je suis. Je suis ensuite tombée sur son rythme cardiaque, et c'était la seule chose qui m'intéressait.

- Oh maman, comment j'aimerais que tu sache où je suis.

J'ai reçu une information sur le téléphone qui m'indiquait que je devais aller à la salle de contrôle rejoindre Grablak et Ariuge.
J'ai pris le téléphone avec moi et me suis pressée d'aller les rejoindre. Une fois arrivée là bas Ariuge et Grablak étaient installés sur des sièges.
Ariuge m'a parlé en pointant un siège qui était à droite de Grablak.

- Installe-toi, dépêche toi.

Je me suis pressé de m'installer et j'ai mis ma ceinture, comme je l'ai fait sur le simulateur. Il y avait cinq sièges, Grablak était assis entre moi et Ariuge à la place central.
Ariuge appuie sur une des touches des commandes. Une voix robotique dit:

- Activation des propulseurs maximale.

Le vaisseau a commencé à trembler et à faire un bruit sourd.

- Voyage interstellaire dans quinze secondes.

Voyage interstellaire ?

- Dix secondes

Mon dieu ça existe vraiment ! J'étais surprise, le vaisseau tremblait de plus en plus.

- Cinq

C'est incroyable.

- Quatre, trois, deux

- Un

Grablak :

- Départ.

Le vaisseau s'est propulsé à une vitesse de plus 300 000 km/s, j'ai jamais vu quelque chose aller aussi vite, en seulement quelques minutes, nous étions dans une galaxie où se trouvait la planète Nebreorus.

J'étais silencieuse pour le moment, j'étais très impressionnée, je n'osais rien dire, j'étais complètement bouche bée. Ariuge était le seul qui parlait pour le moment.

- Nous voici dans la galaxie Tetane.

Le vaisseau s'approchait très rapidement de la planète Nebreorus en 20 min, nous étions déjà posées sur un grand espace vert. Grablak s'est levé du siège et nous a dit de partir.

- Allons-y !

J'ai laissé mon téléphone dans une des tables de la salle de contrôle et les ai suivis. Nous avons marché jusqu'à l'arrière du vaisseau où se trouvait un endroit totalement vide. L'arrière du vaisseau s'est ouvert quand nous sommes arrivés. Ariuge et moi étions derrière Grablak, mon estomac s'est retourné, je me demandais notamment si je n'allais pas mourir asphyxiée, c'est comme ça les Terriens meurent dans l'espace. Mais je leur fessais confiance, ils ne m'auraient pas fait sortir s'ils savaient que je risquais de mourir. Pendant que le vaisseau s'ouvrait, ils sortaient de celui-ci et je les suivais à l'arrière. C'était un grand espace vert plutôt sombre pleins de hauts arbres bien plus grand que tous les arbres sur terre, ils étaient grand épais solide, il y avait des roches avec des symboles brillant en vert. C'était un paysage que jamais je n'aurai  vu sur terre. Je respirais parfaitement, je n'allais absolument pas mourir.

- Tu vois, tu respires.

C'était Grablak qui me parlait en marchant devant moi.

- Et tu respiras partout de la même manière que là. Même dans l'espace.

C'était fascinant. Donc je peux réellement respirer n'importe où comme je respire sur terre.

- C'est beau ici, je n'ai jamais vu d'endroit pareille à Terre !

Ariuge marchait en me regardant avec son grand sourire toujours aussi agréable.

- Ici il n'y a pas que cette partie, où nous allons, c'est bien plus civilisé, mais nous ne voulions pas attirer l'attention sur nous. Pour ce genre de mission, il faut privilégier la discrétion.

Il s'est retourné et à continuer à regarder droit devant lui. Ils s'étaient arrêtés devant moi, j'ai continué à avancer, car j'étais derrière eux. Nous étions, très haut !
Ariuge s'exclama.

- Je descendrais par là.

Avec sa longue épée, il pointa un chemin se trouvant à sa droite. Grablak m'a regardé et m'a dit.

- Toi, tu n'auras pas besoin de ce chemin, il est temps pour toi de mettre tes devoirs en pratique.

Je savais très bien ce qu'il voulait, il voulait que je descende en volant. Je l'ai regardé dans les yeux, méfiante.