Chapitre 15

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Sachant sa mère en ville, l’appartement de Stacy reste impeccable. C’est pas comme si elle vivait dans une porcherie, mais rien ne traine à présent. Dès le début de la matinée, la petite blondinette a fait un grand nettoyage dans sa chambre d’amis, ensuite elle a concocté plusieurs plats parce que pour la première fois, sa mère va visiter son petit château.

Dans sa salle de bain, elle termine sa mise en beauté avant de retirer les pinces qui relevaient ses cheveux. Ce violet aux pointes lui donne vraiment beaucoup de peps. Le mois de Juillet est l’un des mois les plus chauds à Mogerto, elle a donc opté pour une petite robe fleurie à manches courtes, centrée à la poitrine et évasée jusqu’aux genoux. Ses cheveux relevés en une queue de cheval haute avec deux mèches légèrement bouclés mettent en valeur sa bouille d’ange.

Il doit faire presque 13h quand la sonnette fait sursauter Stacy, à fond sur un épisode de Very Bad Nanny. Elle jette un petit coup d’œil sur le miroir près de l’entrée et se refait une beauté avant d’ouvrir la porte.

—Tatie ! s’écrie Cassie en sautant littéralement sur sa tante.

— Oh mon amour de nièce, regarde comme tu as grandit. Mais tu as les mêmes motifs que moi !

La petite porte une robe fleurie à manches courtes comme sa tante, mais sa robe ne marque pas sa taille.

— C’est maman ! s’écrie t-elle. Elle a dit que tu en porterais !

Stacy regarde sa sœur entrer, vêtue d’un jeans noir et un top blanc. Ses cheveux coupés court lui donne un air de mannequin. Ses yeux verts brillent de mille feux et ses lèvres rosées se fondent en un sourire radieux lorsqu’elle prend sa sœur dans ses bras.

— Désolé, elle veut te ressembler. C’est ma fille pourtant ! dit-elle faussement choquée.

— Bon, je le concède. Mais la prochaine fois, ne te laisse pas avoir, déclare la benjamine. Mais, où est maman ?

— Avec mon cher et tendre époux, ils achètent du vin pour aller avec le dessert.

Assise dans le salon, les deux sœurs discutent allègrement pendant que la petite Cassie regarde un dessin animé.

— … Je ne m’y attendais pas. Maman a fait un vrai scandale là-bas et comme d’habitude je suis absente. Et ton esprit machiavélique de peste a concocté un aussi bon plan sans me prévenir !

— Mandy, c’est venu sur le coup. Il était limite entrain de me supplier... de me supplier, tu t'imagines ? Je ne pouvais pas manquer de le faire.

— Bon d’accord, et t’as réfléchi à ce qu’il devait faire par jour ?

— Euh… pas vraiment. Je n’y ai pas encore réfléchi, mais ce soir je lui dirai ce qu’il doit faire pour la journée de demain.

— Je suis ta grande sœur chérie, je vais te donner quelques idées.

Comme c’est sympa d’avoir une sœur qui te soutient même dans tes bêtises, par ce que acceptons le, ce pari n’est pas vraiment intelligent.

*

Ding Dong !

Jour de repos pour tous les travailleurs, directeurs et employés, Kurt en profite donc pour se prélasser dans le salon avec ses filles. Cependant la sonnette vient troubler ce moment. C’est avec lassitude qu’il arrive à l’entrée. Décidément, ce cher gardien ne le prévient jamais quand des visiteurs arrivent. A peine hier, il a reçu une visite des plus improbables.

Ding Dong !

Il ouvre, et c’est avec surprise que deux personnes se tiennent devant lui. Un homme grand, cheveux bruns et aux yeux de la même couleur, il se tient à sa droite. Il porte un t-shirt blanc et un jeans bleu marine, lunettes de soleil sur le nez. À sa gauche, il reconnaît facilement cette femme qui a débarqué chez lui hier. Son chemisier vert et sa jupe noire lui donne l’air d’une directrice d’école. Pas trop sévère, mais tenace !

Elle m'a donnée son coeurWhere stories live. Discover now