Consternation | Namgi

Chapitre 16

Jeudi 13 avril 2017

Les promesses ça ne sert à rien.

Je n'ai même pas tenu la mienne, j'ai soixante-trois journées d'absences. C'est trop dur pour moi de rester avec ces gens qui sont si faux... Elle ne me remarque pas, et si elle le fait, c'est pour se moquer de moi avec toutes ses amies. J'aimerai tellement lui parler comme je parle à ma meilleure amie mais c'est impossible, je suis son bouc émissaire.

Et puis pour rentrer dans son groupe, il faut avoir des vêtements de marque et des chaussures de marque en dehors de l'établissement, ne pas avoir de boutons, de défauts et ne pas traîner avec les gens « moches ». Et ça, jamais je ne pourrais me le permettre. Je ne suis pas riche, je ne demanderais jamais à papa et maman de m'acheter des vêtements aussi chers alors qu'il y en a des moins chers qui servent à la même chose. Heureusement qu'on porte des uniformes, je pense qu'elle serait déçue de plusieurs de ses amis.

Il faut que je renonce à elle. Mais j'y arrive pas, sa beauté m'attire, son intelligence me surprend et sa popularité me rend jalouse. J'aimerais bien avoir un médicament qui permet d'oublier tous les problèmes du quotidien. Il faut que je l'oublie, elle me fait du mal et critique mes amies dans leur dos.

Ma meilleure amie se sent pas bien en ce moment, ça fait déjà deux semaines qu'elle est absente et pourtant elle n'est pas malade. Je suis très inquiète pour elle mais je lui en veux en même temps, c'est mal... ? Comme elle n'est pas là et qu'elle a une certaine prestance, tout le monde en profite pour s'acharner sur moi, je mange toute seule à la cantine et tout le monde me jette de l'eau, en cours ils m'insultent de mots que je ne connaissais même pas... Je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter ça, je n'ai rien fait pourtant.

J'ai peur de demain. Ils vont me tuer un jour...

Il faut que j'arrête d'écrire, j'ai mal au poignet.

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Je pense qu'il n'y a personne ici mais bon bonne journée