After the end

31 - Surprise.

* PDV Sam *

Après mon travail, je monte dans ma chambre comme convenu. Seulement quelques minutes plus tard on y toque. J'ouvre et y voit Mamie sur le devant de la porte.

- Es-ce a vous le cellulaire trouver dans un plateau repas maitre ? Surpris je ne sais pas trop quoi répondre mais je rentre dans son jeu.

- Oui, il est a moi merci je le cherchais partout.

- Suivez moi je vais vous emmener le chercher. Je la suis jusqu'a l'ascenseur et une fois que les portes se ferme je reçois un coup de coude dans les cotes.

- Hé, morveux t'as failli faire tout foiré a mettre autant de temps a répondre ! Me dit-elle.

- Mais prévenez moi de vos plans avant de les faire !

- Parle mieux a une vielle dame, ingrat ! Un silence s'installe quelques secondes avant qu'elle ne ricane. Pour un des plus grand stratège t'es pas très réactif.

- Comment vous savez ?! Je m'éloigne d'elle méfiant. Louie ne leur aurait pas dit normalement.

Elle remonte sa manche et sur le haut de son épaule un tatouage de tête de mort coloré en
bleu pastel.

- J'ai fait parti de la mafia que gère votre père a ta soeur et toi.

- Vous savez qui nous sommes ?!

- Je vous ai mis au monde tout les deux et j'étais très proche de ta maman. Je me suis juré qu'un jour je ferais tombé cette pourriture de Zambano qui tiens ce cartel.

L'ascenseur s'ouvre et nous arrivons rapidement dans la chambre de Newton.

J'attrape mon petit blond dans mes bras et le câline.

Dans ma bulle de bonheur avec mon fils j'en oublie le danger qui nous entoure. Mamie m'appelle en chuchotant et en me faisant de grands signe. Nous devons partir.

Soudain c'est la panique qui me gagne si bien que j'attrape mon fils et la couverture de son lit pour l'emmitoufler dedans. Ce côté protecteur que j'ai découvert en même temps que l'amour que je porte pour sa mère reprend le dessus et même dans un moment aussi important je m'assure d'avoir de quoi le couvrir, le nourrir ainsi que l'occupé.

J'avais peur de ne pas être attaché a cet enfant mais je crois bien que ces peurs étaient infondées.

Je prie, moi ayant passé ma vie a prendre celle d'autres et en comptant sans cesses nos stock de drogue je prie. Yeux dans les yeux de je le supplie de ne faire aucun bruit. Mamie s'arrête devant l'ascenseur et me lance un clin d'oeil.

- Je suis sure que ta mère est fière de toi gamin. Elle me fait un clin d'oeil et c'est Agnès qui va m'accompagner maintenant. Ma promesse tient toujours, adieu gamin. Impuissant je regarde cette femme qui a dédié une partie de sa vie pour venger ma famille s'en aller. Je ne la reverrais peut être jamais.

Je regarde mon fils avec un gout amer dans la bouche. Je ne sais pas encore comment le caché, je pensais le faire marché et qu'il serait caché par les longues jupes des servantes mais il ne sais pas marché. Il est trop jeune pour ça

Agnès monte avec moi dans l'ascenseur et nos regards s'entrecroise. Elle a compris ce a quoi je pense mais son sourire me rassure. Elle doit avoir une idée si ce n'est pas le cas mes années de stratège me serviront maintenant plus que jamais.

Je sers mon fils contre mon coeur qui bat a la chamade et bercé par mes mouvements nerveux il s'endort.

L'ascenseur s'ouvre et Agnès me pousse dans un couloir sans que le ne sois vu. Elle me tire en me disant tout bas de me presser. Nous arrivons dans une petite pièce ou elle se précipite sur une armoire en m'ordonnant de me déshabiller.

- Pardon ?! Je la regarde ahurit par sa demande.

- Vite, déshabille toi et enfile ça au petit.

Sans que je comprenne elle me tends des vêtements délavés et délabré. Je m'exécute en m'habillant de ces vêtements usés. Viens ensuite un moment difficile a faire en étant pressé ainsi que stressé.

Je dois habillé Newton...

N'ayant jamais habillé d'enfant cet étape se trouve être un vrai calvaire d'autant plus qu'il est endormi. Malgré tout j'y arrive et maintenant nous avons l'air de réfugié fuyant la guerre.

- Tu vas te faire passer pour un homme et sa fille vendu au marché noir.

- Sa fille ? Lui répondis-je surpris.

Elle place son index sur sa bouche et a pas de souris nous sortons de la pièce. Agnès avance très rapidement en essayant de faire le moins de bruit possible. Elle retire mon sac de mes épaules et me pousse vers l'entrée du sous sol. Deux garde se trouve devant la porte et la dévisage. Ils pointent leurs armes vers moi et par réflexes je sers Newton contre moi.

- Je dois me rendre en bas pour nettoyer une fuite. Dit-elle d'un ton confiant aux gardes.

- Qui t'as ordonner ça ? Et c'est qui lui ?

- Zvetler me l'as ordonner et lui c'est Zvelter qui m'as demander de l'emmener dans le quartier des servante pour donner a manger à sa fille.

- Il a déjà envoyé une servante pour nettoyer en bas. Répond l'un des garde de la porte.

- Je sais mais elle a besoin de plus de matériel. Impressionné par sa réactivité et son sang froid exemplaire je ne peux que me taire et la laisser gérer.

Les deux hommes se regarde et finissent par ouvrir la porte. De toutes manières je ne vois pas ce qu'ils risquent avec une servante maigrichonne et un homme ayant les mains prise par un enfant. Des escaliers interminable se forme devant nos yeux. Les deux portes se ferment et nous sommes seuls face à cette descente comparable a celle des enfers.

- Je savais pas que c'était aussi bas... Agnès commence a descendre les escaliers en chuchotant.

Au creux de mes bras, la prunelle de mes yeux dors paisiblement ne sachant pas ce qu'il se passe autour. Je dépose un léger baiser sur son front en étant craintif. Si jamais il se réveillait ou se mettait a pleurer pendant que l'on s'échappait.

Sa petite main se pose contre mon coeur et il s'accroche a mon t-shirt. J'approche mes lèvres de son front et de nouveau j'y dépose mes lèvres avec plus d'assurance.

Ce petit être est bien plus puissant que tout ce que j'ai pu imaginer. J'ai toujours cru que mon père avait été chanceux que la mafia se soit étendu après la naissance de Ace mais en réalité ce petit corps mélangeant mon sang et celui de celle que j'aime me ferait déplacé des montagnes.

Si jamais il se réveille, je trouverais un moyen de nous sortir de la, après tout je n'ai pas été le stratège d'une mafia contrôlant un quart du pays pour rien. Je souffle un bon coup et évacue la pression. C'est maintenant ou jamais.
Je descend les escaliers en ayant vidé toute mes émotions. Son petit corps dans mes bras je sais que rien ne lui arriveras car je me battrait pour qu'il vive, pour que sa mère le revoit et qu'ils vivent heureux tout les deux avec ou sans moi.

- T'en fais pas, Luna a tout prévue donc tout vas bien se passer. Agnès me regarde et me sourit.

Au fur et a mesure que les marches passent sous nos pieds le sol se rapproche et la lumière se fait plus vive. Le sol en bétons, les murs, le plafond, tout est comme cette pièce ou je me suis caché.

Au fond j'aperçois ma soeur devant un camion en train d'éponger le sol. Une silhouette passe devant moi...

Celle de Lin...

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