Chapitre 2

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Le soleil commençait son ascension dans le ciel. Il faisait assez chaud pour un début de mois de juillet, voilà pourquoi la jeune fille habitant l'orphelinat de Bethnal Green avait laissé sa fenêtre ouverte et sentait à présent le soleil sur son visage, ce qui lui fit ouvrir les yeux.

Sa chambre, devenue lumineuse, était arborée de ton clair mais délavée à certain endroit.

Dans un coin de la pièce se situait un bureau bancal, sa propriétaire avait placé un vieux magazine sous l'un des pieds, et une chaise grinçante était placée juste devant. Une grosse pile de livre était rangée soigneusement dessus.

A l'opposé, une large penderie dont manquait l'une des deux portes, regroupait toutes les affaires de la jeune fille. Cette dernière prit son temps pour se redresser puis après quelques étirements, elle se faufile gracieusement dans la salle de bains collective à deux pas de sa chambre.

Ses cheveux étaient roux foncé et tombait mollement jusqu'à ses hanches. Elle n'était jamais parvenue à un résultat, à ses yeux, assez satisfaisant pour en être fière. Elle fit un rapide chignon négligé (dont elle ne s'occupera plus avant qu'elle ne se couche le soir) ce qui révélait d'autant plus son visage ovale et ses joues naturellement creusées. Son teint était légèrement pâle, ce qui faisait ressortir ses yeux verts, une couleur qu'elle avait hérité de sa mère.

A son cou pendait un collier avec une pierre de lune en son centre, il avait appartenu à sa mère et elle l'a reçu en cadeau à ses onze ans, mais elle ignore toujours de la part de qui.


- Rose !


Cette dernière se retourne et vit une jeune fille de deux ans de moins qu'elle arriver souriante.


- Tu as reçu une drôle de lettre, elle est sur ton bureau, un espèce d'hibou tournait autour, je peux l'ouvrir ?

- Patty ! S'exclama Rose. Je t'ai pourtant déjà dis cent fois que je ne veux pas que tu rôdes dans ma chambre ! Et ne touche pas à mes affaires !


La prénommé Patty partit en levant les yeux au ciel, ce qui avait le don d'agacer Rose. Elle ne prit pas la peine de se maquiller et, après une rapide douche, regagne sa chambre.

Elle vit directement ladite lettre et compris en la voyant de qui elle provenait. Il y a quelques mois, pour la troisième fois un homme était venu la voir, il s'appelait Dumbledore.

Sa première rencontre avec lui était à ses onze ans, il lui avait appris qu'elle appartenait en réalité à une communauté magique. Toute cette histoire l'avait tout d'abord effrayée, mais par la suite elle se sentait rassurée. Pour la première fois, elle avait réellement l'impression d'appartenir à un groupe, qu'elle n'était pas seule. Et cela expliquait de nombreuses choses, comme par exemple pourquoi Samuel, un garçon de son âge, avait vomit pendant des heures des bulles de savon quand il avait 6 ans après qu'il lui ai cassé son unique jouet ou pourquoi quand elle était en colère les verres explosaient.

Suite à sa visite, une vieille femme qui s'appelait Christine Eversy était venue la voir. Elle était à la retraite et s'ennuyait dans sa grande maison depuis le décès de son mari il y a quatre ans. Et c'était une sorcière. Elle lui avait expliqué que Rose ne pouvait pas rentrer dans une école de magie pour le moment, mais qu'elle allait lui apprendre au fur et à mesure tout ce qu'il fallait pour être au niveau le jour où elle pourrait enfin faire sa rentrée.

Rose s'entendait à merveille avec elle, elle l'a considérait un peu comme sa grand-mère, et le fait d'être avec quelqu'un comme elle était rassurant.

Rose Potter - La prophétieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant