Chapitre 43

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Chapitre 43 :

Je ne sais pas si c'est lui, si c'est parce que j'avais peur de le voir, ou tout simplement l'alcool que j'ai ingurgité. Mais il fait chaud. Extrêmement chaud. C'est insoutenable. Mais je me retiens. Je fais comme si cela ne me gênait pas. Il m'observe. Il me scrute comme un prédateur qui étudie sa proie. Qui l'étudie pour mieux attaquer et la savourer.
« Être savourer par Reynolds je suis d'accord ! », acquiesce ma diablesse.
Elle a toujours le chic pour me mettre des idées indécentes dans la tête. Allez Mila calmes toi. N'y pense pas. Mais comment cela pourrait être possible en le voyant aussi sexy devant moi. Son torse qui apparaît à travers sa chemise entrouverte c'est un supplice. C'est affreux de pouvoir ressentir cela. Il ne bouge toujours pas. Il porte son verre rempli de scotch à ses lèvres, en ne me quittant pas une seule seconde des yeux. Je suis électrisée. Je suis déjà ensorcelée par son regard. Allez reprends-toi n'oublie pas qu'il en aime une autre. Il aime Elisabeth. Mais pourquoi est-il là s'il l'aime ?
Tout se bouscule dans ma tête. J'étais sûre qu'il ne fallait pas boire. Ça va me mener à ma perte.

-Qu'est-ce que tu fais là ? Osée-je demander.

Je sais que je n'aimerai pas la réponse. Je me demande même pourquoi j'ai posé cette question.

-Nous n'avions pas fini ! Répond-il posément.
-Et donc tu t'es dit que tu pouvais utiliser ma voiture !
-Oui exactement, acquiesce-t-il tout en buvant une autre gorgée de son breuvage.
-Je n'arrive pas à croire que tu es ici alors que je suis partie avant toi, fais-je remarquer.
-Tu as perdu du temps en bavardant. Quand on veut semer quelqu'un on ne s'attarde pas à discuter, me reprend-il. Première règle Mila, a ne jamais oublier.
-Visiblement je suis mauvaise élève, admis-je.

Il a un sacré toupet de me réprimandé. Je joue son jeu nous verrons bien où cela va nous mener.

-Je suis un très bon professeur, tu sais. Je peux combler tes lacunes, souffle-t-il en me regardant droit dans les yeux.
-Humm, pouffé-je de rire.
-Ma proposition est sérieuse, affirme-t-il.
-Ma réponse aussi, répliquée-je en soutenant mon regard.
-Tu veux peut-être une démonstration ? Demande-t-il.
-Pourquoi pas, souris-je.

Il est sérieux. Extrêmement sérieux. C'est avec délicatesse qu'il déboutonne les autres boutons qui tiennent encore sa chemise fermée. C'est excitant. C'est tellement sensuel. Mamamia qu'il est beau. Son regard sulfureux. Sa façon de déboutonner un à un des boutons. Son torse musclé qui apparaît est toujours plaisant à regarder. Je vais flancher. Je vais flancher.... Il faut que je tienne bon.

-Je continue ? Demande-t-il avant d'enlever complètement sa chemise.
-J'aimerai te poser une question avant.
-Vas-y, acquiesce-t-il.
-Elisabeth sait que tu es là ? Questionnée-je.

Ma question jette un froid glacial. Il s'arrête, reboutonne sa chemise et s'installe un peu plus confortablement dans le siège de la limousine. La discussion est sérieuse. Nous le sentons. L'atmosphère est grave ainsi que nos regards. Je soutiens mon regard. Nous devons discuter. Nous devons mettre les choses au clair. Tout est flou. Tout n'est pas clair. Et tant que je ne connais pas réellement ses intentions et ses sentiments nous deux ensemble se sera impossible. Nathan l'a bien compris. Il sait que je ne lâcherai pas tant que je n'aurai pas de réponses à mes questions.

-Oui elle est au courant, répond-Il.
-Pourquoi es-tu ici en faite Nathan ? Interrogé-je.
-Je suis venu pour le gala de charité ! S'exclame-t-il.
-Si tu es venu uniquement pour le gala, je ne vois pas pourquoi tu es dans ma voiture. Tu es un piètre menteur, analysée-je.
-Et si je te disais que je suis venu pour toi. Tu me croirais ? Demande-t-il.
-Ça dépend pourquoi !
-Je voulais m'excuser en personne. Et éclaircir la situation, poursuit-il.
-La situation a déjà été éclaircie. Souviens-toi...
-Tu as cru qu'elle l'étais mais il n'en est rien. J'aimerai que l'on discute de ce que tu as entendu à Paris, propose-t-il.
-Tu penses que j'ai mal interpréter ce que tu as dit ? Questionné-je.
-Pas du tout. Je ne remets pas en question mes propose. J'assume ce que j'ai dis, affirme-t-il.

*Entretiens et plus si affinités*Where stories live. Discover now