*Entretiens et plus si affinités*

Chapitre 52

Chapitre 52 :

J'ai joué sans me rendre compte qu'il était là. Appuyé contre la porte du bungalow des invités. Il est séduisant. Il est souriant. Sa chemise entre ouverte, son pantalon noir, qui lui donne cette allure si sexy. Un verre de whisky à la main, je vois les cernes qui entourent ses magnifiques yeux. Il fait bonne figure mais je sens que son corps, et son moral flanche. Je me lève et je vois son visage s'éblouir.

-Tu es divine, me fait-il remarqué.

Je me prends au jeu et tournoie sur moi-même.

-C'est la robe qui fait tout, dis-je en souriant.
-Je dirais plutôt que c'est le mannequin qui fait tout, répondit-il en s'approchant de moi.

Ses mains se posent sur ma taille. Et sans plus attendre il me donne un Baiser qui me fait tomber à la renverse. Mes mains s'insinuent dans sa chevelure, puis trouvent leur place immédiatement derrière sa nuque. Entre deux baisers il me murmure « Je suis désolé ».

-De quoi es-tu désolé ? Demandé-je aussitôt en arrêtant notre étreinte.
-J'ai été submergé par le travail et par des imprévus de dernières minutes, de justifie-t-il.
-Hey, l'interromps-je. Tu n'as pas à t'excuser. Je comprends et ça ne me pose aucun problème je te rassure, fais-je sincèrement.

Il dépose furtivement un baiser sur mes lèvres.

-Alors ton après-midi ? Questionne-t-il en se dirigeant vers la piscine, tout en buvant une gorgée de son whisky hors de prix.
-Intéressante, je dois dire. C'est réellement la première fois que je prenais le temps d'apprécier un couché de soleil. Sans être interrompue. Sans être submergée par mes soucis. Par mes responsabilités. J'étais là et je profitais du moment présent, expliquée-je. Il n'y avait rien de plus merveilleux à ce moment-là, avouée-je.
-Je suis content que tu ai eu ce moment à toi. Que tu puisses te retrouver. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas eu. La première fois où se fut le cas c'était quand j'étais à Saint-Barthélémy avec toi, confie-t-il.

Je lui prends la main. Mes doigts qui entrelacent les siens..

-Tu en vivras d'autres. Je ferai en sorte que ce soit le cas, fais-je en souriant.
-J'ai envie de danser, dit-il.

Il dépose son verre près d'un des transats, prends son iPhone, ouvre l'application musique et laisse jouer le morceau «Someone you loved », de Lewis Capaldi en version remixée sur un air de lambada. Je suis totalement conquise. Il m'entraîne en me prenant la main. Me fait tournoyer et se déhanche sensuellement. Je suis le rythme de la musique et commence à me trémousser à mon tour.
Ses mouvements me rendent folle. Voir son corps se mouvoir ainsi. J'ai tout de suite chaud.

-Depuis quand écoutes-tu ce genre de musique ? Demandée-je entre deux rapprochements.
-Depuis que je te connais, répond-il amusé.

Je me mets à rire. Il sait très bien que j'aime énormément ce genre de tendance musicale. Et lorsque nous habitions ensemble, je me levais et m'endormais en écoutant de la musique.
Nous enchaînons avec d'autres mélodies. Nous sommes détendus. Nous sommes souriants. Nous sommes enjoués. Je n'ai jamais été si peu inquiète par la suite des événements. Je virevolte accrochée aux bras musclés de Nathan. J'ai envie de folie. J'ai envie de légèreté. J'envoie mon téléphone sur un des transats, et me déchausse à la hâte. Nathan me regarde avec attention. Je vérifie qu'il n'a rien d'important dans ses poches ni à ses poignets. Puis je lui demande gentiment :

-Tu peux te déchausser ?

Il est perplexe mais s'exécute aussitôt. Quand il fini, je lui prends le bras et dans un élan et une force que je ne me connaissais pas je l'entraîne dans la piscine. L'eau me paraissait glaciale mais au contact de ma peau j'ai l'impression qu'elle a prit quelques degrés. Je ne lâche pas Nathan. Et quand mon visage ressors de l'eau je me mets à sourire. Je n'ai jamais fait cela. Je n'ai jamais écouter mes envies, mes pulsions. Mais aujourd'hui c'est ce que je voulais. Nathan quand à lui ne réalise pas ce qui vient d'arriver.