Reviens-moi

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Aujourd’hui je m’suis levé du pied gauche. Bah, ça change pas des autres jours ! Bon bref.

On est en Hiver et franchement ça fait chier : on se les pèle, y a de la neige partout, je suis encore plus de mauvaise humeur et le ciel est toujours gris !

J’ai donc décidé d’abandonner mon petit loft à Crocus pour aller me balader en ville. A peine sorti dehors que j’ai déjà envie de rerentrer ! Je me fis quand même violence pour ne pas céder à mes envies actuelles et je fermai la porte de mon appartement à clé.

Les mains dans les poches de mon blouson où je venais de fourrer mon nez, je descendis les escaliers de mon appartement, sortant dans le froid glacial de dehors.

Je frissonnai violement, jurant entre mes dents. Oui, j’étais frileux. Pourtant on dit que les serpents ont la peau froide, comme leur sang …

Je me mis à marcher dans les rues sans but précis. C’étais juste une petite promenade pour me changer les idées, je n’avais pas envie de me mêler à la population dans des magasins ou un truc comme ça ! J’avais perdu l’habitude d’avoir un contact avec autrui depuis … Bah la Tour du Paradis et ensuite Oracion Seis. A vrai dire je ne me souviens plus de l’avant de ma capture par les mages noirs soit disant au service de Zeleph qui nous avaient réduit en esclavage pour faire leur Tour de mes deux !

Entre temps, j’avais eu l’occasion de rencontrer plusieurs personnes comme Midnight, Angel, Hot-Eye alias Richard, Racer et bien sûr Brain. Nous avons finit par former Oracion Seis. Jamais je ne les avais considérer comme des camarades, et encore moins des amis. C’était juste d’anciennes connaissances.

Mon seul vrai ami, celui dont j’espérais entendre la voix … Il n’est plus là.

Depuis longtemps … Je ne saurais dire depuis quand exactement. Je pense que je l’ai perdu après notre défaite contre Fairy Tail. Je ne l’ai plus revu. J’ai plongé dans une forte déprime et la prison m’a fait réfléchir sur les buts de ma vie. Et c’était lui, ma raison de vivre.

Cubélios.

Mon serpent, mon ami, mon confident, mon pilier pour continuer à vivre. Il était absolument tout pour moi. Je l’ai trouvé à la Tour du Paradis, je m’étais soudainement réveillé à côté de ce minuscule petit serpent de couleur violette et blanche. Je l’avais en quelque sorte adopté. J’ai grandis avec lui.

Je sentis des larmes me monter. Non ! Je ne dois pas pleurer !

Rien ne pourrait remplacer un ami comme lui. Je voulais entendre sa voix mais je n’en ai pas eu l’occasion. C’était amer, quand je repensais à tout ça.

J’avais même perdu l’usage de mon œil droit pour espérer te retrouver.

Je me fiche d’avoir perdu de vu Brain et les autres ! Je ne pleure pas pour eux, mais pour mon véritable ami.

Je l’ai pourtant cherché partout ! Je ne comprends pas … M’aurait-il abandonné ? Qu’ais-je fais de mal ?!

J’arrivai à un parc où je trouvai un banc. Je me posai dessus.

Au fond de moi, je sentais quelque chose, une sensation de vide et de manque. C’était bizarre à décrire.

Lucky ! Regarde ! Un écureuil !
Mes oreilles sifflèrent. Je relevai la tête et mes yeux tombèrent sur deux jeunes femmes. L’une avait de longs cheveux violets clairs et l’autre des cheveux violets foncés. Toute deux s’extasiais devant le petit animal qui, ayant l’habitude de voir des gans se promener dans le parc, se laissai apprivoisé.

Il est trop mignon !
Tu as apporté du pain ?
Mon cœur commença à palpiter violemment. Cette voix … !

La femme aux cheveux foncés et à la robe longue et verte se tourna vers moi, m’adressant un sourire. Je devais vraiment la fixer bizarrement puisqu’elle détourna son regard du mien instantanément.

Ne tenant plus, je me levai brusquement, allant à la rencontre de cette femme à la voix qui m’étais si familière.

Excusez-moi., fis-je en m’adressant à elle.
Elle se retourna, surprise que je vienne lui parler.

Oui ?
Ça peut paraître bizarre mais … Est-ce qu’on se connaît ?, demandais-je.
Encore un pervers !, s’exclama son amie.
Euh … Je ne crois pas ?, fit-elle, incertaine.
Puis-je juste vous demander votre prénom ?, insistais-je.
Viens on s’en va !, la tira son amie.
En tout cas l’autre est une vraie garce ! J’ai l’air d’un pervers, moi ?! Sans ménagement, son amie la tira, commençant à partir.

Je m’appelle Kinana !, lança-t-elle dans un sourire en guise d’adieu.
Mais ça va paaas ?! On ne dit pas son prénom à un inconnu !, vociféra la violette claire.
Je restai planté, debout, les regardant s’éloigner.

Kinana ?

Son odeur, sa voix, ses cheveux, ses yeux, sa peau … ! On dirait vraiment Cubélios !

Pfff … J’suis vraiment con ! Comment un serpent peut-il devenir un être humain ?!
Je me mis à rire puis je décidai de rentrer chez moi.

-A jamais je maudis le jour où je te perd-

recueil fairy tailWhere stories live. Discover now