Erin a besoin d'amour

Chapitre 49 : Le triangle amoureux.

Désolé pour les fautes si vous en trouvez, Nous n'avons pas eu le temps de les corriger.

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PDV de Grace

Avant qu'elle puisse même faire un pas, je tendis le bras pour l'attraper par le bras et la renvoyer vers moi. Mes deux mains saisissent ses joues mouillées pleines de larmes.

-« Es-tu heureuse maintenant? Es-tu heureuse d'avoir aidé une fois de plus la femme dont tu as toujours été amoureuse à tomber amoureuse de nouveau ? » Je pose mon front contre le sien et je regardais ses yeux fermés. " L'Es-tu? " Je me répétais.

(...)

J'ai pensé un moment qu'elle n'allait pas répondre mais ensuite elle prit une grande inspiration, ouvrit les yeux et me repoussa d'elle. En me regardant droit dans les yeux, elle dit avec confiance:

- " Je le suis ".

- " Tu mens. " lui dis-je.

Elle secoua la tête.

- "Je dis vrais."

Je tends la main pour essuyer ses larmes. J'étais toujours légèrement en colère et frustrée, mais je ne pouvais pas supporter de la regarder pleurer, cela me faisait mal.
Elle me repousse et laisse ma main se balader dans le vide.
- « Je ne sais pas pourquoi mes larmes coulent, mais je sais que ce ne sont ni des larmes de tristesse ni de joie. Peu importe ce qui m'habite en ce moment, je voudrais que tu partes maintenant. " Elle me pointa le doigt vers l'entrée.

Ignorant son signal, je répondis:
- " Je ne vais nulle part sans avoir terminé notre conversation."

- " Il y a rien à discuter dessus."

Je savais que si je ne disais rien, cette conversion continuerait à tourner en rond.
- " Tu sais que tout espoir est vain en ce moment. Caden ne va pas la laisser partir, car il l'aime énormément.

- " Je sais ... " chuchote-t-elle.

- " Alors pourquoi " Lui dis-je, ma voix se brisant sous les émotions brutes qui se déversèrent aussitôt. " Pourquoi, ne lui as-tu pas dit que tu l'aimais ? Pourquoi n'as-tu pas choisi de te battre pour son affection ? Combien de temps vas-tu garder cet amour unilatéral ? "

- « Parce que je la respecte et j'ai peur de l'offusquer avec ma déclaration. » me criait-elle en retour. « Tu sais déjà que je préfère être à ses côtés en tant qu'amie et si je lui transmettais mes sentiments et qu'elle me rejetait par la suite, je la perdrais. » Une autre larme glissait sur sa joue. « Je ne peux pas imaginer mon monde sans être à ses côtés et si cela signifiait que je devais lui cacher mes sentiments je le ferai jusqu'au jour de ma mort. »

Chaque mot qu'elle prononçait, était vrai et je le savais aussi. Cependant, je ne l'avais jamais entendu me parler aussi fermement, et là je ne savais plus trop quoi dire. Tout ce que je savais, c'était que Julie aimait tellement ma sœur qu'elle était disposée à rester à ses côtés et à soutenir l'amour d'Erin alors qu'elle mourait d'amour de l'intérieur. Comment pouvais-je être en colère contre elle alors qu'elle souffrait tellement ? J'ai senti ma colère se consumer lentement.

- « Je sais » lui dis-je en la regardant même comme elle évitait le mien. « je sais plus que quiconque à quel point tu souffres, parce que c'est toujours moi qui te regarde, et toi tu ne me regarde jamais. Comment pourrais-je être en colère contre toi quand je sais ce que Tu ressens en aimant quelqu'un de tout ton cœur, mais que cela n'est pas partagé. Tu sais très bien que voilà déjà plus de cinq ans que je suis amoureuse de toi, alors que tu es folle amoureuse de ma sœur... "

- « Non...Grace s'il te plait... » me dit-elle.

- « Je te comprends. » lui dis-je en interrompant Julie. « celle que tu aimes est Erin et cela ne changera jamais. »

Julie hoche la tête.
- « Ouais, ça n'arrivera pas. Je ne peux pas imaginer aimer quelqu'un d'autre à qu'elle et c'est pourquoi, même si je connais tes sentiments depuis fort longtemps, je ne peux pas les accepter. Je suis désolée. » Julie se retourne et fait quelques pas avant de continuer. "Maintenant que tout est terminé et qu'il n'y a plus rien à dire, laisse-moi s'il te plaît."

Je la regardais tandis qu'elle continuait de marcher dans le couloir, ses cheveux qui étaient soigneusement attachés en un chignon plus tôt, pendaient maintenant, les mèches qu'elle avait sur la tête lui coulaient dans le dos.

Mais Il y a quelque chose qu'elle semblait avoir oublié. Tout comme Erin, j'avais aussi mon côté têtu, nous sommes des sœurs après tout. N'écoutant pas la demande de Julie, je fis quatre grandes enjambées jusqu'à ce que je fusse près d'elle, je tendis les bras pour enrouler le corps mou de Julie et la tirer contre ma poitrine.

Je l'avais définitivement surpris par son petit couinement. Je lui murmure dans l'oreille gauche:
- " On dirait que tu as oublié quelque chose. Qu'est-ce que je t'avais dit il y a deux ans quand Derek est parti ? "

J'ai senti Julie se raidir.

- "Exactement," je continuais de murmurer. " il y a deux ans, quand Derek est parti, je suis venu chez toi et je t'ai dit que je ne te poursuivrais plus parce que je voulais te donner le temps et te le courage de finalement dire à Erin combien tu l'aimais, peu importe le temps que cela prendra. Cependant, cet accord ne durait que jusqu'à ce qu'elle trouve quelqu'un qui l'aime autant qu'elle l'aime, que ce soit vous ou quelqu'un d'autre. "

J'ai senti Julie lutter légèrement contre mon emprise alors que mes mots s'installaient dans son esprit, la prise de conscience de ce qui allait se passer par la suite lui faisait peur.

Ne la laissant pas partir, je la serrais plus fort contre moi.

- « Bien sûr, nous ne nous attendions pas tous les deux à ce qu'elle trouve quelqu'un aussi tôt mais peu importe, je t'ai donné deux ans Julie. Deux longues années pour avouer tes sentiments à Erin, mais tu ne l'as pas fait et comme je sais que tu n'as d'espoir avec elle. je te promets que tu ne vas pas te séparer de moi de la sorte. »

En embrassant sa joue gauche, je desserrais mes bras. Amenant mes lèvres sur sa nuque, je lui fis un autre baiser avant de la relâcher complètement.

- "Je te vois demain." je soufflais à son oreille.

En me reculant, je me retournais pour faire face à la porte d'entrée.

- " Eh bien, je vais m'en aller maintenant. N'oublie pas de fermer à clé derrière moi."

Sans regarder en arrière, je ferme la porte derrière moi, monte dans ma voiture et je pris la route pour chez moi.

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Beaucoup se sentiront offusquer par ce tournant de l'histoire peut être par leur penchant religieux et culturel, mais en écrivant ces textes Despito et moi, nous voulions mettre en lumière ces relations qui brillent dans l'obscurité, l'amour entre ceux du même sexe.

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L'histoire en lui même est un livre déjà terminé, qu'on sectionne sous forme de chronique.
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