46. La petite amie de Mark

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MARK :

J'endosse une attitude désinvolte, je ne désire pas lui montrer que j'étais très impatient de la revoir et de la serrer contre moi. Je ressens comme de l'embarras entre nous. Je ne suis plus trop en confiance. Je réponds volontairement avec détachement à ses questions pour cacher la passion et l'amour que j'éprouve pour elle. Du coup, elle s'éloigne de moi, et m'invite à m'asseoir à table.

Le repas est délicieux, j'avais déjà remarqué ses talents de cuisinière. Si elle voulait de moi autant que moi je veux d'elle, je mangerais bien. Je souris devant cette constatation. Elle m'observe. Immédiatement, je me retranche dans la retenue. Elle débarrasse la table et je l'aide en la suivant dans la cuisine. Elle s'arrête d'un coup et nos rentrent en contact. Je suis délicieusement surpris par ce choc. Elle se tourne vers moi, et enlève les assiettes que j'ai dans les mains. Elle repart dans la salle pour débarrasser le reste. Je reste figé sur place, j'aurais dû tenter une approche.

Nous discutons de banalités sur le canapé depuis près d'une demi-heure. Je ne tiens plus, il faut que la serre dans mes bras. Je passe mon bras sur ses épaules. Elle pose sa tête sur moi. Je respire à nouveau, elle ne m'a pas repoussé, j'aurais presque envie de croire qu'elle attendait un geste de ma part. Elle passe ses bras autour de moi, et entoure mon torse, la tête posée sur mon épaule. Nos corps sont toujours assis l'un à côté de l'autre. Je profite de cette tendresse entre nous.

Puis, elle se redresse et s'assoit sur moi. Je pose mes mains sur ses fesses et nous nous embrassons. Je la presse contre mon désir, j'ai envie d'elle. Les murs tombent entre nous et nous nous laissons guidés par nos sentiments. Nos baisers sont de plus en plus torrides, je n'ai plus du tout envie d'être raisonnable. Je la soulève et la porte dans sa chambre. Nos bouches ne se quittent pas de tout le trajet. Je la dépose sur le lit et nous nous déshabillons rapidement. Je la rejoins sur le lit, et je possède son corps. Elle ondule sous moi, elle se cambre pour notre plus grand plaisir, elle se libère complètement et devient une véritable panthère. Je craque, mon coeur ne cesse de faire les montagnes russes. Je l'aime à en perdre la raison, je l'aime à ne plus pouvoir vivre si elle me quittait.

Apparemment les sentiments sont partagés. Je la serre contre moi tout en étant dans son corps. C'est intense, fantastique. Mon corps vibre dans le sien. Elle exprime sa joie et son plaisir avec tellement de sensualité. Elle est divine. Je suis éperdument amoureux d'elle. Faire semblant d'être réservé, de contenir mes émotions, ce n'est pas moi. Moi, j'ai besoin de profondeur, d'intensité, d'amour. C'est pour cela que je suis si oppressant et envahissant. Je suis ainsi, et je n'y peux rien. Elle doit m'accepter tel quel.Si elle m'aime vraiment, elle le pourra.

Je m'introduis en profondeur dans son corps, elle se cambre et son ventre vient se frotter au mien, cette sensualité de nos corps est tellement sexy. Je perds toute ma raison, il n'y a que cette femme qui me plaît et qui me rend fou d'amour pour elle. Sous l'intensité de nos émotions je diffuse mon fluide dans son corps. Je reste accroché à elle, le coeur affolé par la joie de l'avoir aimée.

Elle me retient à elle, elle ferme les yeux, une larme s'échappe et descend lentement sur sa joue. Je l'essuie avec mon pouce. J'embrasse ses lèvres, j'admire son visage. Je soupire d'aise, et l'amour que j'éprouve pour elle gonfle mon coeur au point d'en devenir douloureux. Si elle ne comprends pas ce que j'éprouve en ce moment, c'est qu'elle ne veut pas de moi.  Elle embrasse affectueusement mon épaule et ce geste me bouleverse. Elle descend ses baisers sur mon torse. Je m'écarte de son corps pour libérer ma poitrine, j'ai envie de ses baisers sur ma peau. Elle poursuit ses baisers, je ferme les yeux pour me délecter de ce moment. Cette tendresse qu'elle m'offre si généreusement est un cadeau.

Tout ce que je souhaite c'est que ce moment sentimental ne soit pas une exception. J'ai réellement besoin d'elle dans ma vie, et je la veux à chaque instant. Elle est comme une douce et agréable drogue qui me remotive. Elle est ma vitamine.

Nous sommes interrompus par son téléphone. Elle ne semble pas l'entendre passionnée par les baisers qu'elle me donne. Puis, elle tourne la tête et décroche. Elle se redresse brusquement, sa poitrine se frotte à la mienne. Je deviens fou. Mais, je suis vite stoppé dans mon envie, son visage est marqué par la douleur et le trouble. Je m'écarte d'elle pour essayer de comprendre ce qu'il se passe. Elle raccroche, les larmes aux yeux. Je l'interroge du regard et elle m'apprend :

"- C'était mon père ! Il est très inquiet apparemment ma petite soeur Ji-Ae a fugué. Elle est partie depuis avant-hier et elle n'est toujours pas rentrée aujourd'hui. Elle a prétexté qu'elle était chez son amie, mais celle-ci ne l'a pas du tout vue. Je suis inquiète, Mark. Je dois y aller !"

Je comprends, même si cela fait très mal de la laisser partir à peine réconciliés. Je suis également inquiet pour sa petite soeur. Je proposerais bien de l'accompagner, mais je suppose que son père n'accepterait pas. Alors, je m'abstiens.

"- Je comprends ! Je m'inquiète également pour ta petite soeur."

Je caresse ses cheveux et dépose un baiser sur sa bouche. Je me lève, me rhabille et pars. Je monte dans ma voiture pour partir lorsqu'une horde de journalistes arrivent en courant et en frappant à ma vitre. Je démarre la voiture, ils ne doivent pas faire le rapprochement entre moi et Kalyian. Mais contre toute attente, les journalistes ne me suivent pas. Je freine. Ils attendent devant la porte de ma petite amie. Je suis furieux. Qui nous a dénoncé ? Je fais marche arrière. J'arrête ma voiture, et je pousse les journalistes pour pouvoir rentrer. Je frappe, elle ouvre la porte, et les flashs fusent dans tous les sens. Je referme la porte derrière moi, et je plonge mes yeux dans les siens. Je lui annonce :

"- Les journalistes sont informés de notre relation !"

Elle ferme les yeux et je m'attends à ce qu'elle explose. Mais elle me répond :

"- Ce n'est pas grave. Je suis prête à assumer d'être la petite amie d'une star !"

J'ai dû mal comprendre sa réponse. Je la fixe. Elle s'avance en souriant :

"- J'assume d'être amoureuse de toi !" Elle me répète plus fort.

Je la serre dans mes bras, heureux......

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Oh que c'est mignon tout ça !

Au hasard dans un aéroport/ Mark (tome 6 vie de groupe GOT7)Where stories live. Discover now