- Je ne veux pas être ton ami, me coupa-t-il sèchement. Je veux être plus que ton ami! Pourquoi? Je se sais que tu m'aimes bien...  

- Bien sur que je t'aime bien! m'exclamai-je. Je ne suis cependant pas sure que l'on se corresponde l'un à l'autre...

- Les contraires s'assemblent, m'interrompit-il à nouveau.

- Je sais mais ce n'est qu'un dicton. Je ne veux pas avoir de relation pour le moment et je refuse de te faire perdre ton temps.

- Embrasse-moi.

- Quoi?

- Je veux que tu m'embrasses. Tu dis que je ne te correspond pas? Comment pourrais-tu le savoir si tu m'as jamais embrassé?

- Et comment pourrais-tu savoir si je te correspond à ton tour? le remballai-je.

Il ne répondit pas. Alors pour interrompre notre discutions close, je me levai et poussai le pneu avec mon pied. Voilà une chose de faite sur ma liste. J'étais contente d'avoir pu m'expliquer car se sera un peu plus simple maintenant. Du moins, avec lui. Je pensais que j'en avais fini lorsqu'il passa devant moi, me prit par la taille et m'attira à lui. Il m'a regardé quelques instants avant de m'embrasser. Ca n'avait rien avoir avec Dimitri. Vraiment rien. Avec Dimitri c'est explosif et passionnel. Avec Adrian, c'est doux, tranquille et agréable. Pourtant, je n'ai pas eu la force de le repousser. Mon soulagement éprouvé il y a quelques instants fut évanouis. Je m'étais dis que les choses allaient être plus simple sauf que je me suis trompé, encore. En ne le repoussant pas au bon moment, je lui ai donné ce qu'il voulait: de l'espoir. J'ai su qu'il n'abandonnerai pas aussi facilement. Génial! Résumons un peu la situation: deux hommes géniaux m'avouent qu'ils m'aiment, ils sont tout les deux ennemis, l'un est le gars avec qui tout le monde me voit passer le reste de ma vie et l'autre qui est potentiellement l'ennemi de ma famille. Je suis dans la merde. Je n'ai jamais su faire un choix et plus je les repousse plus ils reviennent à la charge! Je me décollais de lui et je lui donnai un coup de poing dans l'épaule.

- Ne m'embrasse plus jamais sans mon consentement, le menaçai-je en colère.

- J'en conclus que je pourrai recommencer avec ton accord? tenta-t-il. 

Je l'ai repoussé violement.

- Non! hurlai-je en sortant en trombe avant que mes nerfs me lâchent.

Mes talons ne réussissaient pas à couvrir son rire satisfait. Je suis énervé et je n'ai qu'une envie, repartir en France. Ah mais non! Je n'ai plus de boulot! Donc je n'ai plus de travaille, plus d'amour propre et mon frère... mon frère! Il faut que je lui parle. A tout prix. Il faut que j'arrange les choses. Je poussais la porte d'entrée et je déboulais dans le jardin. Il était dix-huit heures et il y avait toujours autant de mondes qu'avant.

- Dana qu'est-ce que tu faisais? me demanda mon père en croisant mon chemin. Les invités te réclament!

- Je m'aérais l'esprit papa, mentis-je. Tu sais où est Niko? Je voudrais lui demander un truc.

- Il discute avec un ami, dit mon père en me montrant la direction de son gros doigt.

Je lui ai souris, soulagée et je lui ai déposé un baiser sur sa joue avant de partir voir mon frère. Il ne lui a rien dit, soit parce qu'il n'a pas eu le temps soit parce qu'il veut me protéger. Et j'apprécie beaucoup. Dire que je caftais toujours ses bêtises quand on était petit! Il était sur la terrasse, prêt du cochon en broche, et il discutait avec un homme âgé qui portait très bien le béret.

- Je dois te parler, lui glissai-je après avoir saluer l'homme.

- Je suis occupé, dit-il froidement. Tu peux aller retrouver tu sais qui pendant ce temps là, non?

Romance à la grecqueحيث تعيش القصص. اكتشف الآن