Chapitre 22

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* Ce chapitre sera un peu différent puisque je ferais des sauts dans le temps. Ma fiction est bientôt finie. Ne me frappez pas. Je vous aimes.
** Osfrid en photo plus haut. Enfin du moins comment je le vois

Aileas MacKenzie

Cela faisait à présent deux ans que Eirik et moi nous fréquentions. Les garçons avaient au début  refusé et m'en avait voulu, mais Lagertha était là pour les en dissuader. Comme elle l'avait fait avec moi pour que je saute le pas. Ragnar, même après autant d'années, ne voulait toujours pas tisser des liens avec son beau-père. Il ne pouvait tout simplement pas le voir. Vidar, lui, l'adorait. Il passait le plus clair de son temps dans les jambes d'Eirik. Il avait besoin d'une figure paternelle, et il était là pour ça. Tandis que Osfrid, du haut de ses quatres ans, était un garçon renfrogné. Il ne voulait parler à personne, et ne supportait que Lagertha et moi. Plus il grandissait et plus il ressemblait à son père. À l'inverse de ses autres frères, le cadet avait tout pris de moi, physiquement. Des cheveux marrons foncés presque noirs, des yeux bleus penchant vers le gris et une peau très blanche. Mais ses expressions faciales le trahissaient. Il était bel et bien son fils et personne ne pouvait le nier.

Un autre qui a pris le caractère impulsif de son père était mon aîné. Intelligent, vif d'esprit mais surtout impulsif. Il ne contrôlait pas sa colère ce qui lui faisait faire des choses qui nous mettaient tous dans les problèmes jusqu'au cou. Mais c'était au fond un gentil garçon. Toujours là pour aider, une vraie âme charitable.

Vidar était le plus doux des trois. Même si physiquement il n'avait rien à voir avec moi, Lagertha ne pouvait pas s'empêcher de me le rappeler à la moindre occasion qu'il était mon portrait craché. Gentil et calme. Mais il pouvait devenir un océan déchaîné lorsqu'on le poussait trop. Ce que Ragnar s'amusait souvent à faire. Mais avec le temps, Vidar a appris à être plus patient et à laisser son frère parler dans le vide. Il était beaucoup plus proche des femmes, et aimait aider à faire les tâches ménagères ou bien rester dans le potager durant des heures avec Lagertha tandis que Ragnar allait chasser ou pêcher, il apportait peu d'intérêt à tout cela. Et ne suivait que Eirik, lorsque celui-ci lui demandait si il voulait l'accompagner quelque part. Ragnar lui en voulait beaucoup d'autant aimé son beau-père. Et encore ce soir, alors que celui-ci s'en est allé faire une course, Ragnar en a profité pour lui craché sa haine.

- Pourquoi n'as-tu donc pas suivi Eirik?

Je tends l'oreille tout en continuant de tresser les cheveux de Osfrid.

- Qu'est-ce que ça veut dire? Lui demande calmement Vidar.
- Que tu lui lèches souvent les bottes, alors la question me brulait les lèvres. Pourquoi n'es-tu pas parti avec lui?
- Je ne suis pas notre beau-père partout, Ragnar.
- Ton beau-père, corrige celui-ci. Tu devrais avoir honte de faire ça à père.

Vidar soupire et repose sa cuillère pour regarder Ragnar dans les yeux.

- Mais père n'est pas là. Et qu'en sais-tu puisque tu ne l'as connu que quelques années, ce n'est pas comme notre mère.

Ragnar serre la mâchoire.

- Il n'en reste pas moins notre père, et lorsque nous le reverrons-
- Qui te dit que nous le reverrons? Il a sans doute déjà refait sa vie avec cette femme et son fils. Il en a peut-être même d'autres. D'autres qui nous remplace.

J'avale difficilement tentant de ne pas m'attarder sur ça alors que j'entends un fracas. Ragnar s'était jeter sur Vidar et avait commencé à le frapper, ils étaient tout les deux à terre.

BONELESS : Partie 2 | vikingsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant