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La sociologie. Quoi de pire pour terminer une journée. C'était au moment où notre désir le plus puissant était d'enfoncer nos écouteurs dans les oreilles et que plus personne ne vienne nous casser les pieds qu'il fallait faire preuve de sociabilité? Quelle bonne blague.

Mais c'était comme ça tous les mardis et il fallait s'y faire. De plus, en tant que premier élève du classement comportemental et également en matière de résultats scolaires, je ne pouvais pas me permettre d'être distrait. Par conséquent, assis au premier rang, j'étais condamné à écouter ce professeur à l'haleine putride vomir son cours, lui-même pressé de s'enfuir de cet établissement de malheur, pendant que je prenais rigoureusement mes notes.

Il avait fallu que, sous la contrainte de ma mère, je joue le surdoué dès les premiers jours de lycée pour avoir une image brillante aux yeux des profs. Au début, je me sentais honoré de pouvoir offrir mon aide aux autres élèves de ma classe; mais avec le temps, j'ai réalisé que l'on venait juste me voir pour profiter de mon intelligence, et de ma gentillesse. Parce que je ne refusais jamais.

Donc, très étrangement, tout le monde m'appréciait. Mais uniquement dans l'enceinte du lycée.

En dehors, j'étais ce que j'ai toujours été. Rien. Ils sortaient entre amis boire de l'alcool, je restais chez moi réviser pour qu'une fois au lycée, on me témoigne une amitié précieuse puis profiter de mon travail.

Et cette image, je la détestais, je regrettais de me l'être forgée.

Qu'est-ce que j'enviais le garçon du dernier rang.

Last Row || nominOù les histoires vivent. Découvrez maintenant