Celle que je veux

Chapitre 27: Avis de tempête (1/2)

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Coucou! N'hésitez pas à lancer la vidéo pour accompagner votre lecture, tout comme elle m'a accompagnée pour l'écriture. :)

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— Allez, entrez vite.

James tient la porte et laisse passer Will et Lisa ainsi que les nombreux flocons qui s'engouffrent avec eux. Le vent souffle si fort qu'il doit utiliser tout son poids pour que la porte daigne se refermer.

— Qu'est-ce que ça fait du bien d'être au chaud, marmonne Will qui grelotte.

Il se presse jusqu'à la cheminée, tend les bras autant qu'il le peut pour rapprocher ses mains au plus près des flammes. Dehors, le vent fait rage. Lisa frotte ses avants bras avec ses paumes, dans une inutile tentative de se réchauffer quelque peu. Le bas de son pantalon est complètement trempé, ce qui n'arrange rien à son inconfort. Sa mâchoire tremblotante fait encore claquer ses dents, cela n'échappe pas à James.

— Vous feriez mieux d'aller vous changer tous les deux. Je vais dans ma chambre prendre des infos.

Lisa plisse des yeux. « Dans sa chambre prendre des infos » ? Quelles infos ? Et par quel biais ? se demande-t-elle alors que James se retire.

— J'ai les orteils tout engourdis, fait remarquer Will qui vient d'enlever sa seconde botte. Je vais aller me trouver des vêtements chauds.

Il s'arrête en passant devant Lisa. Elle n'a pas bougé depuis le départ de James et reste là, face au couloir, complètement absorbée par ses pensées.

— Est-ce que ça va ? s'inquiète le garçon.

— Oui, je... je vais monter moi aussi.

L'adolescent acquiesce et la suit dans les escaliers. En haut des marches, ils se séparent et chacun regagne sa chambre. Enfin seule, Lisa se défait de son manteau et se déchausse. Derrière la fenêtre, les éléments se déchaînent, le vent souffle si fort qu'il provoque de nombreux tourbillons blancs. Elle voit à peine les arbres qui d'ordinaire, ornent la vue qu'elle a depuis sa chambre.

Le tonnerre gronde, elle frissonne et entreprend de se débarrasser de cette tenue humide. De ses mains tremblantes, elle enlève son pantalon et jauge son pull. Tout va bien de ce côté-là, il n'a pas souffert des assauts de la neige, elle peut le garder. Tant mieux, car il lui tient bien chaud. Elle va chercher dans la penderie de quoi compléter sa tenue. On frappe à la porte, c'est probablement Will qui vient pour un jeu.

— Entres, crie-t-elle en trouvant le jogging qu'il lui faut.

Elle le pose sur le lit où elle s'assoit également pour enlever ses chaussettes. La porte s'ouvre, elle lève la tête et voit James pénétrer dans la chambre. Surprise de le voir lui, elle se lève d'un bond et réalise au même moment qu'elle ne porte qu'un pull.

— Oh, pardon, lance James.

Les mains levées, paumes face à elle, le regard au sol, il se retourne pendant qu'elle tire inutilement le vêtement vers le bas. Celui-ci est suffisamment long pour recouvrir la moitié de ses cuisses.

— Je pensais que c'était Will, se justifie-t-elle.

— Pardon, j'aurais dû m'annoncer, excuse-moi.

Elle s'empare du jogging qu'elle enfile à la vitesse grand V et tire de nouveau sur le pauvre pull. Devant la porte, James lui tourne encore le dos et attend. Elle ne sait pas quoi dire, elle ne pense pas être prête à affronter son regard. Elle commence par s'éclaircir la gorge avant de baragouiner d'une voix presque inaudible :